L'épisode commence par un écran noir sur lequel est inscrit en lettres blanches l'expression "Trois mois plus tard. Nous entendons Chloé parler.
Chloé, voix off : Je ne sais même pas par où commencer. J'imagine que tu as des millions de questions et j'ignore combien de réponses je pourrais te fournir.
L'image de Chloé apparait, et la caméra recule pour nous faire comprendre qu'il s'agit d'une vidéo de la jeune fille diffusée sur un écran
Chloé : Si tu vois ça, ça signifie sûrement que je suis morte.
La caméra poursuit son recul et on réalise qu'il s'agit d'un écran d'ordinateur
Chloé : Tu es ce qui m'est arriver le mieux dans ma vie, et si je ne l'ai pas assez dit avant, je tiens plus à toi que tu es capable de l'imaginer.
La caméra recule encore et l'on voit une femme assise face à l'écran, de dos dans un premier temps, puis filmé de loin ensuite. C'est à ce moment là que l'on réalise que la scène se déroule à La Torch. La voix de Chloé poursuit
Chloé : S'il te plaît, trouve qui a fait ça Clark.
La caméra revient sur le visage de Chloé en une courte pause
Chloé : Y a que toi qui puisse y arriver.
La caméra nous montre alors la jeune fille qui regarde l'écran, avant de revenir sur le visage un peu triste de Chloé que l'on voit s'approcher de l'objectif qui la filmait : elle lève le bras et coupe l'enregistrement. On ne voit plus que de la neige sur l'écran... La jeune fille qui regardait la vidéo semble troublée, et émue.
Smallville, une route, la nuit
Le temps est à l'orage et le tonnerre gronde. On voit une voiture de type 4x4 rouler sur une route mouillée. A l'intérieur, la jeune fille qui était à La Torche est au téléphone, son portable collé à l'oreille. Elle semble agacée
Jeune fille : K-E-N-T, Kent ! C'est une ferme. Ils ont des adresses les gens par ici ?!
Elle boit du café qu'elle a dans une tasse
Jeune fille, agacée : Ecouter, le dernier petit génie que j'ai eu en ligne a tenu à me faire tourner à droite sur la route 31 et je suis perdue maintenant !
Pause pendant qu'elle écoute ce qu'on lui dit. Elle regarde autour d'elle.
Jeune fille : Oh, il y a un bon millions de plantes de maïs oui.
Il y a un éclair dans le ciel, et la jeune fille crie. Elle regarde ensuite son portable qui s'éteint, n'ayant plus de réseau. Elle replie le clapet du portable
Jeune fille, agacée : C'est génial !
Elle rabat le pare-soleil où elle récupère une cigarette qui y est glissée, et se regarde dans le petit miroir du pare-soleil tout en portant la cigarette à sa bouche
Jeune fille, à elle même : Si jamais tu fume ça, tu vas t'en vouloir toute la nuit, alors ça suffit.
Elle pose la cigarette et se tourne vers son sac à main pour y prendre quelque chose. Un éclair frappe soudain la route juste devant sa voiture. En hurlant, elle perd le contrôle du véhicule et se déporte vers le champ de maïs en bord de route où elle finit sa course en arrachant la végétation. Elle lève les yeux au ciel, puis parait intriguée. La caméra nous montre les nuages menaçants ou subitement, trois éclairs zèbrent l'atmosphère avant de frapper le sol en avant de sa voiture, comme s'ils se réunissaient en un endroit unique. Elle plisse les yeux en observant où la foudre est tombée. A cet endroit précis, une sorte de bulle d'énergie se forme, sous son regard ahuri, bulle qui crève en projetant une onde de force lumineuse. La jeune fille crie lorsque cela frappe sa voiture, accumulant dessus des tiges de maïs. Tout est calme ensuite. On entend que le clignotant de sa voiture. La caméra fait un plan par dessus le véhicule, et on découvre une zone juste devant la voiture où le champ est dévasté, carbonisé. De nombreux petits foyers flambent encore, parcouru par des éclairs qui forment un "S" avant de disparaîtrent. Au milieu de cette zone se trouve un corps humain nu
La jeune fille relève la tête dans sa voiture, lentement, et regarde. On voit la portière conducteur du véhicule s'ouvrir et elle descend, respirant vite. Un plan de la caméra nous montre le corps d'un homme nu, toujours au même endroit. La jeune fille s'avance précipitamment
Jeune fille : Oh, mon dieu !
L'image nous révèle que l'homme allongé est Clark puisque son visage apparait. Ses yeux s'ouvrent lorsqu'il entend parler la jeune fille. Il se redresse, lui faisant dos. La jeune fille ne sait pas trop ce qu'il se passe.
Jeune fille : Est...est-ce que ça va ?
Clark ne répond pas, ne se tourne pas.
Jeune fille : Comment tu t'appelles ?
Clark : Je n'en sais rien.
La jeune fille s'approche lentement.
Jeune fille, s'avançant : Il faut que je te conduise à l'hôpital.
Clark, de dos : Je vais bien.
Jeune fille : Tu as été frapper par la foudre, tu es nu comme un ver et, et tu ne te souviens pas de ton prénom. Elle est bizarre ta définition «d'aller bien».
Clark se tourne vers elle. Surprise, la jeune fille essaye de regarder ailleurs.
Jeune fille, à elle même : Heu...tu fixe ses yeux...
Clark la dévisage intrigué.
Jeune fille : J'ai un plaide dans le coffre. Ne bouge pas, je reviens tout de suite.
Elle s'éloigne vers sa voiture. La voix de Clark l'arrête et la fait se retourner.
Clark : Attend !
Pause.
Clark : Qui es-tu ?
Avec un demi sourire, la jeune fille lui répond.
Jeune fille : Loïs, Loïs Lane.
La caméra nous montre le visage impassible de Clark.
GENERIQUE
Égypte
L'image est noire, puis on entend un bruit de pierre avant de voir une sorte de cercle lumineux. On comprend alors que la scène est filmée depuis l'intérieur d'une cavité dont on est en train d'extraire la pierre qui l'obture. On voit apparaitre la tête d'un viel homme enturbané qui parle en arabe, avant de se retourner vers d'autres hommes derrières lui, habillés comme lui, hommes qu'il appelle en arabe. L'image nous montre ensuite le viel homme devant un pur de pierres, une piochette à la main, rejoint par ses camarades qui l'aident à ouvrir un peu plus la cavité d'où est extraite une statuette égyptienne semblant représenter le Dieu Horus/Râ. Le vieil homme la brandit, et tous se mettent à scander "Allah est grand!" La caméra zoome sur la statuette.
