SMALLVILLE HIGH SCHOOL, LE STADE
Nous voyons la pluie qui tombe dans la nuit. Des joueurs de football du lycée de Smallville se mettent en place et on entend leur respirations. Un joueur place le ballon de rugby au sol. À côté des Crows, nous voyons un homme qui se tient entre les remplaçants des joueurs. L'homme semble être à fond dans l'ambiance car il observe les joueurs sans les lâcher.
Sur le terrain, l'équipe adverse se mettent également à leur position. Les Crows attendent le coup d'envoi de leur capitaine.
Whitney : Prêt !
Whitney se trouve juste derrière un de ses joueurs.
Whitney : Bleu 32 ! À l'avant ! À l'avant !
Sur ces mots, les deux équipes commencent alors le match. Les Crows ainsi que leurs adversaires se foncent dessus sous la forte pluie. Un joueur de l'équipe de Smallville saute sur un adversaire et le plaque au sol. Whitney qui a le ballon entre ses main recule cherchant quelqu'un. D'autres joueurs du lycée s'éloigne en se plaçant à un endroit.
Dans les gradins, les spectateurs sautent et cris de toute leur joie.
Alors que la foule crie dans les gradins, un joueur arrive en courant vers Whitney qui le voit arriver. Il commence alors à courir pour lui échappé et se trouve face à trois joueurs adverses prêts à lui sauté dessus. Il continue tout de même à courir droit sur eux, mais tous les quatre tombent au sol. L'entraîneur des Crows s'énerve et semble jeter quelque chose au sol. La foule aussi n'est pas contente que le capitaine des Crows soit tomber au sol.
Alors que Whitney se rapproche de son équipe, l'entraîneur l'appelle.
Coach Walt : Whitney, viens ici !
Le coach Walt ne semble pas du tout être content.
Coach Walt, en colère : Rafraîchis moi la mémoire. Vous deviez jouez les passes pour cette tentative !
Whitney : Avec toute cette pluie, j'arrivais plus à voir Donner, mais j'ai pensé...
C'est alors que le coach le prend par le bas de son casque et l'approche vers son insigne.
Coach Walt : Hey, qu'est-ce qui est écrit sur mon blouson ?
Il relève la visière du casque de Whitney.
Whitney : Entraîneur ?
Coach Walt : Exact, entraîneur. Le football américain n'a rien à voir avec la démocratie, je sais ce qui est le mieux pour toi ! À l'entraînement, on a répété des centaines de fois cette passe. Pas besoin de voir Donner pour savoir où il est. T'a qu'à lancer le ballon. Je veux que t'y retourne et que tu fasse cette passe et je veux que tu gagne ce match, pour nous, c'est compris ?
Whitney semble avoir compris la leçon.
Coach Walt : C'est bon vas-y.
Whitney ne se le fais pas répété deux fois.
Le tableau des score nous montre 20 pour le lycée de Smallville et 24 pour les visiteurs. Les Crows se remettent à leur position et se baissent pour reprendre le jeu. C'est alors que Whitney dit :
Whitney : Bleu 32 ! En avant !
Les Crows et les adversaire se poussent l'un contre l'autre. Whitney qui se trouve avec le ballon fait quelques pas en arrière et choisi un joueur à qui il pourrait passer le ballon. Mais sous cette pluie qui tombe dru, il n'arrive pas à voir. Cependant, alors qu'il cherche un de ses joueurs, un adversaire vient foncer droit sur lui, mais il s'écarte laissant son adversaire atterrir au sol. Whitney décide alors de courir, s'arrête et lance le ballon droit devant lui, mais un autre joueur adverse le plaque au sol. Un joueur de Whitney court en essayant de rattraper le ballon et l'attrape et tombe par terre avec l'objet. L'arbitre lève les bras pour dire que les Crows remporte le match.
De son côté, le coach Walt est très content d'avoir remporté une fois de plus un autre match. Les Cheerleaders sont folles de joies ainsi qu e la foule. Whitney qui s'est relevé est également content.
Whitney, criant : OUAIS !
VESTIAIRES DU STADE
La porte des vestiaires du lycée s'ouvre et toute l'équipe des Crows entre en ébulition. Un des joueurs de l'équipe tape sur les casiers avec son casque et tout le monde se rassemble dans le centre de la pièce. Une fois regroupés, ils se sautent dessus pour célébré leur victoire. C'est alors que le coach Walt demande leur attention.
Coach Walt : S'il vous plaît, un peu de calme !
Le coach jusque là caché par les joueurs, monte sur une chaise et leur fait signe.
Coach Walt : Ça va, silence ! Je connais une autre équipe ou les joueurs sont en train de pleurés.
Les joueurs se remettent à faire du bruit. Pete se trouve parmi eux.
Coach Walt : Vous savez tous quelles est l'importance de la rencontre de vendredi prochain ?
Whitney, à ses joueurs : On ne changera pas seulement de division dans le championnat, mais en plus on va fêté la deux centièmes victoire de l'entraîneur Walt !
Il tend son bras suivi de ses coéquipiers.
L'équipe : Vive l'entraîneur ! Vive l'entraîneur ! Vive l'entraîneur ! Vive l'entraîneur !
BUREAU DU COACH WALT
La caméra nous montre une grande affiche avec la photo du coach. La caméra nous montre ensuite la porte de son Sauna et juste à coter un panneau qui dit :
Voix off : "Sauna privé de Walt : de la part de l'association des anciens élèves"
A l'intérieur de son Sauna, le coach Walt, avec une louche, laisse tomber du liquide sur de gros cailloux. De la fumée verte s'évapore du feu. Le coach avec une serviette autour du cou, se penche sur la fumée. Il s'éloigne de sa fumée, pose sa louche à l'intérieur d'un seau et s'assoie sur un banc. Il semble avoir quelques courbatures dans son corps. Il ferme ses yeux tandis que la caméra, elle, retourne sur la roche et pénètre à l'intérieur de la source de chaleur. Au fur et à mesure que la caméra s'enfonce, on voit des météorite qui sont entrain de chauffées.
Alors que le coach semble s'assoupir quelqu'un frappe à la porte du Sauna. Il ouvre les yeux.
Coach Walt : Oui, entré !
Il commence à se redressé.
Coach Walt : Ah !
Un homme entre.
Coach Walt : Principal Kwan !
Le coach se redresse et commence à s'essuyer.
Coach Walt : On peut savoir ce qui vous amène ici ?
Principal Kwan : On a un problème à réglé !
BUREAU DU COACH WALT
De retour dans le bureau du coach, ce dernier regarde un document.
Coach Walt : Vous dites qu'ils ont trichés, mes p'tit gars ? Hein ?
Il commence à marcher tout en s'essuyant.
Principal Kwan : Sept d'entre eux.
Le principal qui se trouve assis, se lève.
Principal Kwan : A l'épreuve de mathématique. Donc il ne peuvent être sélectionnés pour le match de vendredi.
Le coach se retourne.
Coach Walt : Bah, on a qu'à patienté encore deux semaines et...et on s'en occupera à la fin de la saison.
Le principal ne semble pas du tout être au même avis que le coach Walt.
Principal Kwan : Je n'ai pas l'intention de passé sur un tel manque à la règle pour que vous gagniez un match.
Le coach Walt a un petit rire de provocation.
Coach Walt : Vous êtes là depuis...six mois. Et moi ça fait vingt cinq ans. Il ne s'agit pas de cette rencontre, mais aussi de mon héritage.
Principal Kwan : Votre héritage, c'est vous que ça regarde. C'est l'éducation de ces jeunes qui m'apporte.
Coach Walt, s'emportant : Éduquer les jeunes, j'ai passé toute ma vie à le faire ! Savez-vous combien d'élève ont poursuivis leurs études grâce à moi et ont trouver un job sur ma recommandation ?
Principal Kwan : Je sais que la plupart des gens voient en vous un dieu vivant. Mais je crois que vous êtes dangereux ! J'ai vu vos excès de colères, j'ai vu vos méthodes. Le fait de gagné ne vous donne pas tous les droits.
Le coach le regarde méchamment comme s'il allait se jeté sur le principal Kwan.
Principal Kwan : Je vais renvoyé les élèves dés lundi. Le sujet est clos.
Et il s'en va toujours sous l'œil mécontent du coach Walt. Ce dernier commence à s'avancer dans la pièce tout en regardant en direction du principal. C'est alors qu'il pique une crise et qui cogne sur son bureau avec une sorte de torchon. Mais une chose arrive au même moment : le bureau prend feu. Effrayé, il regarde l'air apeuré. Le feu est à présent sur le bureau entier.
GENERIQUE
SMALLVILLE HIGH SCHOOL, LE STADE
On voit les mains de Clark qui tient la «TORCH» et commence à lire tout haut le titre :
Clark : "Le football : Sport ou mauvais traitement ?!"
La voix de Chloé se fait entendre.
Chloé : Qu'est-ce que tu en pense ?
Clark, Chloé et Pete montent les marches du stade du lycée.
Clark : Je pense que tu devrais réduire ta dépendance au cappuccino.
Pete rigole à la remarque de Clark.
Chloé : Qui te dis que je suis trop dur avec l'entraîneur ?
Pete : Normal. Il a entraîné mon père et tous mes frangins. Il venait chez nous regarder le Superball.
Chloé : Je profite de cet instant émouvant pour te dire qu'on ne récompense pas la subtilité dans le journalisme. J'ai déjà reçu des lettres d'insultes.
Ils se trouvent au terrain de basket.
Clark : Ça a l'air de te faire plaisir ! Pourquoi ?
Chloé : Parce que ça signifie que je touche un point sensible. Et en plus, grâce à une syntaxe épouvantable et à tous les mots obscènes, j'ai mon idée sur la personne qui me les envoie.
Pete, lui touchant les cheveux : Si tu crois que mes coéquipiers lisent la Torch, tu les sur-estime beaucoup trop.
Il sourit et Chloé aussi. Clark qui ne participe plus à la question regarde Lana qui semble furax contre Whitney.
Lana : Ça t'es égal ?
Whitney, assez content : Je trouve que ça n'a pas l'air si grave que ça.
Lana, pensant le contraire : Tu trouve que c'est pas grave ? C'est grave à mon avis !
Et elle s'en va furax laissant Whitney. Ce dernier la regarde partir. Lana passe juste à côté de Chloé, Clark et Pete et semble ne pas les avoir vu.
Chloé, ravi : Hou ! On ne voit pas ça tous les jours ! Une Pom-Pom Girl qui craque.
Elle rigole suivi de Pete. Clark, lui ne semble pas vouloir rire à la remarque de Chloé. Soudain, elle voit les joueurs de l'équipe arriver et s'arrête de marcher.
Chloé : Hé ! Hé ! Les voilà !
Elle se retourne vers Pete.
Chloé : Pete, j'ai besoin d'une photo de cette bande de tricheur.
Pete prépare son appareil photo.
Pete : T'es sûre ?
La voix du coach Walt se fait entendre. Il parle à son équipe.
Coach Walt : Je ne veux entendre qu'une rumeur. Aucune fausse accusation.
Les joueurs ne disent rien.
Clark qui parle au bout d'un long silence, demande à Chloé :
Clark : Qui leur a donné le sujet de math, Chloé ?
Chloé, prenant une photo : C'est un mystère, mais j'espère le résoudre.
De son côté, le coach Walt continue à s'adresser à ses joueurs.
Coach Walt : On a un problème, mais on va y faire...
Alors que le coach Walt parle, un joueur se retourne et voit Chloé avec son appareil photo.
Un joueur : Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
Coach Walt : ...faut être solidaire...
Le joueur lance alors le ballon de football en direction de Chloé, mais Clark tend le bras et l'arrête d'une seule main. Chloé reste figé. Pete rigole de sa tactique.
Coach Walt : ...faut se soutenir les uns des autres...
Pete, lui posant une main sur l'épaule : Ho ho ! Génial cet arrêt !
Le joueur s'en va avec son équipe tandis que Chloé se tourne vers Pete.
Chloé : Un de tes équipiers a voulu m'assassiner et toi, tout ce que tu dis c'est "génial cet arrêt !".
Pete : Non, mais...
Elle s'en va énervée contre Pete.
Le coach Walt qui a fini de discuter fais quelques pas en avant.
Pete : ...mais c'est toi qui a dit que tu voulais touché un point sensible...
Clark observe le ballon....
Coach Walt : Bon, on se retrouve dans une demi-heure...
…puis redonne le ballon au joueur avec sa super-force ce qui le blesse.
Joueur : A tout à l'heure, ok !
Le coach qui se trouve juste à côté du joueur blessé, le regarde puis lève les yeux sur Clark.
Joueur : Allez on y va !
Coach Walt, au joueur blessé : Ça va ?
Il s'avance de plus en plus intrigué par Clark. La sonnerie du lycée sonne. Clark s'en va également. Le coach part également de son côté.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL, LE COULOIR
Nous voyons Clark et Pete marcher en riant tandis qu'une étudiante demande à un garçon :
Étudiante, au garçon : Qu'est-ce que tu dirais qu'on y aille vendredi ?
Le garçon : Ouais, ok, mais il faudra pas que je rentre trop tard.
Pete et Clark se dirigent vers le distributeur de friandise. Pete choisi ce qu'il veut et une voix se fait entendre.
La voix : Hé Clark !
Clark se retourne vers la voix.
Coach Walt : Je t'ai vu lancer le ballon tout à l'heure. La technique était nul, mais quelle puissance !
Clark, ravi : Merci.
Pete regarde son ami et le coach.
Coach Walt : Alors, pourquoi t'es pas dans notre équipe ?
Le sourire de Clark s'en va légèrement.
Clark : Mon père a besoin de moi à la Ferme.
Coach Walt : Le lycée a besoin de toi sur le terrain. On a un match important, j'ai des joueurs à remplacer.
Il fait signe à Clark pour lui faire comprendre qu'il peut jouer.
Coach Walt : Écoute Clark, ton père comprendra j'en suis sur.
Clark : Il est têtue parfois !
Coach Walt : Oui, je me souviens. Jonathan Kent était un des meilleurs joueurs que j'ai entraîné. Il avait un talent naturel. Ça doit être dans tes gênes, Kent.
Clark : Au fait, j'ai été adopté !
Pete sourit. Le coach semble gêné.
Coach Walt, à lui-même : Ouais !
Il se reprend et lance à Clark :
Coach Walt : Écoute, je te donne une chance de participer à un événement très important, un moment historique ! Je t'ai vu regarder la photo de ton père dans la vitrine des trophées...
Clark se retourne.
Coach Walt : Ne me dis pas que tu n'aimerais pas y être aussi.
Clark se tourne à nouveau vers le coach avec un sourire.
Coach Walt : Pourquoi tu ne nous conviendrais pas ?
Pete regarde Clark.
Coach Walt : Prends Ross par exemple. Il n'a aucun talents naturels, mais il met tout son cœur...
Il donne un petit coup sur le corps de Pete.
Coach Walt : …dans chaque matchs.
Pete, se massant le ventre : Merci...enfin pas sûr !
Le coach regarde Clark tandis que ce dernier lui dit simplement :
Clark : Je voudrais d'abord y réfléchir !
Coach Walt, ne l'écoutant pas : Fordman, viens voir ici !
Whitney arrive accompagnée de Lana.
Lana, à Clark : Salut Clark.
Whitney regarde Clark tout en tenat Lana.
Coach Walt : Whitney, tu es le capitaine de l'équipe...
Clark, souriant : Salut.
Coach Walt, continuant : Tu crois que sur le terrain, Kent te ferais notre affaire ? Je veux dire, vu cette situation catastrophique ?
Whitney, observant Clark : Ça pourrait aller, ouais.
Clark semble étonné.
Coach Walt : Ah ! Il a peur on dirait !
Lana : Il y a une autre raison, hein Clark ?
Clark : Mon père. C'est lui qui...
Coach Walt, s'avançant vers Clark : Kent, un jour où l'autre il faut arrêté de marcher sur les pas de son père. Il faut faire son propre choix. Qu'est-ce que tu en dis ?
Lana regarde Clark comme si elle lui avait posé une question et qu'elle attendait la réponse.
Coach Walt : Tu es partant pour faire ton propre choix ?
Clark ne semble pas savoir quoi dire. Il regarde le coach puis à Lana qui le regarde toujours. Il sourit et fait de nouveau face au coach.
Clark : Je suis partant.
Il sourit toujours.
Coach Walt : Bien. On se voit à l'entraînement aujourd'hui à trois heures. Ne sois pas en retard.
Il s'en va en regardant Clark. Lana et Whitney s'en vont également de leur côté.
Clark est tout souriant. Soudain, Pete lui donne une tape.
Pete : Hé Clark !
Clark se retourne toujours avec le sourire.
Pete, cherchant ses mots : Heu...la dernière fois que t'as voulu jouer, il a dit quoi ton père ?
Clark, le sourire effacé : Oh, bah, heu...il a dit non.
Pete, se moquant : Il a dit non, exactement. Tu me raconteras l'engueulade !
Il lui donne une tape sur son épaule.
Pete : Allez, bon courage !
Il part de son côté tandis que la sonnerie retentit dans le couloir. Clark s'en va également.
De leur côté, Whitney et Lana continuent de marcher en direction de leur salle de cours et son en pleine discutions.
Whitney : Mais ça ne change rien pour nous.
Lana, les bras croisés : Il ne s'agit pas de nous.
Whitney : Ils se sont mal comportés, c'est pas un drame, tu sais.
Lana : Whitney, ils ont triché. C'est incroyable que tu prenne leur défense.
Whitney l'arrête. Elle se retourne.
Whitney : Mais ce sont mes amis Lana. Avant c'était tes amis aussi. Tu devrais me dire ce qui te tracasse.
Lana : Il y a certaines chose que je tenais pour acquises et dont maintenant je doute beaucoup.
Whitney, souriant : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Elle soupire.
Lana : Je sais combien tu aime le football. Tu es un joueur excellent. Tu sais bien que je te soutiens. Je veux faire mes preuves, moi aussi.
FERME DES KENT, LA GRANGE
La caméra nous montre la pancarte «KENT FARM».
Jonathan est dans la grange entrain de bricolé un de ses tracteur. Il se relève.
Jonathan, travaillant : Attend un peu !
Clark se trouve aussi dans la grange.
Jonathan : Comment ça tu as été forcé de dire oui ?
Clark, souriant : L'entraîneur Walt ne m'a pas laissé l'occasion de dire non.
Jonathan : Mais oui, bien sur. Je paris qu'il ta fait le coup "faire ses propres choix", c'est ça ?
Clark baisse la tête tandis que Jonathan a un grand sourire.
Jonathan : Walt dit la même chose depuis vingt cinq ans à tous les joueurs. Les mêmes mots.
Il s'éloigne de son fils.
Jonathan : Crois-moi, je le connais. Le mieux, c'est que tu lui dise demain, que tu ne pourra pas jouer.
Sur ces mots, Clark se retourne.
Clark, rejoignant son père : Papa, ne me force pas à faire ça !
Jonathan se trouve devant sa caisse à outils.
Jonathan : Désolé mon grand, on a déjà eu cette conversation.
Clark : C'était pas une vrai conversation. Je sais être prudent, mais tu n'as pas confiance en moi.
Jonathan : Je t'assure que j'ai confiance en toi Clark, mais...
Clark : Mais quoi ? J'ai l'âge de prendre mes propres décisions.
Jonathan : Des tas de choses peuvent se passer au cours d'un match et affectés ton jugement. Tu peu être en colère, il suffit d'une seconde où tu peux...vouloir impressionner une fille en faisant un exploit et blesser des joueurs sur un terrain. Clark, tu es censé faire des choses beaucoup plus importantes que de gagner un match de football américain.
Clark : J'en ai marre d'être puni parce que j'ai des dons un peu étrange. Il y a des parents qui seraient vraiment contents que leur fils soit la star de l'équipe.
Jonathan vient posé ses deux mains sur les épaules de Clark.
Jonathan : Écoute. Moi, mon grand, je suis content quand tu te réveille le matin.
Clark fait un bruit avec sa bouche.
Jonathan : Je n'ai pas besoin de vivre par procuration à travers tes exploits.
Il s'éloigne de son fils tandis que Clark se tourne en direction qu'a prise Jonathan.
Clark : Pourquoi tu dis ça ? T'es un bon joueur.
Jonathan s'arrête de marcher et regarde son fils.
Jonathan : Je ne vais pas te signer la permission de faire une bêtise.
Clark, d'un ton ferme : Je n'en ai pas besoins. Je vais jouer et tu ne m'en empêchera pas !
Jonathan qui s'est retourné, se retourne une nouvelle fois visiblement déçu par Clark qui continue à le fixer.
MANOIR DES LUTHOR
Nous voyons l'immense Manoir.
À l'intérieur, trois hommes attendent quelqu'un. L'un deux fait les cent pas tandis que les deux autres restent immobiles sans bouger. C'est alors que Lex arrive dans la pièce avec une serviette sur ses épaules.
Lex, s'arrêtant : Tient, voilà les trois sages en personnes.
Les trois hommes le regardent. L'homme qui faisait les cent pas s'arrête également et les autres se retournent vers le milliardaire. Lex avance en regardant l'homme qui faisait les cent pas dans la pièce.
Lex : Salut Dominic !
Dominic, suivant Lex : Je suppose que vous êtes en retard à cause de votre leçon d'escrime ? À moins que vous ne vous soyez remis au polo ?
Lex ouvre une bouteille de limonade et sourit à la remarque de Dominic. Il se retourne pour lui faire face.
Lex : Mais je ne suis pas en retard. J'ai annulé le rendez-vous, vous vous rappelez ?
Dominic : Mais votre père à insisté pour que nous fassions le voyage quand même.
Lex boit à la bouteille.
Lex : Hum...Et quand il aboie, vous rampez ?
Il s'éloigne de Dominic alors que celui-ci se retourne et commence à marcher vers Lex.
Dominic : Avez-vous regardez les résultats trimestriels ?
Lex, sans regarder Dominic : Oui, je les ai regarder.
Il pose sa bouteille de limonade.
Lex : Nous sommes de vingt pour cent en-dessous de nos provisions.
Il prend la queue de son billard ainsi qu'un petit objet pour astiquer le bout de la queue. Dominic se place juste à côté de Lex.
Dominic : Et votre père veut que vous preniez des mesures draconiennes.
Lex, mastiquant sa baguette de billard : Mais c'est prévu.
Dominic : C'est bien. Je vais donc l'informer que vous penser réduire le personnel ?
Lex : Ah non, au contraire.
Il se dirige vers sa table de billard.
Lex : Informez-le que j'ai l'intention d'augmenter le nombre des employés.
Dominic : Et de combien ?
Lex : De vingt pour cent !
Dominic rigole.
Dominic : J'ai toujours apprécier votre...étonnant sens de l'humour. Mais j'espère que vous plaisantez !
Lex : Il faut dépenser de l'argent pour en gagner, Dominic. Si nous augmentons la productivité et les ventes alors que les concurrences se retirent. Quand notre secteur d'activité repartira...
Il frappe la boule blanche et casse le jeu.
Lex : ...On aura tout le marché.
Dominic, s'emportant : Votre père vous a envoyé à Smallville pour sauver son usine.
Lex : Mon père m'a envoyé à Smallville parce qu'il préfère travaillé avec des fainéants et avec des nuls...
Il fait un signe de tête vers les deux hommes toujours immobiles sur place.
Lex, continuant : ...plutôt qu'avec des gens qui remettent en question ses pratiques commerciales archaïques.
Dominic : Soyez bien certain que je lui répéterais.
Lex : Mais faite donc ! Cette réunion...
Il regarde les deux autres...
Lex : ...est terminer. Au revoir !
Il jette un regard à Dominic pour lui faire comprendre qu'il fait mieux de partir aussi vite qu'il est arrivé. Ce dernier tourne les talons sous le sourire moqueur de Lex puis fait un signe de têtes aux deux autres pour leur dire de quitter les lieux. Soudain Lex rompt le silence.
Lex : A propos Dominic...
Dominic s'arrête et Lex s'assoie sur le bord de son billard.
Lex : ...Dite à votre sœur que je la salut.
Il se retourne visiblement fou de rage contre Lex qui garde son sourire. Il tourne les talons, tandis que Lex se lève.
MAISON DE LANA, SA CHAMBRE
Nous apercevons la grande maison de Nell et de Lana.
Dans sa chambre, Lana range sa tenue de Pom-Pom Girl et soudain quelqu'un frappe à la porte de la pièce. Elle se retourne en pliant son haut de Pom-Pom Girl.
Nell, se tenant devant la porte : Lana ? Tu es rentrée tôt. Ils ont annulé la réunion des supporters ?
Lana, souriante, rangeant sa tenue : En quelque sorte. J'arrête tout.
Nell est étonnée de la réaction de sa filleule.
Nell, avançant vers Lana : Tu aimais beaucoup cette activité. Que s'est-il passé ?
Elle se poste devant la jeune fille qui s'arrête et regarde sa tante en souriant.
Lana : Dans la vie, il y a mieux à faire que d'apprendre par cœur des slogans en agitant des pompon.
Elle range ses pompon dans le carton.
Nell, comprenant pas : Et tu as décidé d''arrêté ? Mais pourquoi ?
Lana regarde sa tante un instant avant de rebaisser la tête en direction du sol.
Lana : Il y a plusieurs joueurs qu'on a surpris à triché : des garçons que je connais. J'ai dit à Whitney que ça me rendait malade, mais il a dit que c'était pas grave...que personne n'est parfait.
Elle prend son carton et l'emmène dans son placard.
Lana, continuant : Alors, je me suis demander : pourquoi continuer à faire semblant de sourire dans un costume ridicule pour des gens qui feraient n'importe quoi pour gagner ?
Elle se retourne vers sa tante et croise les bras. Nell, prend alors les devant.
Nell : Mais, il ne faut pas laisser quelques mauvais garçons gâcher une bonne expérience.
Elle s'assoie sur le lit de Lana.
Nell : Tu fais partie de l'équipe, tu te fais des amis aussi.
Lana, décidée : Tante Nell, je n'y retournerais pas. Je veux essayée autre chose, il y a pas de mal à ça ?
Nell : Bien sûr, c'est juste que tu étais sur une bonne lancée. Mois je veux seulement ton bonheur. Et puis, qu'est-ce que tu fera de ton temps libre ?
Lana lève les bras pour montré à sa tante qu'elle ne sait pas ce qu'elle fera de son temps libre et viens s'asseoir à côté de sa tante.
Lana : Je veux trouver un job, travaillé à mi-temps, gagner de l'argent pour aller en vacance cet été. Quelque part.
Nell la regarde et dit :
Nell : Tu sais que j'ai toujours besoins d'aide au magasin ?
Lana, voyant ou Nell veut en venir : C'est gentil, mais je préférais pas ! Je veux me débrouillée toute seule.
Nell sourit.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL, LE STADE
Les joueurs de football y compris Clark, sortent des vestiaires. Ce dernier porte le maillot rouge de l'équipe des Crows et porte le numéro 89. Il avance tranquillement en direction du stade, son casque dans à la main. Il semble très heureux. Les deux équipes se séparent tandis que les Pom-Pom girls, elles, s'échauffent. Alors que tout le monde se met en place, Clark semble chercher quelqu'un. Il regarde autour de lui et s'approche de Pete qui est en jaune.
Clark, à Pete : Tu as vu Lana ?
Pete : Non.
Il commence à partir et dit à Clark :
Pete, lui donnant une tape : Mais ton père est là !
Il tourne la tête et voit son père assis dans les gradins. Il s'approche alors vers lui.
Clark : Papa !
Il se poste devant lui.
Clark : C'est bien que tu sois là pour moi, c'est important.
Jonathan, très déçu : Je regrette beaucoup ta décision, Clark. Je suis là pour éviter les dégâts !
Clark le regarde, l'air déçu par les mots de son père. Ce dernier tourne son regard de son fils et regarde dans la direction du stade. Clark ne sachant plus quoi faire, s'en va en le fixant.
Whitney, à ses équipiers : Allez debout !
Clark, court pour rejoindre ses coéquipiers.
Coach Walt, à ses joueurs : On a ici en arrière !
Au fur et à mesure que Clark avance vers le terrain, on voit presque tous les joueurs déjà en place.
Whitney : Bleu 32 !
Un joueur pose sa main sur le ballon. Clark se tient prêt à attaquer...
Whitney : En avant ! En avant !
Le joueur qui tient le ballon, le passe à Whitney, qui le passe à Clark qui commence à prendre la direction de trois adversaires, mais ce fait plaquer par un autre joueur qui saute par-dessus ses coéquipiers et tombe au sol. Les adversaires se retirent de Clark.
Un joueur : Ouais, super Kent ! Belle tentative !
Clark tourne sa tête en direction des gradins et la soulève. Jonathan qui le voit au sol, se redresse doucement pour voir ce qui se passe. Mais c'est alors que la voix du coach Walt se fait entendre.
Coach Walt : Kent !
Clark tourne aussitôt son regard de direction, et le coach Walt se place à côté de lui et le tire par le casque.
Coach Walt : T'a pas fini de regarder les étoiles ?
Il soulève Clark et commence à lui faire la morale tout en le tenant par le casque.
Coach Walt : L'entraîneur c'est pas ton père, c'est moi. Je ne t'ai pas choisi pour que tu sois tout le temps plaquer. Soit en colère et...
Il lui plusieurs petits coups dans le ventre pour lui faire comprendre.
Coach Walt : ...tape dans le tas !
Clark semble réfléchir. Jonathan de son côté regarde la scène avec intention et en bougeant ses mains. Clark qui semble remis de tous ses états, se remet à sa place et regarde ses joueurs.
Whitney : Ok les gars, on remet ça !
Un joueur : Ouais, on va les avoir.
Whitney : