METROPOLIS
Trois mois plus tard.
La caméra vole silencieusement au-dessus des gratte-ciel illuminés de la cité. Le globe installé au sommet de la tour du Daily Planet tourne toujours, pour marquer le temps qui passe. L'action s'ébranle soudain lorsque la caméra plonge le long de la façade de l'immeuble, chute rapide qui aboutit ... à Clark.
Une musique tonitruante explose dans nos oreilles. Clark s'avance d'un pas décidé dans les rues de Métropolis. Son poing se serre, comme si la présence de la bague en kryptonite rouge se faisait sentir. Il s'arrête brusquement, pour mieux admirer un sublime bolide qui tourne à l'intérieur d'un concessionnaire de voitures de luxe. Clark esquisse un sourire "tiens, je me ferais bien plaisir !" Il regarde un moment cette magnifique Lamborghini grise à travers la vitrine, avec un regard amusé.
On retrouve Clark à l'intérieur d'une banque. Il est en train de dévaliser des distributeurs automatiques à coups de poing. La caméra se recule et l'on peut voir que Clark en est déjà à son quatrième distributeur. Il empile les billets dans un sac, avec un large sourire.
MAGASIN DE VOITURE
Retour chez le concessionnaire. Cette fois-ci, Clark est à l'intérieur, avec son sac à la main. Il regarde de plus près le bolide, en fait le tour ; une vendeuse, jeune et jolie blonde, s'approche de lui.
Clark: J'adore cette voiture. Elle coûte combien ?
Vendeuse : Oh, ça m'étonnerait qu'elle soit dans vos moyens.
Clark : Allez-y, dites un prix !
Vendeuse : Deux cent soixante dix mille dollars.
Clark émet un petit sifflement admiratif. Puis, en ouvrant le sac devant la vendeuse.
Clark : Ça devrait suffire.
La vendeuse jette un regard au sac rempli de billets à l'effigie de Benjamin Franklin. Elle a comme qui dirait "un regard de braise !"
Clark : Vous m'emmenez faire le tour du patés de maison ?
La vendeuse lève ses yeux sur Clark, et lui lance un sourire ravageur.
DEVANT UNE BOÎTE DE NUIT, L'ATLANTIS
Une feuille du Métropolis Inquisitor finit ses jours sur le bitume d'une rue de la cité. Sur celle-ci, on peut lire en gros titre "RIP Lex, les recherches sont abandonnées, les funérailles sont prévues pour jeudi" sous une grande photo du disparu.
Voix off : "Les recherches sont abandonnés, repose-en paix Lex".
La nouvelle Lamborghini de Clark s'arrête exactement sur cette page. Sa nouvelle amie et lui se dirige vers une boîte de nuit où se masse pas mal de monde. Ils traversent cette haie humaine, croisent un homme qui semble être le videur.
Videur : Pardon ! Salut Kal ! Super classe ta voiture.
Clark,en lui lançant les clefs : Elle te plais ? Je te la donne.
Il lui donne les clés de la voiture.
Clark : Tu peux la garder.
Le videur se retourne incrédule alors que Clark et sa compagne entrent dans la boîte, puis esquisse un petit sourire en coin.
Une ambiance bleue et chaude règne à l'intérieur, tout le monde danse. On voit que la boîte s'appelle l'Atlantis. Clark et la vendeuse traverse toute la salle et se retrouvent au bar. Clark paraît ailleurs alors que la vendeuse essaye de briser la glace.
BOÎTE DE NUIT
Vendeuse : Ça fait pas longtemps que t'es en ville. D'où est-ce que tu viens ?
Clark : Oh, d'un bled que je préfère oublié.
La fille se tourne vers Clark, le regarde dans les yeux avec un large sourire.
Vendeuse : Tiens c'est drôle, mois aussi.
Leurs regards s'entremêlent, puis la fille se rapproche et vient coller ses lèvres à celles de Clark. Au bout d'un moment, Clark met fin à ce baiser. La fille, qui à la main sur le torse de Clark, entrouvre légèrement sa chemise et voit la large marque laissée par Jor-El.
Vendeuse : C'est une tache de naissance que t'as là ?
Clark : Ouais, bien deviner.
Vendeuse : On dirait presque que l'on t'as marquer au fer rouge...
Clark se saisit brusquement de la main de la blonde alors que celle-ci caresse le S sur son torse.
Clark : Défense de toucher !
Vendeuse : Attention ! Tu me tord le poignée ! Sale brute !
Puis elle s'en va. Clark la regarde s'éloigner sans rien faire. Le barman apparaît alors.
Barman : Je comprend pas ta technique. Tu te pointe avec une nouvelle fille chaque soir et tu repars toujours bredouille. Un vrai p'tit moine.
Clark : Je ne vois pas l'interêt d'entamer une relation qui va mal finir.
Il laisse un billet de cent dollars sur le comptoir.
EXTERIEUR DE LA BOÎTE DE NUIT
Retour à l'extérieur de la boîte. La Lamborghini de Clark n'est plus là, mais une cabine téléphonique est elle bien présente, sur l'autre trottoir. Clark sort de la boîte, mais arrivé au milieu de la rue, il se tort de douleur et porte ses mains à son torse. Clark se dirige vers la cabine, comme pour se cacher du monde qui l'entoure.
DANS UNE CABINE TELEPHONIQUE
Il entre à l'intérieur, et violemment déchire sa chemise. On peut voir que "sa marque de naissance" est rougeoyante, comme si elle brûlait. Elle semble obliger Clark à enlever sa bague, ce qu'il fait alors qu'il est à terre. La marque cesse alors de brûler.
Les yeux de Clark se relèvent alors vers le téléphone.
FERME DES KENT
On voit alors un autre téléphone qui sonne. Une main prend le combiné. Cette main, c'est celle de Martha.
Martha : Allo ?
CABINE TELEPHONIQUE
Clark ne dit rien. Il reste muet.
FERME DES KENT
Martha peut l'entendre toutefois respirer et haleter.
Martha : Clark ?
Comme une révélation.
Martha : C'est toi ?
CABINE TELEPHONIQUE
On l'entend toujours respirer, il essaye de trouver les mots, mais n'y arrive pas.
Ferme des Kent
Martha : Je t'en prie reviens. Si tu savais comme tu nous manque. Je t'en...
CABINE TELEPHONIQUE
Clark, sous l'émotion, raccroche le téléphone et s'effondre. Martha elle aussi raccroche, tout doucement, marquée par la tristesse.
Clark remet alors sa bague. On voit les veines de son bras devenir rouge, la kryptonite faisait son effet, et remonter vers sa tête, vers ses yeux qui, lorsqu'il les rouvre, réfléchissent une lueur de feu.
GÉNÉRIQUE
METROPOLIS
Le soleil s'est levé sur la cité. Pour la première fois, on la voit dans sa globalité : des gratte-ciel qui s'hérissent comme des pics, le plus haut d'entre eux étant celui du Daily Planet, portant son globe dans les airs.
Cette vision à la fois calme et inquiétante est brusquement interrompue par un masque de clown sorti d'un film d'horreur, qui hurle :
Clown : Tout le monde à terre ! Couchez-vous ! Vous aussi ! Et ne bougez pas ! Et vous, mettez vous à côté de lui. Allez ! T'es sourde ou quoi ?
Cinq ou six autres clowns aux dents de dinosaures, armés de mitraillettes, menacent employés et clients. Sur un fond de musique hard rock, l'un d'entre eux se presse à réunir des billets dans un sac.