On voit Lex, tout de blanc vêtu, arriver en courant par une galerie ancienne, suivi par deux hommes en costumes noirs. Il s'arrête en découvrant la scène. Le vieil homme se met à genoux et lui offre la statuette. Lex semble fasciné et ravi. Il observe l'objet, avant de le retourner. Au dos de l'artefact, on distingue des symboles. Le regard de Lex se fait intrigué. Il frotte la statuette pour enlever la poussière des symboles et sourit : les inscription sont les mêmes que dans la grottes Kawatches.
Smallville Médical Center
Loïs sort d'un ascenceur où elle est avec Clark, enveloppé d'une couverture rouge. Le jeune homme ne la suit pas et elle doit le sortir de l'ascenceur avant que celui-ci ne se referme.
Loïs Lane : Allez, suis moi...
Clark : Pourquoi on est là ?
Loïs Lane : Pour que tu sois examiné.
Clark : Je vais bien.
Ils avancent.
Loïs Lane : Tu sais combien de personnes sont frapper par la foudre chaque années ? Quasiment aucune. Tu sais combien y survivent ? Encore moins. Et tu sais combien sont sauvés par des conducteurs perdus ? Zéro. Alors pour l'instant, tu as de la veine, plaint toi un peu moins et s'il te plaît avance plus vite.
Elle s'arrête à un comptoir et parle à un soignant.
Loïs Lane : Esxusez-moi. J'ai quelqu'un qui a besoin d'aide d'urgence.
Le soignant s'approche avec des papiers.
Soignant : Remplissez les formulaires d'admissions avec le papier de son assurance.Loïs Lane : Il y a un problème, je ne sais pas qui il est et...
Elle se retourne vers Clark qui s'est éloigné pour observer la pièce où il se trouve.
Loïs Lane : ...Et il n'en sais rien non plus. Il est amnésique. Alors, je le remet à vos bons soins. Je vous offre le plaide.
Elle fait ensuite mine de s'en aller sur un dernier regard à Clark. Le soignant l'arrête au vol.
Soignant : Hé, hé, est-ce que ça a l'air d'être un refuge pour chiens errant ?
Loïs le toise en faisant la moue.
Soignant : Vous allez devoir rester jusqu'à ce qu'on trouve une personne pour l'identifier.
Il lui donne le formulaire. On voit Clark se regarder dans un miroir.
Soignant : C'est le règlement de l'hôpital.
Clark s'approche d'une statue représentant un ange.
Loïs Lane : Ecoutez, j'ai déjà joué les bons samaritains, mais je ne peux pas être responsable de ce garçon.
Soignant : C'est trop tard. Je vais appelé un policier qui prendra votre déposition.
Clark est toujours devant la statue de l'ange. Sa couverture glisse et il se retrouve nu devant tout le monde. Une grand-mère qui est dans le couloir n'en revient pas, ce qui attire l'attention de Loïs et du soignant.
Loïs Lane : Je crois que vous devriez lui trouver des fringues avant.
La petite mamie du couloir sourit jusqu'aux oreilles alors que Loïs, souriant ironiquement rend le formulaire au soignant.
Paris
Une vision de la Tour Eiffel vue par dessus un toit... la caméra descend et nous montre une "rue de Paris" animée avant de terminer sur Lana qui prend en photo deux jeunes écolières en uniforme, en s'agenouillant.
Lana : Merci.
Les jeunes écolières s'éloignent, Lana se redresse, et on peut voir derrière elle un kiosque d'annonces typiquement parisien où s'étale la une du magazine Forbes montrant Lex Luthor, accompagné de ce titre : "Le sauveur de Luthorcorp ?"
Lana, souriante, s'éloigne ne donnant un coup d'oeil à cette affiche. Elle marche dans la rue, se retourne sur des garçons qui la sifflent et lui sourient, puis rentre dans un jeune homme qui arrive face à elle. Ils restent face à face tout au long de la scène.
Jeune homme : Oh whoua, excuse-moi...tu es américaine, non ?
Lana : Oui.
Jeune homme : Génial ! Je peux te demander un service ?
Lana : Oui, bien sur, tant que je ne risque pas d'être arrêter.
Jeune homme : Non. Je dois retrouver ma, ma petite amie ici. En faite, ce n'est pas vraiment ma petite amie...même si on passe tout notre temps ensemble. On s'est rencontré il y a deux mois jour pour jour à se coin de rue et j'ai voulu acheté un truc pour marquer le coup, tu peux me donner ton avis ?
Lana : Si tu veux.
Jeune homme : D'accord.
Le jeune homme ouvre son sac à dos et en extrait un casque de mobylette, provoquant le regard un peu étonné de Lana.
Lana : Oh, je crois qu'elle ne s'attend pas du tout à avoir ce genre de cadeau.
Jeune homme : C'est pas très romantique, c'est ça ? Mais la première fois qu'on s'est vu, je passais par là sur mon scooter et je...je l'ai un peu accroché. Elle a cru que je voulais volé son porte-feuille. Alors elle m'a fais tomber, ça a rouvert une vielle blessure et elle a passer cinq heures avec moi à l'hôpital...alors ça créer des liens.
Lana : Ah oui, c'est un très violent coup de foudre.
Jeune homme : Oui. Moi je l'ai aimé immédiatement, mais je suis impulsif comme garçon.
Lana : Et qu'est-ce qu'elle éprouve, elle ?
Jeune homme : Je ne sais pas, elle ne m'a rien dit. Je crois que quelqu'un l'a fait souffrir, mais...peut-être qu'elle devrait en parler.
Le regard du jeune homme pour Lana se fait profond, inquiet et insistant. Lana reste étrange, puis sourit.
Lana : En tout cas, c'est une grande déclaration d'offrir un casque de moto.
Jeune homme : Hum, ouais...c'est pour un week-end en amoureux à Nice si....
Le regard de Lana s'éclair.
Jeune homme, souriant : ..si jamais ça l'interesse.
Ils se regardent un moment.
Lana : J'avoue que si un garçon faisais une chose aussi romantique pour moi, il faudrait que je l'embrasse...
Jeune homme : Ah oui ?
Lana : Oui...
Ils s'embrassent tendrement, puis se sourient.
Lana : J'adorerais partir à Nice avec toi, Jason.
Jeune homme : Joyeux anniversaire, Lana...
Ils s'embrassent tendrement. La caméra les survole.
Smallville Médical Center
Martha est en train de lire un livre à Jonathan qui se trouve dans le coma, relié à des machines.
Martha : Après le petit déjeuner, j'ai voulu qu'on reparle du mort et qu'on devine comment il avait été tué, mais Jim a refusé. Il a dit que ça porterait malheur et puis, il a dit aussi...
Un femme médecin entre.
Martha, continuant : ...que le mort reviendrai nous hanté.
Martha s'interrompt et se tourne vers elle.
Martha : Huckleberry Finn. C'est son livre préféré.
Elle s'avance vers le docteur qui s'adresse à elle.
Docteur : Martha, je voulais savoir si vous aviez pensé à ce que je vous ai dit.
Martha : Je ne veux pas qu'on débranche mon mari.
Docteur : Ça fait trois mois...il n'y a pas eu d'évolution...
Martha se tourne et regarde son mari un moment.
Docteur : Jonathan est cliniquement mort. Votre assurance a cesser de payer. Vous devez penser à l'avenir.
Martha : Mon avenir est coucher dans ce lit d'hôpital.
Voix cassée.
Martha : Je refuse de l'abandonner comme ça ! Vous ne savez pas à quel point je l'aime.
Emue, Martha retourne s'assoir auprès de Jonathan, lui prenant le bras, alors que le Docteur sort.
Dans une autre salle de l'hôpital, Loïs et Clark sont face à face : elle, assise sur une chaise près de la porte, et lui, habillé d'un pyjama, assis sur une table d'examen. Elle fouille son sac tout en le regardant, et lui, l'observe. Puis il se lève et s'avance vers la porte. Loïs se lève et lui barre le chemin.
Loïs : Non, attend ! On doit rester dans la chambre.
Clark : Je ne devrais pas être là.
Loïs : Oui, et ben...
Elle le reconduit à la table d'examen où il s'assoit.
Loïs : Je te signal que moi non plus !
Elle recule vers sa chaise où elle fouille son sac à main.
Loïs, chuchotant : Reste là...oui...
Loïs cherche dans son sac.
Loïs : Je suis venu à Smallville enquêter sur la mort de ma cousine. Elle s'appelait Chloé Sullivan. Tu l'as connu ?
Clark ne répond rien.
Loïs : Non, bien sur que non !
Elle sort une plaquette de médicaments et en prend un sous les yeux de Clark intrigué.
Loïs : Nicotine. J'ai arrêté de fumer. Il n'y qu'avec ces trucs la que je peux tenir.
Loïs va à la fenêtre, derrière Clark.
Loïs : J'ai commencé à quinze ans. C'est à cause de mon père. Il a dit que s'il me voyais fumer il me tuerais. Alors j'ai commencé en pleine crise d'adolescence et je n'ai rien pu faire. Aujourd'hui, je suis accro aux bonbons.
Elle revient vers la chaise après avoir fait le tour de la table.
Clark, impassible : Tu parles trop !
Loïs : Oui, c'est parce que les silences pesants me mettent mal à l'aise, et que tu n'assume pas ta part de conversation.
Sur un sourire, elle prend son portable et pousse une exclamation, avant de s'avancer vers l'horloge.
Loïs : Trois quarts d'heures et pas un médecin à l'horizon !
Elle fait dos à Clark.
Loïs : Si ça ne prouve pas le dénuement de la médecine de Province, je ne vois pas ce qu'ils feraient.
Clark s'est levé et avance vers la porte. Loïs se met devant lui.
Loïs : Oh, oh ! Où est-ce que tu vas ?
Clark : Je m'en vais.
Loïs, croisant ses bras, souriant : Il va falloir que tu me passes sur le corps pour ça.
Clark l'observe un instant, puis il la soulève en la tenant par les épaules, au grand étonnement de la jeune fille, et la pose sur le côté. Il sort, laissant Loïs étonnée, puis souriante, amusée.
Changement de lieu. On voit Martha prendre un café à la machine, alors que dans le couloir, au fond, on voit Clark marcher suivit par Loïs.
Loïs : Hé !
Entendant cela, Martha se retourne vers la voix et découvre que son fils marche dans le couloir. Ahurie, elle jette son café et se lance à la suite de son fils.
Martha : Attend ! Attend ! Attend ! Clark !
Loïs rattrappe Clark par le bras et montre du doigt la pièce d'où ils viennent.
Loïs : Ça suffit, stop ! Comment t'a fait ça ?
Martha arrive en courant et retourne son fils par les épaules.
Martha, folle de joie : Oui, c'est toi ! Oh, chéri !
Elle le prend dans se bras, puis s'écarte.
Martha : Je croyais t'avoir perdu pour toujours !
Clark : Qui êtes vous ?
Martha, décontenancée : C'est moi ! Ta maman !
Clark la dévisage sans aucune émotion. Loïs s'approche de Martha.
Loïs : Surtout ne le prenez pas mal. Il ne se souviens même pas de son prénom.
Elle serre la main de Martha.
Loïs : Loïs Lane. Je l'ai trouvé gisant dans un champs vers la route 31. Martha : Merci d'avoir aider mon fils.
Loïs : J'ai un faible pour les chiens errants et les garçons tout nu.
Martha la regarde, ne comprenant pas, fronçant les sourcils.
Loïs : Arg, désolé, ce n'est as ce que je voulais dire. La journée a été longue et ma dose de nicotine me manque.
Martha, à Clark : Allez viens mon chéri. On rentre à la maison.
Clark : Il faut que j'attende le signe.
Loïs : Je crois qu'un médecin devrait l'examiner. La foudre a du lui griller le cerveau.
Martha : Heu, heu...Loïs ? Je vous remercie, mais c'est un problème familiale.
Loïs, compréhensive, avec humour : D'accord. Alors je...je vais vous laissez.
Elle s'écarte à reculons se retourne et disparait. Martha se tourne vers Clark.
Martha : Je...je ne sais pas ce que tu as, mais tu dois revenir à la maison avec moi tot de suite.
Clark regarde ailleurs. Martha lui prend la tête entre ses mains.
Martha : Je t'aiderais si tu veux trouver le signe. Mais on doit sortir d'ici maintenant, d'accord ? Allez viens !
Elle l'entraine vers l'ascenceur qu'elle appelle. On voit ensuite Loïs sortir de la pièce où était son sac à mains et tomber sur le soignant l'ayant accueillit.
Loïs : J'ai refilé monsieur amnésie à sa mère. Et je n'ai pas entendu son nom...
Elle désigne Martha et Clark à l'homme. On les voit entrer dans l'ascenseur.
Soignant : C'est Martha Kent. Elle est ici tout le temps.
Loïs, surprise : Kent ?!
Gros plan sur elle.
Loïs : Comme dans Clark Kent ?!
Loïs court vers l'ascenceur.
Loïs : Attendez une minute ! Il faut que je...
La porte de l'ascenceur se referme, laissant Loïs à l'extérieur.
Loïs, soupirant : ...vous parle...
Désert égyptien
On voit une sorte de jeep rouler dans le sable parmi un paysage montagneux. Elle passe devant un panneau marqué "aéroport" A l'intérieur, Lex. Il semble mal en point, en sueur. Il a une malette sur ses genoux, il regarde sa montre. L'homme sur le siège passager se retourne et le regarde derrière ses lunettes.
Homme : La chaleur est trop forte pour vous, monsieur Luthor ?
Lex : Je ne veux pas qu'on sache que je suis venu ici.
La chaleur semble vraiment accabler Lex. On entend un bruit de papier.
Lex : Faite tout disparaître.
Il tend une enveloppe à l'homme aux lunettes, qui découvre une grosse liasse de billets dedans.
Homme : Vos empruntes disparaitrons comme dans du sable.
Lex le regarde, en sueurs. L'homme dit un mot en arabe au chauffeur et la route se poursuit. La voiture arrive vers un jet privé dont les moteurs se mettent en route. Lex monte à L'intérieur où il est accueillit par une femme aux cheveux longs en blouse blanche.
Docteur : Vous avez deux heures de retard !
Lex : Je sais bien que j'suis en retard, Docteur. Mais faut parfois courir des risques.
Il enlève sa veste et va vers l'arrière de l'avion, suivi par la doctoresse.
Docteur : Qu'est-ce qui peut valoir plus que votre vie ?
Lex : La vérité !
Docteur : Votre corps a subi une intoxication chimique très grave...
Ils arrivent dans une salle à l'arrière de l'avion où se trouve tout un matériel médical.
Docteur : ...qui aurait tué 99,9% des hommes. Alors, votre survie est un miracle.
Lex enlève sa chemise et s'allonge à demi-assis sur une table d'examen.
Lex : Epargez-moi le sermon.
Docteur : Je vous ai déjà expliquer que si votre sang n'était pas filtré toutes les soixante douze heures, vos organes internes finiraient par se nécrosés.
Le docteur branche de toute petites aiguilles sur des sites vasculaires implanté sur la peau de Lex (bras gauche - un au dessus de chaque pectoraux) Lex est essoufflé.
Docteur : Vous vivez en sursis, Lex. N'essayez pas de volé plus de temps.
Le docteur appuie sur un bouton et on voit du sang remonter dans les tubulures raccordées aux aiguilles.
Ferme des Kent, la grange
Clark et Martha gravissent les marches.
Clark, montrant la grange où ils sont : Comment s'appelle ce lieu ?
Martha : Ton père dit que c'est ta forteresse de solitude. C'est là que tu viens réfléchir et regarder les étoiles.
Clark regarde sans parler le télescope, et le globe terrestre... Martha prend un cadre et le tend à Clark.
Martha : Voilà quelques photos. Ça te rafraîchira peut-être là mémoire.
Clark saisit le cadre. C’est une photo de Lana et Chloé.
Clark : Qui sont ces jeunes femmes ?
Martha : Des amis qui t'aime.
Clark est toujours plongé dans la photos.
Martha : Tu te rapelles de ce qui s'est passé avant que cette fille ne te retrouve au milieu de ce champs ?
Clark : Je me sentais chez moi, là ou j'étais !
Martha : Non, Clark. C'est ici ta maison !
Clark regarde un autre cadre, avec la photo de Jonathan.
Clark : Je reconnais cet homme.
Martha, souriante : Oui, c'est ton père. Tes souvenirs reviennent.
Clark : Ce n'est pas mon père ! Il a voulu empêché ma renaissance.
Martha : Non, Clark. Il t'aime. Il a essayé de te sauver des griffes de Jor-El.
Clark : Il est mort de toute façon !
Clark lâche le cadre, qui se brise sur le sol, puis s’en va, laissant Martha seule et inquiète.
L’avion de Lex
Lex est allongé sur la couchette, et regarde pensivement la statuette du dieu égyptien, qu’il tient dans sa main.
Le pilote de l’avion : Accrochez-vous Docteur Vaughn ! Il va y avoir des turbulences.
L’avion se met soudain a trembler, et Lex lâche la statuette, qui tombe sur le sol, et se brise.
Lex : Non !
Lex se redresse, mais le Dr. Vaughn le force à rester allongé.
Docteur : Lex, non. Attendez, je vais le faire ! Restez allongé.
Lex la regarde s’agenouiller vers les débris, et saisir un morceau de cristal qui se trouvait dans la statuette. Lex saisit le cristal, qui se met à briller, l’aveuglant presque.
Ferme des Kent
Martha poursuit Clark dehors, qui avance d’un pas décidé.
Martha : Clark !
Soudain, un bruit strident se fait entendre, et Clark porte les mains a ses oreilles. Martha s’agenouille près de Clark, et le bruit cesse. Clark se relève soudain, et regarde droit devant lui.
Clark : Je suis Kal-El de Krypton. Le temps est venu d'accomplir mon destin.
Martha : Ton destin ? Ce sont les idées de Jor-El !
Martha attrape le visage de Clark.
Martha : Tout ça c'est à cause de lui.
Martha secoue Clark.
Martha : Je veux que mon fils revienne.
Martha frappe Clark de rage.
Martha : Rendez-moi mon fils, maintenant !
Clark/Kal-El : Clark Kent est mort !
Clark pousse violemment Martha. La scène passe au ralenti. Tandis que Martha tombe, Clark s’envole dans les airs. Martha se redresse sur un coude, et voit Clark disparaître dans le ciel, l’air surprise et inquiète en même temps. La caméra s’élève, et nous voyons alors Clark/Kal-El voler, voler parmi les nuages, puis parmi les étoiles.
Paris
Notre-Dame. Lana marche dans l’église, quand elle sursaute. Jason la prend par les bras, la plaque contre un mur et l’embrasse fougueusement. Lana met un terme a ce baiser.
Lana : Jason, ça suffit. On est dans une Cathédrale et j'ai un devoir d'histoire de l'art à terminer.
Jason : D'accord, mais ma copine m'invite dans une vieille crypte pour faire des recherches alors moi je croyais qu'elle avait un autre projet en tête.
Lana : Monsieur Teague, vous avez l'esprit mal tourné.
Jason : Mais j'ain un coeur pur, tu sais.
Jason essaye d’embrasser Lana, qui lâche un soupir et se détourne.
Jason : Attends, attends, attends, attends ! Viens j'ai trouvé ta victime.
Jason emmène Lana devant une tombe sur le sol.
Jason : Voilà ton devoir d'histoire de l'art, la comtesse Margarette Isabelle Thoreau. Il est écrit ici que c'était une princesse guerrière qui, qui a botté quelques fesses et brisée de nombreux coeurs.
Lana, souriant, l’air amusée : C'est la traduction exacte ?
Il rigole.
Jason : Non, je me suis dis que vous aviez beaucoup en commun, tu vois. Vous êtes toutes les deux fortes, toutes les deux contre les compromis, toutes les deux superbes.
Elle rigole.
Lana : Il faudrait qu'on travaille. La Cathédrale ferme dans une heure.
Jason : Je reste pas. J'ai un rancard à préparé pour demain.
Lana se retourne vers Jason, l’air surprise.
Jason : Une fille a oublié de me dire que c'était son anniversaire.
Lana : Mais qui te l'as dis alors ?
Jason : J'ai des sources hauts placées au Gouvernement. D'accord, j'ai filé vingt euros au secrétariat.
Lana : Jason je ne peux rien de...
Jason : Stop ! Pas un mot, ne parles plus et travaille plutôt. A propos, les festivités commenceront à dix heures demain matin au café «De Fleur».
Quelqu’un dit à Jason de se taire, et il s’en va en courant. Lana se met à rire.
Lana, souriante : D'accord.
Puis elle s’abaisse, devant la tombe, et sort un rouleau de papier de son sac. Lana pose la feuille sur la tombe, et avec un crayon, gratte sur la feuille pour décalquer la tombe. Le dessin de la comtesse apparaît lentement sur la feuille (une "vague" ressemblance avec Lana au passage, qui force Lana a s’arrêter quelques secondes, intriguée), ainsi qu’un symbole ressemblant à un signe du zodiaque. Lana pose la main sur le symbole, et soudain une puissante lumière en sort et traverse le corps de Lana… Un flash de lumière, et nous voyons Clark, toujours entrain de voler parmi les nuages.
Ferme des Kent
Martha est au téléphone.
Martha : Non, ça n'attendra pas deux jours, mademoiselle. Je dois lui parler immédiatement. Écoutez, dites lui, dites lui que ça concerne mon fils, Clark Kent.
Martha raccroche. Loïs est à la porte et appelle Martha, qui sursaute.
Loïs : Bonjour ! J'ai voulu téléphoner mais le téléphone était occupé tout le temps. Je ne sais pas comment vous vivez sans le signal d'appel...Où est Clark ?
Loïs parcourt la pièce, et regarde autour d’elle.
Martha : Heu...il est monté...
Loïs : Génial !
Loïs fonce vers les escaliers, mais Martha la rattrape.
Martha : Il s'est endormi.
Loïs : C'est du café tout frais ? Je meurs d'envie d'une tasse depuis des heures.
Loïs fonce vers la cafetière.
Loïs : Je n'arrives pas à croire qu'il n'y ai pas de café dans cette ville.
Loïs se sert du café dans une tasse.
Loïs : Il paraît que le seul bon café du coin a été fermé. «Le Falcon», un truc comme ça.
Elle avance dans la pièce comme si elle était chez elle.
Martha : Heu...Loïs, je vous remerci de ce que vous avez fait pour Clark et, et je ne veux pas me paraître impolie, mais...
Loïs : S'il vous plaît !
Loïs s’assoit sur le rebord de la table.
Loïs : Je ne vous demande pas de remerciement, seulement, je crois que Clark peut av oir des informations sur la mort de Chloé, ma cousine.
Martha : Je suis désolé pour Chloé.
Loïs : Oui.
Loïs se relève et refonce vers le café.
Loïs : Est-qu'elle et Clark sont sortie ensemble ?
Martha : Oh, je crois que oui pendant un moment, mais...
Loïs : C'est drôle, je ne la voyait pas craquer pour un fermier. Martha : Croyez-moi, ça arrive au meilleur d'entre nous.
Loïs : Pas à moi. Je suis plutôt branchée intellectuel à lunettes.
Martha : Clark a de nombreuses facettes.
Loïs : Oui, j'en ai vu quelques une. A propos de Clark, vous croyez qu'il va se réveillé bientôt ?
Loïs refonce vers les escaliers.
Martha : Non, ça j'en doute.
Loïs se retourne.
Loïs : Pour le moment, il est ma seule chance d'obtenir la justice pour Chloé. Le FBI a clos le dossier la semaine dernière. Ils ont que l'explosion était un accident. Ça paraît bizarre une fuite de gaz dans un endroit ou on protège les témoins, non ? Dans deux semaines, Lionel Luthor sortira libre du tribunal. Et la mort de Chloé...
Loïs pleure.
Loïs : ...n'aura servi à rien du tout.
Martha : Je dirais à Clark de vous téléphoner s'il se rappel quelque chose.
Loïs opine, et reste pensive quelques secondes.
Loïs : Je crois que Chloé a écrit dans ses notes que vous aviez travaillé pour Lionel Luthor. Je veux aller le voir en prison, mais il refuse de me recevoir. Vous avez un conseil ?
Martha : Eloignez-vous de lui. Ne vous faites pas prendre dans ses filets, méfiez-vous.
Loïs : Comment vous en êtes vous sortie sans séquelles ?
Martha : Il y en a eu.
Loïs ne répond pas, surprise. Martha saisit la tasse de café dans les mains de Loïs.
Martha : Au revoir, Loïs.
Loïs : Au revoir.
Loïs sort de la maison. Martha se retourne, et regarde devant elle, l’air pensive.
L’avion de Lex
L’avion vole a toute vitesse a travers les nuages. Lex est assis, et regarde le cristal dans ses mains. A l’avant, le pilote semble intrigué par le point qui se rapproche de l’avion, sur le radar.
Le pilote : Regardez ça !
Le co-pilote : Qu'est-ce que c'est ? C'est un oiseau ? Un avion ?
Pendant ce temps, nous voyons Clark/Kal-El voler dans le ciel, a toute vitesse, à la poursuite de l’avion. Il arrive a sa hauteur, et arrache la portière. L’air pénètre dans l’avion, et Lex et le Docteur Vaughn sont projetés au sol. Lex essaye d’attraper le cristal, mais Clark/Kal-El arrive, et, comme Luke Skywalker, tend le bras, faisant voler le cristal.
Le cristal traverse le mur du labo, et atterrit dans la main de Clark, qui se trouve dans l’autre pièce. Lex se relève, et avance vers la porte. Clark disparaît avec sa super-vitesse, juste a temps, car juste a ce moment là, Lex pose son œil contre le trou où est passé le cristal.
Ferme des Kent, la grange
Martha est dans la grange, et ramasse les débris du cadre contenant la photo de Jonathan, que Clark a brisé. Une voix la fait se retourner. C’est Bridget Crosby.
Bridget Crosby : J'ai peur que les réponses que vous espériez trouvez ne soient pas dans cette grange. Je m'appelle Brigette Crosby.
Elle tend sa main.
Bridgette Crosby : C'est le Docteur Swann qui m'envoie.
Martha serre la main de Bridget, l'air surprise.
Martha : Vous devez m'excusez, mais je pensais...
Bridget Crosby : Vous pensiez que vous verriez le Docteur Swann en personne.
Martha : Le problème dont je dois discuter avec lui ne peut vraiment pas être traiter par quelqu'un d'autre. Bridget Crosby: Oui, je comprends votre réticence à évoqué Kal-El avec une parfaite inconnue.
Martha, s'emportant : Le Docteur Swann a promis à mon fils Clark que personne d'autre ne serait au courant.
Bridget Crosby : Il a promis que le secret de votre fils ne quitterait pas les murs de la fondation et c'est le cas.
Martha : C'était une erreur. Je n'aurais jamais du téléphoné. J'aurais voulu que Clark n'appelle pas le Docteur Swann non plus.
Bridget Crosby : Le destin de Clark avait été programmé longtemps avant que leur chemin se croisent.
Martha, en criant bien fort : Vous ne savez rien du tout à propos de mon fils.
Bridget Crosby : Vous avez raison. Vous avez raison, c'est juste. Mais je sais ce que c'est qie d'aimer une personne dont le destin ne compte plus que vous.
Bridget avance vers Martha, qui la regarde l’air surprise.
Martha : Vous et le Docteur Swann...?
Bridget Crosby : Il y a longtemps dans une autre vie.
Bridget reste silencieuse, l’air pensive et triste. Martha la regarde pleine de compassion.
Bridget Crosby : Martha, si vous m'y autorisé je vous apporterais mon aide. Dites-moi où est votre fils ?
Martha : Je l'ignore.
A voix basse.
Martha : Il s'est envolé. Il est partie très loin.
Bridget Crosby : Alors il a...il a complètement embrassé son destin Kryptonien, ça y est.
Martha : Vous savez en quoi consiste ce destin ?
Bridget Crosby : Non, mais le symbole qui brûlait dans votre champs il y a trois mois de ça, représente le symbole qu'utilise les Kryptonien en croisade.
Martha : Je...je ne sais pas ce que Jor-El a essayé de lui faire, mais je sais qu'au fond, Clark est toujours là.
Bridget Crosby : Martha, la seule chose qui puisse aller contre la volonté d'un père...c'est l'amour d'une mère.
Martha : Je...je ne pourrais pas affronté Clark toute seule...
Bridget Crosby : Vous n'aurez pas à le faire. Regardez...
Bridget ouvre un petit coffret dans sa main, contenant une pierre noire. Martha la regarde, intriguée.
Bridget Crosby : C'est de la Kryptonite noire. Vous êtes son seul espoir.
Martha regarde Bridget, l’air terrifiée par la responsabilité qui lui incombe, désormais.
Prison de Métropolis
Une porte blindée se referme sur Lex. Il est venu rendre visite a son père, qui croupit toujours dans la même cellule, depuis trois mois. Il est entrain de faire une série de pompes.
Lex : Ouah, dis donc, tu as l'air en pleine forme.
Lionel : Lex, j'ai lu quelque chose sur toi, un article très intéressant.
Lionel se relève. Il a l’air en grande forme en effet, ses cheveux ont un peu repoussés, son corps est plus athlétique qu’avant, mais il porte des lunettes. Lionel attrape le magasine, et le montre à Lex;
Lionel : Tu sais que, qu'on a fait de mussolini un sauveur ? Et regarde ce qu'il est devenu pourtant.
Lex : Si tu veux trouver un coupable pour les pertes de Luthorcorp ces derniers temps, tu devrais regarder dans un miroir.
Lionel se met à rire.
Lex : A peine déja accusé de meurtres n'attire pas la confiance des consommateurs...
Lionel : Oui, et je te signal que voyager autour du monde pour faire une chasse aux trésors ne te feras pas bien voir non plus par les actionnaires.
Lionel retire ses lunettes.
Lionel : On m'a mis en cage, Lex. Je ne suis pas mort.
Lex sourit.
Lionel : Tu crois que je ne te fais pas suivre à la trace ?
Lex : Alors comment as-tu fais ?
Lionel : Fais quoi ?
Lex : Ouvrir la porte de mon jet à vingt mille pieds.
Lionel, essoufflé : Tu es très pâle, Lex. Tu te sens bien au moins ?
Lex : Où est-il ?
Lionel : En toute sincérité, je ne comprend pas un traître mots de ce que tu me dis.
Lex : Alors je vais peut-être te rafraîchir un peu la mémoire. Trois reliques ont été cachés dans le monde par d'anciennes cultures très avancés d'un point de vue scientifique. La légende dit, qu'une fois réunis, elles...elles montrent la voie vers un trésor de connaissances plus grand que la bibliothèque d'Alexandrie elle-même.
Lex se retourne, attendant une réponse. Lionel se met a rire, amusé.
Lionel : Tu coursaprès une chimère, rien d'autre, Lex.
Lex : Et pourtant, tu y a tellement cru que tu as financers six expéditions au cours des deux dernières années.
Lionel : J'ai financer des fouilles Archéologiques avec Luthorcorp bien sur. Et alors ?
Lex : Alors elles se sont focalisées sur des sites ou on a trouvé les mêmes symboles que ceux qui sont sur les parois de la grotte.
Un long silence.
Lex : Tu crois peut-être que ces découvertes te sauverons la vie, papa ? Lionel : Je n'ai pas de temps à perdre avec ces hstoires. Je suis sur le point d'être jugé pour meurtre. Et quand je serais blanchi, les responsables de mon inculpation devront affrontés ma vengeance.
Lex : Comme Chloé, c'est ça ?
Lionel : Chloé Sullivan...
Il remet ses lunettes.
Lionel : ...a été tuée dans un tragique accident. Elle ne le méritait pas.
Lex : Et moi, je le méritais ?
Lionel relève la tête.
Lex : C'est pour ça que tu as empoisonné mon brandille ?
Lionel : Oh, mais quel genre de monstre crois-tu que je sois ? Fait explosé une maison, empoisonné ton brandille...
Lex : Je suis resté là dix minutes avant l'arriver des secours...Papa. Dix minutes. Ils ont dis que la dose aurait tuer un homme normal, mais je ne suis pas un homme normal on dirait.
Lionel : Non, ça c'est sur. Tu es mon fils.
Lex : Oui. Et que le ciel me pardonne. N'essaie pas de blessé ceux que tu peux tuer.
Lionel ne répond pas, et Lex s’en va. La porte se referme, laissant Lionel seul, le journal à la main.
Grottes Kawatches
La caméra fait un gros plan sur le dessin tracé sur les murs de la grotte, représentant Naman et Ziget. Elle dévie ensuite vers l’entrée de la grotte d’où surgit Clark/Kal-El qui s’avance vers la fente qui jadis contenait la clé octogonale. Celui-ci pose sa main sur la fente qui s’illumine. Des signes kryptoniens apparaissent tout autour et forment trois cercles tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. Clark/Kal-El regarde attentivement et touche trois signes bien précis, chacun sur un cercle différent, qui prennent alors les couleurs bleu, jaune et rouge. Les cercles tournent alors de sorte que les trois signes forment une ligne droite, à gauche de la fente octogonale. Les cercles disparaissent alors et l’une des parois de la grotte se met à glisser lentement, laissant place à une ouverture d’où jaillit une lumière absolument éblouissante.
Des tambourinements se font entendre de plus en plus tandis que Clark/Kal-El se rend dans cette nouvelle pièce, au centre de laquelle se trouve un autel de forme octogonale sur lequel sont gravés d’autres signes kryptoniens. Clark/Kal-El regarde une fois encore le cristal qu’il tient en main avant de le déposer dans ce qui semble être une fente – qui contient encore assez d’espace pour accueillir deux autres cristaux. C’est alors que la scène prend fin, sur un flash.
Paris
Lana relève la tête en sursaut, tandis que l’on toque à la porte. Les cheveux entremêlés, lui recouvrant le visage, elle tourne les yeux vers la porte, sur laquelle on frappe incessamment. On s’aperçoit ensuite que la jeune fille est dans son lit, faiblement couverte, probablement à cause de la chaleur, ce qui expliquerait pourquoi la fenêtre est ouverte. Elle tire davantage le drap qui lui couvre le dos afin de s’enrober dedans, et quitte son lit. La caméra recule et nous montre une chambre en désordre, ainsi que le papier calque sur lequel Lana avait dessiné Margaret Isobel Thoreau. On continue de toquer, Lana s’avance vers la porte qu’elle déverrouille. Il s’agit de Jason qui la regarde étrangement par l’entrouverture.
Jason : Qu'est-ce qui se passe ? Tu devais me retrouvé à dix heures. Il est midi. Ça va ?
Lana, tentant de se débarrasser des cheveux qui lui recouvrent le visage : Oui. Heu...je ne sais pas comment j'ai atterrie là. J'ai du m'évanouir. Je te rejoins en bas, hein ?
Et elle referme la porte sans que Jason ne puisse répliquer. Lana se retourne et semble toute aussi troublée que son petit ami.
Grottes Kawatche
Clark/Kal-El sort par l’ouverture qu’il a lui-même découverte, il y a quelques instants. Il tourne les yeux en direction de celle-ci tandis qu’elle se referme. Il s’apprête alors à quitter les lieux mais lorsqu’il se retourne, il se trouve nez à nez avec Martha, qui tient une boîte métallique dans les mains. Clark/Kal-El s’avance vers Martha.
Clark/Kal-El : Vous n'auriez pas du venir Martha Kent.
C’est alors que Martha ouvre la boîte et colle la roche de kryptonite noire sur le torse de Kal-El. Ce dernier semble surpris et regarde Martha, tandis que la roche s’illumine.
Martha : Clark...si tu es toujours là, je t'aime Clark.
C’est alors que la pièce s’illumine d’une étrange lueur bleuâtre. Clark/Kal-El fait quelques pas en arrière et tout devient subitement trouble. Martha, l’air triste, regarde son fils tout en gardant le bras tendu, au bout duquel elle tient fermement la pierre. La chemise de Clark/Kal-El se désintègre, laissant apparaître sur le torse le signe « S » en kryptonien. Il semblerait que le corps de Clark/Kal-El s’apprête à se diviser et l’on parvient à entendre un « non » et un « maman » que les deux personnages ne cessent de hurler.
Martha : Clark !
Ils se séparent alors, Kal-El d’un côté avec le « S » sur le torse, et Clark Kent de l’autre. Ils sont toujours entourés d’une aura bleue et tandis que Clark veut répondre à sa mère, Kal-El tend le bras et l’empoigne.
Kal-El : Ton humanité t'a affaibli. Martha, criant en pleurant : Clark !
Elle jette à son fils la roche, dont la couleur est désormais violette. Clark l’attrape, se défait de l’emprise de Kal-El et frappe de plein fouet, la roche en main, sur le torse de ce dernier qu’il transperce. S’ensuit une explosion qui éjecte Martha contre l’un des murs de la grotte.
Smallville Médical Center
Au même moment, Jonathan se réveille en sursaut et une infirmière se précipite dans la chambre afin de voir ce qu’il s’y passe.
Grottes Kawatches
Clark est allongé sur le sol et semble inconscient. Martha se déplace péniblement auprès de son fils et dépose délicatement sa tête sur ses genoux.
Martha : Clark ? Clark ?
Elle glisse affectueusement ses doigts dans les cheveux de Clark, tandis que celui-ci se met à gémir.
Clark : C'est moi, maman. C'est moi.
Martha semble heureuse d’avoir retrouvé son fils.
Martha : Oh, Clark.
Smallville Medical Center
Martha et Jonathan s’embrassent tendrement avant d’êtres interrompus par Clark.
Clark : Qu'est-ce que le médecin a dit ?
Jonathan, avec un léger sourire : Et bien elle a dit que ton père était un...un véritable miracle ambulant.
Martha l’embrasse encore une fois et Jonathan se tourne à nouveau vers Clark.
Jonathan : Et c'est grâce à toi.
Clark : La vraie héroïne, c'est maman. J'imagine que sans elle, je serais toujours Kalel-El.
Jonathan, inspirant et reprenant : Mon fils, tu te souviens de ce qui s'est passé après que tu aies été...aspiré par la paroi ?
Clark : Je ne me rappelle que ces deux derniers jours. Et encore c'est assez flou
Jonathan : Clark, ta mère m'a appris que tu...que tu sais voler ?
Clark : Ah ! Kal-El sait voler. Clark Kent garde les pieds sur terre.
Jonathan : Et qu'est-ce que ça fait ?
Clark : C'est fantastique. Et effrayant...parce que si je peux faire ça, je suis capable de tout faire.
Martha : C'est le cas.
Clark, se tournant vers sa mère : Non, toi tu en es capable. Je ne sais pas si j'aurais eu la force de tenir pendant trois mois sans savoir où était mon fils, ou si mon mari s'en sortirait.
Martha, retenant ses larmes : Mon père a toujours pensé que la vie n'exige de nous que ce que l'on peut endurer. Il y a eu des jours ou je croyais qu'il exigeait trop de moi. Dans ces moments là, je repensais à notre famille et, et à toutes les épreuves que nous avons eus, et, et à toutes les joies qui nous attendais. Et je trouvais la force de m'accrocher parce que je savais que nous finirions par être réunis tous les trois.
Jonathan la serre alors dans ses bras. Clark les rejoint et tous les trois s’enlacent, apparemment heureux de s’être retrouvés.
Paris
Lana décide de prendre une douche pour se rafraîchir. Elle profite de ces quelques instants de relaxation. Elle coupe finalement l’eau et sort de la baignoire. Elle s’entoure d’une serviette et tandis qu’elle tourne le dos au miroir, elle remarque un élément pour le moins étrange. Sur le bas de son dos est tatoué un signe, exactement le même qui était gravé sur le bouclier de Margaret Isobel Thoreau, à Notre-Dame.
Prison de Métropolis
Lionel est assis et tient un minuscule miroir en main. Il passe inlassablement sa main sur son crâne. Il entend alors la porte s’ouvrir et pivote légèrement le miroir, ce qui nous permet de voir que la personne qui vient d’entrer n’est autre que Loïs Lane.
Lionel, tournant légèrement la tête : Vous n'êtes pas Martha kent.
Loïs : Vous m'auriez reçu si j'avais dis que j'étais Loïs Lane ?
Lionel, déposant le miroir : Loïs Lane. Oui.
Il se lève et se dirige vers le grillage, sur lequel Loïs dépose ses doigts.
Lionel : La cousine de Chloé Sullivan, c'est ça ?
Il regarde attentivement les doigts de la jeune fille et reprend.
Lionel : C'est atroce, vous vous rongez les ongles, vilaine fille. Mais avoir réussie a entré ne veut pas dire que je vous parlerais. Gardien ?
Il se retourne et se dirige à nouveau sur ce que l’on pourrait appeler son lit.
Loïs : Je ne crois pas une seconde que l'explosion de la maison ait été un accident.
Lionel, enfilant ses lunettes et, s’allongeant et prenant un livre : Bien sûr que non, puisque vous m'en croyez responsable.
Loïs : Non. Un acte de ce genre c'est...trop facile et stupide. C'est même un acte désespéré. Et ce n'est pas votre genre.
La remarque de Loïs semble intriguer Lionel qui retire ses lunettes.
Lionel, retirant ses lunettes et se passant à nouveau la main sur le crâne : Très bien mademoiselle Lane, vous avez mon intention. Quelle est votre théorie ?
Loïs : Je n'en ai pas encore.
Lionel laisse échapper un rire léger, auquel Loïs répond par un sourire.
Lionel, souriant : Alors pourquoi êtes-vous là ?
Le sourire de Loïs s’efface. Le sourire de Lionel disparaît aussitôt et celui-ci détourne le regard.
Loïs, reprenant : Parce que je voulais regarder en face le salopard qui est responsable de la mort de Chloé. Vous n'avez peut-être pas fait sauter la maison, mais si elle est morte, c'est à cause de vous.
Lionel, répliquant immédiatement : Avant que vous essayez d'en faire une sainte, il me semble important de tirer les choses au clair, d'accord ? La simple vérité c'est que je lui ai fait une offre elle a dit oui. J'ai accepté la part du marché, elle non. Si elle a été tuée, c'est à cause de ses propres actes et je n'ai rien n'a y voir. Alors quand vous voudrez proférés des accusations, je vous suggère d'avoir d'autres atouts que votre seule colère.
Lionel remet ses lunettes et avant de reprendre sa lecture.
Lionel : Désolé, le zoo ferme ses portes. Bonne journée.
Loïs s’avance lentement vers la porte de sortie mais avant de quitter les lieux, elle se tourne une dernière fois vers Lionel.
Loïs : C'est drôle...j'imagine que ça vous agace qu'on ai pu faire explosé cette endroit pour vous. Vous ignorez qui l'a fait et vous ignorez pourquoi, mais sans le témoignage de Chloé vous serez probablement libéré. On ne serait pas en train de vous manipuler ?
Elle s’avance à nouveau vers le grillage. Une fois encore, il semblerait que Loïs ait réussi à attirer l’attention de l’ex-milliardaire. Lionel retire ses lunettes et fixe Loïs du regard. Celle-ci toque à la porte qu’on lui ouvre et quitte la pièce, le sourire aux lèvres.
Cimetière de Smallville
Gros plan sur une pierre tombale sur laquelle il est gravé « Chloé Sullivan ; 1987-2004 ; Fille Bien-Aimée ». Loïs s’agenouille devant la pierre – qui se trouve juste à côté de celle destinée à Gabe – et dépose des fleurs.
Loïs : J'ai un aveu à te faire. Je ne suis pas venue à tes funérailles. Je déteste les enterrements.
Elle reprend son inspiration et continue.
Loïs : Papa dit que tout le monde déteste ça, mais que c'est une façon de venir rendre hommage aux personnes qui nous quitte.
Loïs ne parvient à retenir ses larmes davantage et se laisser aller. Mais elle se ressaisit rapidement et s’efforce de sourire.
Loïs : Je suis désolé de m'être montrée faible. Je savais qu'au moment ou je verrais ta tombe, je prendrais conscience de ta mort. Je te promets que je trouverais qui t'as assassinée. Je le trouverais même si je dois le chercher seule.
C’est alors qu’une voix répond.
La voix : Tu n'es pas seule.
Loïs reconnaît la voix de Clark.
Loïs : Tu aurais pu t'annoncer au lieu de rester planter là derrière mon dos.
Clark, tenant des fleurs en main : Je suis désolé, Loïs. Je ne savais pas que tu étais ici.
Elle se tourne de nouveau vers la pierre tombale et se lève en faisant face à Clark.
Loïs, désignant les vêtements de Clark : Contente de voir que nous avons évolué vers une relation
plus rhabillé. Ça me rassure.
Clark la regarde en l'écoutant.
Loïs : Je suis surprise que tu te rappelle qui je suis !
Clark, s’avancant vers Loïs : La cousine de Chloé. Accroc à la nicotine. Les silences te mettent mal à l'aise.
Loïs : On dirait que ta matière grise fonctionne à nouveau.
Clark : Je ne saurais pas comment expliqué mes actes de ces derniers jours. Mais Chloé était ma meilleure amie. Il n'y pas qu'à toi qu'elle manque, tu sais.
Il s'avançce vers la pierre tombale.
Loïs : Non, mais je suis la seule à chercher la vérité.
Clark, se tournant vers Loïs : Je crois qu'en tu adore tout faire toute seule, pas vrai ?
Loïs : Mon père m'a appris à être dépendante et à me débrouillé seule.
Clark : Apparemment il a réussi.
Loïs, regardant étrangement Clark : La seule chose qui me plaît chez toi pour le moment, c'est ta mère. J'ai du mal à croire que tu puisse être aussi bizarre avec une mère aussi cool.
Clark, souriant : J'aimerais pouvoir t'aider à trouver qui a fait ça à Chloé. Tu n'as qu'à rester chez nous pendant ton séjour.
Loïs le regarde en réfléchissant.
Clark, sérieux : C'est mieux que vivre dans ta voiture.
Loïs, après quelques secondes de réflexion : Merci. Mais tu dois savoir que je respecte aucun couvres-feux et, que je ne fais jamais mon lit.
Tous deux se sourient. Puis Loïs dit :
Loïs : Je te laisse te recueillir.
Loïs se dirige vers sa voiture, laissant Clark qui se poste devant la pierre tombale. Il soupir puis regarde attentivement la pierre tombale. Au bout de quelques instants, un élément semble le perturbé. Il s’assure que Loïs est bien partie, paraît hésitant et utilise sa vision à rayons X pour voir le corps de son amie. Il constate que le cercueil est vide.
Clark : Loïs...
Celle-ci se tourne vers Clark, qui lui répond :
Clark : ...Chloé est toujours en vie.
Fin de l'épisode