Clown : Couche-toi ! Laisse ta tête à terre !
On voit alors un hélicoptère volé à toute vitesse au-dessus des gratte-ciel : la police arrive. Mais pendant ce temps, le casse suit sont cours. Les clowns, à force de crier et de menacer, parviennent à contrôler la situation. L'un d'entre eux va même jusqu'à tirer une salve de balles au-dessus d'un jeune femme pour l'intimider.
C'est alors que Clark surgit, tel un personnage sorti de Matrix. Il fait voler en éclats la vitrine ... avec la moto qu'il chevauche ! Les clowns, surpris, se retournent tous. L'un deux n'a pas le temps d'éviter la moto qui vient le renverser. La bague, identifiant formellement Clark puisqu'il porte une cagoule noire, semble briller de tous ses feux. Tranquillement, Clark pose la béquille, et se dresse contre les clowns.
Clown : Vous attendez quoi pour l'abattre ?
Un clown pointe son arme sur Clark, mais celui-ci ne fait rien, à part esquisser un sourire. Les balles fusent, et comme Matrix, on peut suivre leur course au ralenti vers Clark. Il pare la première de la main droite, évite la deuxième, et attrape la troisième dans son autre main ! Le clown qui vient de tirer apparaît un peu surpris ! Puis on se rend compte qu'il cherche sa cible, puisque Clark ne se trouve plus devant lui ! Une main vient taper sur l'épaule du dit clown.
Clark : T'aurais pas perdu quelque chose par hasard ?
Il ouvre sa main et fait tomber les balles que le clown vient de tirer sur lui.
Il attrape le clown et le fait voler à travers la pièce.
Un autre clown se sait de son revolver et vide son chargeur sur Clark. Cette fois-ci, ça ressemble plus à du Terminator ! Clark s'avance vers ce deuxième clown alors que les balles ricochent contre sa poitrine. Il l'attrape par le col.
Clark : Je suis désolé, j'avais vu cette banque en premier.
Puis il l'étrangle et le jette à terre.
Dehors, on voit que la police, fortement fournie en armes, se met en place autour de la banque. Cela ne semble pas affecter Clark, qui tranquillement se saisit du sac rempli de billets. "Crusty" quant à lui enlève son masque, pour mieux voir Clark sortir par la grande porte cernée par la police. On peut voir son visage, rehaussé d'un tatouage qui lui prend le cou et une partie du visage.
Clark, encagoulé, se retrouve sur le parvis de la banque, complètement entouré de voitures et d'agents qui le tiennent dans leurs viseurs. Mais cela semble l'amuser plus qu'autre chose. On reconnaît aussi la policière Maggie Sawyer, parler au mégaphone.
Maggie Sawyer, à Clark : Mettez les mains sur la tête. Lâcher ce sac, mettez-vous à genou et mettez les mains sur la tête. C'est la dernière somation : poser ces armes.
Clark fait alors mine de dégainer. Il passe lentement sa main à l'intérieur de son blouson. La réaction est immédiate : tous les policiers tirent sur lui ! Clark reste là sans bouger, avec un vague sourire aux coins de lèvres, alors que les balles rebondissent sur lui. Puis, il fixe d'un air étrange Maggie Sawyer et ses yeux deviennent rouges : il utilise ses pouvoirs sur une voiture de police, qui sous l'effet de la chaleur, explose. Tous les policiers se jettent à terre. Lorsque Maggie Sawyer se relève, elle constate que le voleur n'est plus là. A la place, elle retrouve par terre, au milieu des balles écrasées, la cagoule de Clark, criblée de trous.
Clark réapparaît soudain, au milieu d'une zone industrielle. Bien sûr, il a utilisé sa super-vitesse pour s'enfuir. C'est avec un large sourire qu'il contemple son butin.
FERME DES KENT
On voit la une du Daily Planet, avec une photo de Clark sur le parvis de la banque. Le titre : "L'homme écume Métropolis". Jonathan, Martha, mais également Pete sont là. Ils lisent l'article en question.
Pete : L'homme masqué écume Métropolis. Ces crimes sont de plus en plus grave.
Martha : On est pas sur qu'il s'agisse de Clark.
Pete : Ecouter...je sais que c'est dur pour vous de l'admettre. Mais c'est lui ! On peut vraiment rien faire ?
Martha : A part l'attendre, je ne vois pas...
Jonathan : Pete. Monte dans la voiture. Je te rejoins.
Jonathan part.
Pete veut aller rejoindre Jonathan, mais Martha l'arrête d'un petit geste de la main.
Martha : Pete laisse-moi faire.
Elle suit finalement son mari, et on s'aperçoit alors que la maison est remplie de cartons, comme si les Kent déménageaient.
Martha : Où est-ce que tu vas ?
Jonathan : Je vais le chercher.
Martha : C'est la kryptonite rouge qui le rend comme ça. Et il le sait...s'il garde cette bague c'est parce qu'il le veut bien.
Jonathan : Mais moi je veux en avoir le cœur net.
Martha : Et ses coups de files ? C'est quand même un premier pas, non ?
Il met sa veste.
Jonathan : Je ne peux pas continuer à errer ici comme une âme en peine en me tournant le pouce.
Martha : Bon d'accord, admettons que tu le trouve, comment vas-tu le ramener à la maison ?
Jonathan : Ahhh...
Martha : Trois mois se sont écoulés ! On a remuer ciel et terre pour le retrouver. On a envoyé son signalement à la police, on a fait tout ce qui est humainement possible...
Jonathan : Oui, mais tel que je vois les choses, je...
Martha : ...Il se cache. Il ne veut pas que nous le retrouvions.
Silence.
Martha : Je t'en prie, laissons lui un peu de temps. Il reviendra. Nous...nous devons grader espoir.
Silence, Jonathan approuve, Martha lui passe la main sur la joue.
Martha : D'accord ?
TALON
Lana porte un plateau. Elle semble avoir le visage assez marqué par la fatigue et l'inquiétude. Chloé se porte à sa rencontre.
Chloé : Hé, je t'ai pas vu depuis huit jours ! C'est à se demander si on habite encore sous le même toit !
Lana : J'suis débordée ici. Il paraît que tu as passé tout l'après-midi au Daily Planet !
Chloé, levant les yeux au ciel et affichant un sourire satisfait : Oui. J'ai du poiroter pendant que mon rédacteur en chef s'occupait d'autres priorités comme récupéré son linge au pressing. On peut déjeuner ensemble ?
Lana : Heu...non, je dois assurée, maintenant que Lex est mort, le Talon est tombé entre les pattes des comptables de Luthorcorp qui attendent la première occasion pour fermer le café.
Chloé : Je comprends. Ah oui au faite, pour l'enterrement de Lex, je peux t'offrir une place dans ma voiture et une épaule pour pleuré.
Lana, se retournant avec un petit sourire : Merci. J'y vais déjà avec les Kent.
Chloé : Tu as des nouvelles de Clark ?
Lana, troublée : Non, mais je compte aller à Métropolis voir si je peux le trouver. Je n'ai rien fais jusque là et je me sens coupable.
Chloé, avec un sourire : Il est parti de son plein gré.
Lana : Non, moi je crois que c'est plus grave. Mais je garde espoir, je le retrouverais.
Chloé : Lui cherche pas d'excuse. Il est parti comme un grand en larguant parents et copains. Et surtout celle qu'il prétendait aimé.
Lana regarde avec incompréhension Chloé, qui n'est pas plus gênée que ça. Finalement, Lana part. Chloé la rattrape près du comptoir.
Chloé : Je sais qu'on a remis les compteurs à zéro toutes les deux et ça ne me gêne pas de jouer au chat et à la souris comme on le fait depuis trois mois, mais je me fais du soucis pour toi.
Lana, en colère : Je te remercie mais je n'ai pas besoin de chaperons.
Chloé : Plus tu soupir après Clark plus t'en souffrira, crois moi, j'suis passer par là ! Tourne la page ! Clark n'a pas eu autant d'état d'âme.
Lana : Sur ce point tu te trompe. Il attend peut-être que ce soit moi qui vienne.
Lana s'en va.
Chloé se retourne la regardant s'éloignée.
METROPOLIS, APPARTEMENT DE CLARK
On voit l'appartement de Clark à Métropolis. L'atmosphère n'est pas tout à fait la même qu'à la ferme ! Ce loft est entièrement construit en verre et en acier. Mais Clark doit sûrement avoir les moyens de se payer un tel palace !
Clark est étendu sur son lit. Il dort. Alors qu'il remonte sa couverture, on peut voir sur son torse nu la marque de Jor-El. Un homme s'avance alors vers le lit : c'est le clown de la banque, celui qui a un tatouage sur le visage. Il est accompagné d'un autre homme. Tout deux pointent leur mitraillette sur le lit où somnole Clark.
Ils tirent sur lui, ou plutôt sur la forme du corps de Clark sous la couverture. Des plumes du matelas volent partout dans la pièce. Après une bonne rafale de trente secondes, plus rien ne bouge. Les deux hommes se rapprochent doucement du lit et tâtent de leurs armes la couverture pour voir si Clark est bien mort. Mais la surprise, Clark soulève la couverture, tout S dehors, et attrape les deux fauteurs de trouble par le cou et les balance à travers la pièce. Il se lève, et on voit que sa main droite joue avec la bague enfilée à son doigt.
Clark : Qui vous a envoyé ?
Un troisième homme apparaît alors du fond de la pièce : c'est Morgan Edge.
Homme : C'est moi ! Morgan Edge.
Il s'avance et tend sa main à Clark pour le saluer. Clark, torse nu, s'approche de lui en souriant, puis au dernier moment lui tourne le dos.
Morgan Edge : Cicatrice impressionnante. C'est quoi ?
Clark, enfilant un T. Shirt : Mon père a eu la main lourde. Bon. Vous me voulez quoi ?
Morgan Edge : On vous a vu à ma discothèque...
Clark s'assoit.
Morgan Edge : ...étalé vos liasses de billets. Ensuite, vous court-circuitez mes gars à la banque. Disons que j'ai tout de suite fait le rapprochement.
Clark, hilare : Ah oui ? Et ces deux clowns, ils bosses pour vous ?
Morgan Edge : En peu de temps, votre réputation a fait le tour de la ville. Ceci était juste un test. Je voulais voir de mes propres yeux si vous étiez un mythe ou une réalité. Et vous êtes les deux. C'est prodigieux.
Clark : Je suis ravi d'avoir éclairé votre lanterne, monsieur Edge !
Morgan Edge : J'ai un travail à vous proposé. C'est tout à fait dans vos cordes.
Clark : C'est gentil, mais pour l'instant je n'ai besoin de rien et puis je fais cavalier seul.
Morgan Edge : Quelque soit le nombre de balles qui vous rebondissent dessus, vous n'êtes qu'un gamin tandis que moi, je suis le plus grand caïd de Métropolis.
Clark, pensif puis souriant : Et vous ne pouvez pas vous payé mieux que ces deux clowns ?
Il regarde les deux hommes qui lui ont tiré dessus se relever.
Morgan Edge, les regardant aussi : Nous sommes en plein dans le sujet.
Clark toujours souriant, regarde de nouveau Morgan Edge.
Morgan Edge : Je vous propose un travail dans le genre un peu spécial et qui ferait de vous un homme riche comme Crésus. Alors, quand vous vous sentirez enfin prêt à jouer dans la cour des grands, vous saurez où me trouver.
Clark paraît intéressé.
Morgan Edge s'en va, dans un halos de plumes volant dans l'appartement.
GROTTE KAWATCHES
Chloé arrive seule dans la grotte, elle qui trois mois plus tôt grouillait de matériels technologiques et de chercheurs employés par la Luthorcorp. Le lieu a l'air paisible et calme, voire même inquiétant. Chloé s'avance lentement en traversant les zones d'ombre et de lumière que créent les ouvertures qui donnent sur le ciel. Elle semble chercher quelqu'un, alors que la caméra décrit des longs cercles autour d'elle.
Chloé : Monsieur Luthor ? Monsieur Luthor ?
Lionel apparaît alors en une fraction de seconde, tel un fantôme, à l'endroit même au se tenait Chloé il y a cinq secondes.
Chloé : Monsieur Luthor ! J'ai eu votre message. Ça m'a un peu surprise que vous souhaitiez me voir aujourd'hui, à la veille de l'enterrement de Lex...
Lionel : Mon fils est mort. Et à part souhaiter que son âme repose en paix, je ne peux plus rien pour lui. Pour moi, la vie et les affaires reprennes le dessus.
Lionel se tourne vers une paroi de la grotte, la paroi même avec les dessins étranges qui avait permis à Clark et au Dr Walden d'acquérir le savoir de Krypton. Les dessins sont toujours là, mais il n'y a plus l'emplacement pour mettre la clef octogonale du vaisseau de Clark.
Lionel : Vous vous souvenez de cette petite forme octogonale qu'il y avait sur la parois ?
Il pose sa main sur ce qui semble être une petite marque octogonale sur la paroi.
Lionel : Juste là.
Chloé : Oh, vaguement. Je ne viens pas très souvent dans cette grotte.
Lionel : Vous voyez, la marque se trouvait là. Et curieusement le jour ou les Kent furent victimes...de cette inexpliquable explosion. Tout à coup, plus de marque. Sa disparition correspond aussi au jour...
Il se retourne vers Chloé.
Lionel : ...ou Clark s'est exilé.
Long silence.
Lionel : L'avez-vous revu, récemment ?
Chloé : Après tout ce qu'on s'est lancer à la figure, ce n'est pas avec moi qu'il risque de renouer des liens.
Lionel acquiesce, puis rigole. Il montre enfin à Chloé le journal qu'il gardait depuis le début de la scène.
Lionel : J'ai beaucoup apprécier votre chronique, mademoiselle Sullivan. Oui, plu.
Il cite l'article.
Lionel : "Le plus grand crime de la vieillesse est oublier les vicissitudes de la jeunesse."
Il se retourne vers Chloé et rigole.
Lionel : C'est dommage que le rapport que vous m'avez remis sur Clark Kent ne sois pas aussi clairvoyant.
Chloé : C'est tout ce que j'ai pour l'instant.
Lionel : Vous étiez animée d'une telle fougue quand vous êtes venu me voir et la votre enthousiasme ne semble quelque peu...mollir.
Chloé : Pfff...allez donc trouver des infos sur quelqu'un qui s'est évaporé dans la nature.
Lionel : Je vous offre une occasion unique de faire vos preuves en tant que journaliste d'investigation. Vous avez beaucoup de talents et ça me fenderais le coeur de voir cette occasion en or vous échappé. Et disparaître comme la marque sur cette parois.
Il touche la serrure en question.
Chloé : Vous pouvez me menacer, monsieur Luthor, c'est pas ça qui le fera revenir comme par magie !
Il lit de nouveau l'article de Chloé.
Lionel : "Tout acte porte en soit ses conséquences." Pour ne pas les affrontés, Clark a choisi la fuite. Vous n'allez pas faire la même erreur que lui ? Réfléchissez.
Avec une pointe d'ironie machiavélique dans le regard ; Chloé a du mal à contenir ses émotions.
Finalement, Lionel s'en va sur ces paroles. La caméra vient se positionner devant une peinture rupestre : une créature à deux têtes, symboles du bien et du mal. Le côté maléfique, à tête de dragon, semble grossir de plus en plus.
UNE ÎLE PERDUE
Nous découvrons l'île de Lex à une altitude vertigineuse. Elle apparaît comme un tout petit point vert au milieu d'une infinité bleue. Des nuages en contrebas semblent reproduire la forme de la tête de dragon présente dans la grotte amérindienne. Comme la scène initiale de l'épisode, la caméra semble voler paisiblement dans les airs ; puis elle chute brusquement en direction de l'île, où l'on retrouve Lex, torse nu et sévèrement marqué par de nombreuses blessures, étendu sur une plage. Il semble inconscient. Telle une âme qui n'a pas atteint le paradis et qui redescend précipitamment vers son corps, la caméra s'approche de l'œil de Lex. Celui-ci s'ouvre subitement.
On voit plus en détail l'île sur laquelle a échoué Lex. Elle est verdoyante, assez montagneuse, et entourée d'un récif de corail. Lex est toujours étendu par terre. Il se lève en sursaut, comme s'il sortait d'un effroyable cauchemar. On voit que derrière lui se dressent des habitations sommaires, faites de bois et de paille. Un homme avec des dreads et une barbe, naufragé comme Lex, est également présent. Il se nomme Louis.
Louis : T'excite pas Lex.
Lex, essayant tant bien que mal de se reprendre : Où suis-je ?
Louis : Où tu-es ? Là où tu-es arriver il y a trois mois : au paradis.
Il se lève en s'aidant d'un bâton, tel un Robinson Crusoë.
Louis : T'as déliré dans ton sommeil, à cause de malaria. T'as pas arrêté de l'appeler.
Lex : Qui ça ?
Louis : La p'tite garce qui t'as entubé.
Lex, en s'approchant de Louis à quatre pattes : Ecoute...Louis, je te remerci pour tout ce que tu as fais pour moi, oui. Mais si tu reparles de ma femme en terme aussi insultants, je te préviens que je ne réponds plus de mes actes.
Louis rigole. On dirait bien que le fait d'être seul sur cette île pendant un long moment l'a quelque peu déconnecté de la réalité.
Louis : J'étais assis, là, à ressasser ton histoire dans ma tête : l'avion en chute libre, Helen et le pilote qui ont disparus pendant ton sommeil.
Lex s'en va précipitamment en poussant un cri.
Louis : On t'as entubé, tu pourrais au moins l'admettre.
Lex : T'as rien de plus intéressant à me raconter ?
Louis, toujours moqueur : Après tant d'années, seul, sur cette île ? Désolé, non.
Lex, rageur: Tu ferais mieux de m'aider à construire le radeau.
Il montre un tas de bois amassé sur la plage.
Louis : Ton radeau c'est du suicide pur et simple. Tu creveras en mer après avoir dérivé pendant des semaines.
Lex, s'emportant : Tout ce que je veux, c'est quitté cette île ! Et comprendre ce qui s'est passé !
Louis : Ce qui s'est passé ? Il y a pas trente six solutions. Il y en a que trois. Ou ton père a programmé votre mort à tous les deux, ou Helen a agis seule, ou elle était de mèche avec Lionel. Enfin pourquoi est-ce que tu veux retrouvé une famille aussi tordu ?
Lex, qui en a marre : J'ai pas envie de passer ma vie ici.
Il se dirige vers le tas de bois.
Louis se dirige vers Lex qui commence à travailler.
Louis : Parce que tu trouves que ce qui t'attend là-bas c'est mieux ? Ouvre les yeux ! Ce qui t'arrive est un don du ciel...
Lex, postillonnant : Tu vas la fermer !
Louis : Pas une calamité. Tu touche à l'essence même du bonheur, une vie épurée de toute ces futilités.
Louis pose la main sur l'épaule de Lex.
Louis : Maintenant aux yeux du monde, tu es mort et enterré.
Il commence à caresser l'épaule de Lex.
Louis : Laisse le vieux Lex reposer en paix.
Lex regarde dans le vide, moitié enragé, moitié penseur.
CIMETIERE DE METROPOLIS
Nous voici aux funérailles de Lex. On change totalement d'ambiance, en passant du visage lacéré et rageur de Lex à la retenue et la sobriété parfaite du cimetière de Métropolis. On peut voir la stèle funéraire de Lex, portant juste les caractères "Lex Luthor". Il n'y a pas de dates.
Lionel s'adresse à la foule réunie dans la stèle, sous un noir soleil d'automne.
Lionel : Rien n'est plus cruel et douloureux pour un père que de perdre l'un de ses enfants.
Gros plan sur Jonathan et Martha, qui sont dans l'assistance, et qui semblent touchés par les paroles de Lionel.
Lionel : Les dieux avaient donnés à Lex la stature d'un grand homme...
Le travelling passe des Kent à Lana, qui se tient à côté d'eux, toute vêtue de sombre.
Lionel : Vu sa jeunesse, nous n'avons pu qu'entrevoir l'ébauche d'un avenir prometteur. Un jour c'est certains, il aurait brillé là-haut, ou à son zénith. Si la mort ne l'avais pas...
Lionel a du mal à retenir ses sanglots
Lionel : fauché...aussi tragiquement.
Lionel se retourne vers la stèle où sont épinglées des fleurs blanche.
Le visage de Lana semble happé par les mots et l'émotion de Lionel. Pourtant, telle une prémonition, elle se retourne et voit à travers les convives vêtus de noir, seul à l'écart, à l'ombre d'une colonne, Clark. Pendant ce temps, Lionel continue son discours.
Lionel : Ce genre de cérémonie nous aide à tourner la page mais il reste trop de poids obscurs sur les circonstances de sa disparition. Des points qui je l'espère seront un jour élucider. Bien sur ce n'est pas ce qui le fera revenir. J'aurais poursuivis les recherches pendant des siècles s'il avait eu la moindre de chance de survie mais il est inutile de s'accrocher au passé.
Au fur et à mesure, la musique lancinante prend le pas sur les paroles de Lionel. Lana, elle, quitte les Kent et se dirige vers l'apparition qu'elle semble avoir vu. Mais malheureusement, lorsque sort enfin de cette forêt d'hommes et de femmes noirs, le lieu où se tenait Clark est vide.
Lionel : Au fond de moi, je sais que jamais je ne cesserai de chercher mon fils même si...
Une voix féminine se fait alors entendre.
Voix : Moi aussi.
Tout le monde se retourne, pour laisser apparaître...Helen ! Elle aussi est vêtue de noir, et elle porte à la main un bouquet de fleurs violettes. Lionel n'a plus du tout cet air triste qui a ému toute l'assemblée : la colère semble regagner son visage. Helen s'avance vers la stèle de Lex. Déjà, on entend des commentaires bas résonner dans l'assistance. Helen passe devant un Lionel médusé, et dépose son bouquet violet à côté de la fleur blanche sur la stèle de Lex.
Lionel, haineux : Si vous venez jouer les veuves et pleurer pour les paparazzis, je ne me gênerais pas pour vous y conduire.
Helen, avec le voile : Je viens rendre un dernier hommage à l'homme qui fut mari.
Lionel : Et bien, madame Luthor, vous m'excuserez mais je vais prendre congé avant que vous ne commenciez votre numéro.
Lionel laisse en plan tout le monde, et jette un dernier coup d'œil vindicatif à Helen.
METROPOLIS, APPARTEMENT DE CLARK
On voit Clark songeur dans un ascenseur. Il est complètement ailleurs, alors que le sol se dérobe sous ses pieds. Clark porte encore cette chemise noire, la même que celle que Lana a vu lors des funérailles de Lex.
La sonnerie retentit et la porte de l'ascenseur s'ouvre... sur Chloé qui regarde par une fenêtre à l'intérieur de l'appartement de Clark, pour voir si celui-ci n'est pas à l'intérieur.
Chloé : Ah Clark ! Il faut que je te parles de quelque chose...
Clark la coupe très violemment en s'avançant vers elle, Chloé recule.
Clark : Je croyais t'avoir dis de ne jamais revenir ici ! Qui d'autre sait où j'habite ?
Chloé : Personne...j'ai rien dit, j'ai tenu ma promesse ! Mais, il fallait que je te vois.
Clark, ouvrant la porte : Je n'ai pas le temps.
Chloé, se faufilant alors que Clark referme la porte sur elle : Oui, et bien je rentre quand même. Mais à quoi tu joues ? Depuis que tu es à Métropolis, tu n'es plus la même personne.
Clark : Oh, et pourtant c'est bien moi.
Chloé : Ouais et bien, entre le Clark des villes et le Clark des champs, je préfère le second.
Chloé fait un tour sur elle-même en admirant l'appartement.
Chloé : D'abord, comment tu peux te payer tout ça ?
Clark, en remontant les manches de sa chemise : Pourquoi ça t'intéresse ? C'est pour ta chronique ? Tu veux mon histoire en exclusivité ? C'est peut-être pour ça que tu ne vends pas mèche ?
Chloé : C'est toi qui voulait que je garde le secret, c'est pour ça que je n'ai rien dit.
Clark paraît maintenant plus narquois.
Chloé : J'espérais que tu te ressaisirais et que c'était juste une mauvaise passe mais Smallville va te rattraperas. D'autres que moi te cherchent.
Clark : Smallville pour moi, c'est du passé.
Chloé : Oh, du passé ?
Clark s'assoit dans le fauteuil où il parlait avec Morgan Edge.
Chloé : C'est pour ça que tu porte toujours la bague du lycée ?
Il semble que Chloé ait touché Clark dans le vif. Il paraît plus sérieux et commence à tripoter la bague autour de son doigt.
Chloé : Un jour ou l'autre, quelqu'un viendra sonner chez toi.
Clark : Il y a peu de chance.
Chloé : C'est ce que tu crois. Mais tu feras moins le malin le jour ou Lana se pointera ici, ou ton père ? Quelle explication tu leur donnera ?
Clark : Je n'ai pas de compte à rendre. Je n'ai pas à me justifier !
Chloé : Clark ! Lana est effondré ! Tes parents sont en train de perdre la ferme.
Clark : Ca ne me regarde pas !
Il se lève.
Clark : Ils font ce qu'ils veulent, Chacun sa vie. !
Chloé : Je te signale que c'est toi qui a choisi de t'exiler ! Tu es parti pour fuir tes problèmes !
Clark commence à se tordre de douleur, il porte les mains à sa poitrine : sa marque se manifeste à nouveau.
Chloé : Oh, pas par grandeur d'âme, non ! Par lâcheté !
Il l'empoigne violemment.
Clark, hurlant de douleur et de colère : Maintenant, tu dégage. Si tu dis à qui que ce soit où j'habite, j'irais m'installer si loin de Métropolis que personne me trouveras jamais !
Chloé se retrouve acculée entre Clark et le mur. Elle repousse Clark.
Chloé : Tu n'es plus le même, je ne te reconnais plus !
Clark : Dehors !
Cette fois-ci, Chloé a vraiment peur. Elle s'en va rapidement de l'appartement de Clark. Celui-ci referme la porte, et déchire sa chemise : comme on peut s'y attendre, la marque est rougeoyante. Elle le brûle. Clark se retrouve par terre et sous la douleur, il enlève à nouveau la bague. Mais il a plus de mal que la première fois : la bague semble résister : Clark déguste ! Finalement, la bague cède, et avec elle la douleur provenant de la marque. Clark halète, les yeux gagnés à nouveau d'une terreur mêlée à un désespoir profond.
MANOIR DES LUTHOR
Helen entre à l'intérieur du grand salon. Elle est complètement habillée de rouge : fini la robe noire de veuve ! Elle tient dans chaque main deux ou trois sacs de magasins. Il est clair qu'elle revient de faire du shopping. Alors qu'elle s'avance au milieu de la salle, on aperçoit derrière elle et à l'étage, confortablement installé dans un fauteuil, Lionel qui commence lentement à applaudir. Le visage d'Helen apparaît dans la lumière, seul un vague sourire moqueur semble répondre à ces échos d'ironie.
Helen se retourne et fait face à Lionel, qui n'a pas fini d'applaudir.
Lionel : Au mileu de toute cette sombre affaire, quel grand moment ce numéro de veuve et pleuré, jouer à la perfection par le docteur Helen Bryce dans sa première apparition publique depuis son repêchage spectaculaire par les sauveteurs.
Helen, avec un sourire narquois : Je vous demanderais de sortir de chez moi.
Lionel, se levant: Nous sommes en famille alors cesser de jouer la comédie. Et ce Manoir n'est pas encore tout à fait le votre !
Helen : J'imagine que vous n'êtes pas venu pour me présenter vos condoléances.
Lionel : Je ne présente pas de condoléances à une meurtrière.
Helen : Je n'ai pas tuer Lex !
Lionel, moqueur : Oh oh ! C'est vrai, voyons voir ! Attendez que je me souvienne de votre version concernant ces évènements déchirants.
Il descend les escaliers.
Lionel : On vous a drogué, à votre réveille vous réalisé qu'on vous a dépouillé, et que le pilote a sauter en parachute, et comme il en reste qu'un pour deux ; très chevaleresque Lex vous l'offre bien volontier et fonce vers une mort certaine dans un avion en perdition. Ça ferait un formidable scénario.
Helen acquiesce avec toujours le même sourire.
Helen, jouant les manipulatrices et souriant tel un serpent : Vous m'avez embaucher pour espionner votre fils. C'est une information qui pourrait interesser la police.
Lionel, fou de rage : Vous avez tué mon fils ! Et je n'aurais de cesse que d'étaler votre duplicité au grand jour !
Helen ne répond que par un petit rire. Lionel fait mine de s'en aller, avant de se retourner une ultime fois.
Lionel : Une dernière remarque, les veuves noires sont peut-être de redoutables prédatrices, mais chaque prédateurs...est la proie d'un autre prédateur.
Lionel s'en va. Helen continue de sourire.
L'ÎLE PERDUE
Lex est en train d'enlever l'écorce d'un arbre. Sous cette écorce, se trouvent... des termites ! Lex les regarde avec envie, et là... bon appétit ! Lex mange à pleines poignées les insectes et semble se régaler !
Alors qu'il goûte pleinement à son bonheur, la tête en l'air, il entend un bruit sourd au-dessus de lui. C'est un avion ! Lex court à travers la jungle, pour enfin trouver un endroit où les branches et les feuilles vertes laissent place au ciel bleu. Effectivement, c'est un avion. Un gros, un Boeing au moins. Lex crie (on peut voir des bouts de termites à l'intérieur de sa bouche !)
Lex : Un avion ! Louis ! Louis ! Louis ! Louis ! Louis !
Lex déboule à toute trombe sur la plage. Il se saisit d'une branche et la trempe dans le petit feu qui brûle à côté de Louis.
Lex : Un avion ! T'entends ce que je te dis ?
Louis, restant assis : J'ai entendu, oui.
Lex : Alors, remue-toi un petit peu. C'est le premier qui survol l'île depuis des mois.
Lex pose sa torche près du grand tas de bois qui lui servait à construire son radeau. Louis quant à lui se lève.
Louis : C'est trop tard, il est parti depuis longtemps.
Louis prend la torche des mains de Lex, mais celui-ci résiste. Finalement, Louis balance la torche enflammée dans le sable.
Lex : C'est malin.
Lex s'énerve et à défaut de club de golf, il passe ses nerfs avec un gros bâton.
Lex : Tu peux être fier de toi !
Louis : Tu perds ton temps. Il ne nous verrons jamais de là-haut.
Lex : Je comprends. Tu ne veux pas que je parte !
Lex se lance sur Louis, mais celui-ci l'évite et l'envoie par terre. Il plaque son pied sur la gorge de Lex. Le visage de Louis n'a jamais autant reflété la folie.
Louis : Au fond de toi, tu sais bien que ta place est ici. Oh, tu peux ruer dans mes brancards mais il faudra bien que tu l'accepte un jour.
Lesx retire son pied.
Lex : Tu m'étrangle. Laisse-moi ! T'es complètement fêlé.
Louis sourit.
FERME DES KENT, LA GRANGE
Nous revoilà sur le continent. A la grange des Kents en particuliers. Clark est là, il semble faire un retour au source alors qu'il a retiré sa bague. Dans son loft, ses affaies sont mises dans des cartons. Il y trouve une photo encadrée. Dessus on y voit Clark et ses parents. Alors que Clark regarde avec une certaine tristesse cette photo, il entend la voix de ses parents en bas. Il les regarde caché dans l'ombre.
Martha : J'ai eue la banque au téléphone. Il veulent qu'on parte avant la vente aux enchères.
Clark s'éloigne pour écouter la conversation.
Jonathan : Finalement, c'est fou de voir qu'on peu caser toute une vie dans une simple camionette.
Jonathan empile des cartons dans le pick-up rouge.
Martha : Est-ce que Bill Ross est toujours d'accord pour qu'on stock nos affaires dans son garage ?
Jonathan : Oui. Il dit qu'on pourra les y laisser aussi longtemps qu'on voudra.
Martha : Oh, au faite ! Lana m'a donné les clés de l'appartement au-dessus de son café.
Jonathan : Génial.
Martha : Oui. C'est pas très grand.
Jonathan : Je sais.
Tout à coup Martha commence à sangloter et Jonathan l'a prend dans ses bras.
Jonathan : Ecoute, ne pleure pas Martha je t'en prie. Ça ira.
Martha, sanglotant : Je trouve ça tellement injuste. Cette ferme est dans ta famille depuis trois générations même quatre en comptant Clark.
Jonathan, ému : C'est triste, mais...
Ils sont tous les deux au bord des larmes.
Plan sur Clark, triste et désappointé....
Jonathan : Ce n'est pas la première fois qu'on trouve la vie injuste.
Ils s'assoient sur le coffre du pick-up.
Jonathan : Tu te souviens du jour ou...on a découvert qu'on pourrait pas avoir d'enfant ?
Martha acquiesce.
Jonathan : Ce jour-là tu m'as pris la main et tu m'as réconforter. Tu m'as dis que la roue finirais bien par tourner et...qu'on aurait d'autres moments de bonheurs. Et oui, des moments de bonheurs on en a eu...avec Clark. Hein, c'était bien. Maintenant, même si Clark ne revient plus, Martha Kent, je te promets que toi et moi on sera encore heureux ensemble. Tu verras.
Martha : D'accord.
Jonathan : Je te le promets.
Martha embrasse Jonathan.
Clark, triste, s'en va mais fait tomber au passage la photo. Les parents entendent le bruit assez fort et se précipite à l'étage.
Martha : Clark !
Martha et Jonathan monte dans le loft ou était Clark à l'instant.
Martha : Clark ! Clark !
Il a disparu. Jonathan ramasse la photo.
Martha se penche à la fenêtre du loft et hurle de douleur.
Martha : Claaaarrkkk !!!
Jonathan rejoins Martha à la fenêtre du loft.
TALON
Lana s'apprête à partir, elle a à la main des affiches sur lesquelles on voit une photo de Clark et une légende : « Avez-vous vu ce garçon ? »
Chloé est au bar. La serveuse lui montre Lana du doigt.
Chloé, à la serveuse : Merci.
Elle vient à Lana.
Chloé : Lana, oui, au sujet de Clark. Excuse-moi de t'avoir imposé ma vision des choses, j'ai été un peu lourde.
Lana : T'inquiète, c'est pas grave. Chacun agis avec Clark comme il le sent.
Chloé : Oui, moi en général j'ouvre mon parachute affectif et je fais comme s'il ne c'était rien passé. C'est devenu une habitude à force de me faire larguer.
Lana : Je ne le laisserais pas tomber sans me battre. Je ne ferais pas comme autrefois.
Chloé : Comme autrefois ? Quelle autrefois ?
Lana : Le jour ou il est parti, il voulait m'emmener avec lui. J'ai refuser mais, il n'en serait peut-être pas arriver là s'il avait eu près de lui quelqu'un...comme moi.
Chloé : Non Lana. Clark ne peut-être sauver malgré lui.
Lana, émue : Je...je l'aime !
Elle regarde Chloé, gênée.
Chloé : Je sais...ne crois pas que ça me fasse souffrir. Ça fait longtemps que c'est plus un scoop.
Lana sourit.
Lana : Heu...je l'ai aperçut hier. Pendant quelques secondes à l'enterrement de Lex.
Chloé, avec un air concerné : T'es sûre ?
Lana, faisant le tour du bar pour s'en aller : Oui. Sûre et certaine ! Ça veut dire qu'il est encore à Métropolis. Alors, je vais y aller pour coller des avis de recherches.
Elle montre ses affiches.
Lana : Tu voudrais pas venir avec moi ?
Chloé, franchement mal à l'aise : Si tu veux...mais laisse tomber les affiches...
Chloé fait une grimace.
Chloé : ...je sais ou il se cache !
Lana, plus amusé du tout : Quoi ?
Chloé : Oh non, tu vas m'en vouloir à mort je le sens mais ça fait deux mois que je suis au courant. Des copains du Daily Planet m'avaient emmené en boîte, je suis tomber sur Clark, j'en revenais pas, j'ai pas oser lui parler et je l'ai suivi jusqu'à son appart.
Lana : Ça fait deux mois que tu sais où il se cache ? Je peux savoir pourquoi tu n'as rien dis à personne ?
Le ton monte un peu car Lana est furieuse.
Chloé : Je n'avais pas le choix, il disais que si on venait lui casser les pieds, il trouverait un endroit ou il aurait la paix.
Lana : Je te trouve gonfler de m'avoir demander de l'oublier.
Chloé : Il n'est pas dans son état normal, crois moi, il peut-être dangereux !
Lana : Bon, donne-moi son adresse !
Chloé : Je t'y amène.
Lana : Non, tu en assez fait ! J'irais seule.
Chloé ne sait plus où se mettre...
METROPOLIS, APPARTEMENT DE CLARK
Lana arrive à l'appartement de Clark. Elle hésite et redescend quand Clark arrive en moto.
Clark, sur sa moto, les lunettes de soleil et toujours le blouson en cuir : Tiens, une revenante ?
Lana : Une revenante qui te cherche partout ! Clark, rentre chez toi, quitte Métropolis !
Clark : Smallville pour moi, maintenant, c'est du passé !
Ils se regardent intensément. Clark toujours avec les lunettes de soleil. Lana se rapproche, le regard déterminé.
Lana : Je n'ai pas envie de te perdre une deuxième fois, c'est clair ?
Clark : Alors en scelle !
Elle hésite mais toujours aussi déterminée, elle monte à l'arrière de sa moto et ils s'en vont. Petit sourire de Clark au passage.
L'ÎLE PERDUE
Il regarde sa boussole, celle que Jonathan lui a donné le jour de son mariage. Il s'arrête près d'une petite mare. Il boit et se rafraîchit le visage. Soudain il voit dans la mare un bijou flotter, un collier en diamant représentant deux L superposés. Il le tire et au bout de ce collier, sort de l'eau.....un squelette ! Lex hurle en sursautant et lâche le cadavre. La surprise passée il reprend le squelette et voit que le cadavre a eu le crâne fendu.
Louis : Lex ?
Son compagnon de galère arrive.
Louis : Alors, il te plaît mon paternel ?
Lex, la voix tremblante : Tu lui as fondu le crâne ?!
Louis : Oui c'était inévitable. On était arrivé au stade ou c'était lui ou moi § Tu comprends dans la vie c'était un homme riche et puissant. Un homme qui passait sa vie à me critiquer. Je n'étais jamais bien pour lui. Il prenait plaisir...
Il fait claquer la machoire du squelette avec sa machette.
Louis : ...à me rabaisser pour un oui ou pour un non, à m'humilier, à broyer mon Ego.
Il regarde Lex avec des yeux un peu dans le vide et très inquiétants.
Louis : J'ai cru...j'ai cru trouvé en toi mon âme soeur.
Lex, hurlant : Non Louis, non, tu n'es qu'un malade ! Un psychopathe !
Louis, calmement : Lex, tu n'as pas encore compris ? Je suis ta part d'ombre !
Il se jette sur Lex pour tenter de le trancher avec sa machette. Lex s'enfuit sous les hurlements de Louis.
Louis : Leeeex !
METROPOLIS, L'ATLANTIS
On retrouve Clark et Lana qui arrive à l'Atlantis ( la boite de nuit ). Ils croisent une serveuse.
La serveuse : Salut Kal ! Ça va ?
Ils passent.
Lana : Pourquoi tout le monde t'appellent Kal ?
Clark : J'ai changé de nom pour être tranquille.
Lana, passant devant lui et l'arrêtant : Clark. Clark ! J'ai passé trois mois à me faire du soucis pour toi et pendant ce temps, tu écumais les boîtes de nuit ?
Clark, souriant : J'adore quand tu te mets en colère.
Et il repart la prenant par la main.
Lana : Clark, tes parents sont dans le calvaire...
Ils arrivent au bar.
Clark : Lana, si tu me prends encore la tête avec ce bled, je te réexpédie là-bas ! Je croyais qu'on était là pour s'amuser ?
Barman : Ça va, Kal ?
Clark : Ouais, ça va et toi ?
Lana prend la parole.
Lana : Oui, excuse-moi. Je vais aller me remettre du blush.
Elle tente de partir aux toilettes mais Clark la rattrape par le bras.
Clark : Pour quoi faire ? Tu es très jolie comme ça.
Il l'embrasse et le baiser devient vite passionné.
Clark : Si tu savais comme je suis content que tu sois là.
Lana, avec ses yeux d'amoureuse inquiète : Moi aussi.
Puis il la relâche. Elle part.
Lana : Je reviens.
Le barman sourit en voyant Clark.
Barman : C'est pour celle-là que tu te réservais ? J'admet qu'elle vaut le coût.
Elle prend son téléphone et appelle les Kent.
FERME DES KENT
Jonathan : Allo ?
ATLANTIS
Lana : Monsieur Kent, j'ai retrouvé Clark !
FERME DES KENT
Jonathan : Lana ? Où es-tu ?
ATLANTIS
Lana : Dans une boîte de nuit à Métropolis, l'Atlantis. Il a une attitude très étrange.
FERME DES KENT
Jonathan : Lana, écoute moi attentivement. Clark est très perturbé donc pas d'imprudence surtout. Je prend ma voiture et je te rejoins. Et s'il veut s'en aller n'essaye pas de l'en empêcher.
ATLANTIS Lana : Oui, d'accord.
Lana se retourne et Clark est là.
Clark : A qui téléphones-tu ?
Sourire aux lèvres, il prend le téléphone.
Clark, souriant : Allo ? Qui es-ce ?
FERME DES KENT
Jonathan : C'est moi, Clark. C'est ton père.
ATLANTIS
Clark : Ah c'est toi ? Ça va à la ferme ?
FERME DES KENT
Jonathan : Clark, je veux que tu saches que tu peux compter sur nous. Nous t'aimons. Je t'en prie rentre à la maison...
ATLANTIS
Clark : Tu veux que je rentre ? Oh, arrête un peu de ressasser le passé. Refais ta vie, moi je refais la mienne. Ne joue pas les hypocrytes. Vous êtes beaucoup mieux sans moi.
FERME DES KENT
Martha : Non Clark...
Jonathan : Mon garçon, tu sais que c'est faux.
Tous deux sont très touchés par les paroles de Clark.
ATLANTIS
Clark, hurlant: Je ne suis pas votre fils ! Vous n'êtes pas mes parents ! On est rien l'un pour l'autre ! Et on ne le sera jamais !
Clark jette le téléphone et va pour partir furieux.
Lana, l'interceptant et lui disant furieusement et tristetement : Clark ! Tes parents t'aime plus que tout, pourquoi tu les fais souffrir ? Et moi aussi je t'aime.
Clark : Et ceux que tu aimes, tu as pour habitude de les trahirs ?
Il part et laisse une Lana épuisée.
FERME DES KENT
Jonathan et Martha sont effondrés.
Jonathan, tenant toujours le téléphone : Il faut que je le ramène.
Martha : Je ne vois pas comment. S'il te vois, au mieux il s'enfuira ou pire il te cognera dessus. On est dans une impasse...
Jonathan, la coupant : On a plus le choix. Écoute, si je ne tente rien maintenant, on le perdra peut-être pour toujours.
Il l'embrasse et s'en va laissant Martha seul et inquiète.
FERME DES KENT, LA GRANGE
On le retrouve dans la grange où il va chercher la clé du vaisseau, toujours cachée dans la boîte à outil.
METROPOLIS
Clark se rend chez Morgan Edge, s'installe sur une chaise les pieds sur la table.
Edge : Je me réjouis de voir que vous avez reconsidérer mon offre. Puis-je savoir pourquoi ce revirement ?
Clark : Mon passé m'a rattraper. Je me dis que le mieux serait de disparaître.
Edge : Alors, vous êtes libre ?
Clark s'assoit sur une chaise mettant ses pieds sur la table.
Clark : Oui. Cette fois je suis libre comme l'air.
Edge : On vous a ouvert un compte aux îles Caïmans. Voici la somme qu'on s'est permis de vous crédité.
Edge lui donne un chèque qui fait siffler Clark.
Clark : Vous ne lésiner pas sur les zéros.
Edge : Oh, croyez moi ça les vaut. Vous vous introduirez dans un immeuble sécuriser. Le bureau qui m'interesse se trouve au sixième étage. Il y a là un objet de grande valeur. Il est à l'intérieur d'un coffre fort en titane inviolable. Inviolable pour de simples mortels.
Clark : C'est de l'argent facilement gagné.
Les deux gardes de Morgan Edge se regardent.
Edge : Je ne vous ai pas encore dit de quel immeuble il s'agissait.
Clark enlève ses pieds de la table et se redresse.
Clark, tout sourire : Luthorcorp Plaza. Je dois m'introduire dans le bureau de Lionel Luthor ?
Edge : Cela vous pose un problème ?
Clark, toujours souriant : Non. Je m'en réjouis d'avance.
L'ÎLE PERDUE
On retrouve Lex pourchassé dans la nuit par Louis le psychopathe.
Louis : Leex ? Leex ? Lex ? Leeex ?
Il se gratte le dos avec son arme.
Louis : Je connais chaque centimètres de cette île. Où est-ce que tu te caches ?
Lex s'enfuit mais se retrouve devant le feu de camps, face à Louis.
Lex : Ahh !
Ils se battent et Lex prend le dessus et s'acharne sur Louis à coup de machette en hurlant :
Lex : Arh ! Je ne me laisserais pas tuer !
Alors que Lex est en pleine furie, un homme type jamaïcain arrive derrière avec une lampe torche.
Le type : Hé, monsieur ?
Lex commence à se retourné.
Le type : Qu'est-ce qui se passe ?
Lex, le visage maculé de sang : Ah...non ! C'est lui, il s'est jeté sur moi. Il est devenu dingue ! Je n'avais pas le choix, c'était lui ou moi ! Alors, je l'ai tué !
Le type, baissant la torche : De qui vous parlez ?
Lex, se retourne pour montrer Louis : De lui, là ! Regardez...
Et là....rien, il n'a par terre en lieu et place du corps, un tas de broussailles. Lex n'a plus qu'un bâton a la main.
Le type : Vous voyez bien qu'il n'y a personne.
Lex, se jetant sur ce qu'il croyait être le corps : Non, non...Louis !
Le type : La solitude vous a fait perdre la tête. Vous avez halluciner. Vous avez de la chance que mon capitaine ai vu votre feu.
Lex : Non, il était là. J'ai pas halluciner. Il était bien réel. Vous l'avez vu comme moi ? J'ai pas inventer !
Il est totalement affolé et hystérique..
GROTTE KAWATCHES
On retrouve Jonathan dans les caves indiennes. Il vient avec la clé du vaisseau avec l'intention de la mettre dans l'emplacement disparu. Voyant ceci, Jonathan devient furieux, il frappe dans le mur.
Jonathan, très fort et parlant les yeux en l'air.
Jonathan : Il n'était pas encore prêt ! Mais non, il a fallu que vous le poussiez quand même ! Vous traitez toujours les vôtres comme ça ? Pas étonnant que vous vous soyiez tous auto-détruits.
Et il jette la clé par terre en s'en allant. La clé, par terre, se met à sonner et les symboles s'allument. Elle se soulève, l'encoche dans le mur s'ouvre et la clé va se mettre dedans. Jonathan s'en rend compte et s'approche. Le trou s'ouvre comme contre Clark et le Dr Walden. Un rayon sort et Jonathan se retrouve pris par 3 faisceaux de lumières. Il hurle.
Une ambiance très spaciale et SF ! Une voix se fait entendre :
La voix : Je m'appelle Jor-El, je suis le vrai père de Kal-El.
Jonathan : D'abord il s'appelle Clark Kent et c'est moi qui l'ai élevé. Alors c'est moi son père.
Jor-El : Vous avez rempli votre fonction dans la destinée de Kal-El.
Jonathan : Sa destinée, c'est lui même qui choisira.
Jor-El : Vous ne pouvez pas mesurer la porter colossale de sa destinée. Kal-El vient de passer son premier test... nous voulions voir s'il était prêt à entamer son voyage.
Jonathan : Il est trop jeune, il a besoin de plus de temps.
Jor-El : La première phase de son voyage est presque achevé. Cela n'aurait aucune conséquence s'il revenait chez vous, pour le moment.
Jonathan : Vous pouvez le faire revenir ?
Jor-El : Si vous voulez le récupérer, c'est à vous d'aller le chercher.
Jonathan : Ouais, sauf que ça sert à rien. Il est bien trop fort pour moi.
Jor-El : Est-ce que vous prêt à tout sacrifier pour le récupérer ?
Jonathan : Bien sûr. Pour mon fils, je ferais n'importe quoi.
Les rayons s'intensifient et Jon hurle, on le laisse dans un rayon immense et puissant.
METROPOLIS, BUREAU DE LIONEL
Clark rentre par le toit dans les bureaux de LuthorCorp. Il rentre dans le bureau de Lionel
Il détruit les gonds et la fermeture du coffre-fort. Il y récupère une petite boîte argentée, tout en souriant devant la facilité de la tache. Quand il repart, il se retourne et se retrouv aucune en face de son père.
Jonathan : Bonjour Clark !
Clark, un peu étonné mais toujours ce petit sourire aux bout des lèvres.
Clark : Oh, Jonathan Kent ! C'est nouveau, tu sors le soir maintenant ?
Il continue de rire et devient plus sérieux.
Clark : Qui t'a dis que j'étais là ? Hein ? Tu l'as su comment ?
Jonathan : Par ton père biologique.
Clark, se rapprochant de son père : Vous travaillez ensemble, alors ? C'est touchant. Mais tu as fais le déplacement pour rien, je n'écoute personne.
Il se dirige vers la porte. Jonathan le stoppe.
Jonathan : Clark, attend !
Clark s'arrête impressionné.
Jonathan : Laisse tomber toutes ces bétises, mon garçon. Reviens à la maison avec ceux qui t'aimes.
Clark sourit, tapote l'épaule de Jon puis tout d'un coup tape plus fort envoyant son père s'écraser contre le mur, 3 m plus loin. Jonathan est étalé par terre.
Clark : Tu aurais mieux fait de rester à Smallville.
Quand il regarde son père par terre, il voit Jonathan relever la tête le visase franchement pas appeuré. Clark est pour le moins surpris de voir se lever son père sans une égratignure et le regard plus décidé que jamais.
Jonathan : Mon garçon, je te ramène avec moi de gré ou de force...
Une expression d'étonnement ironique sur le visage de Clark et soudain Jonathan surgit sur lui. Pris par la vitesse, les deux passent par la fenêtre et chute du haut de l'immeuble LuthorCorp...
À Suivre...
Fin de l'épisode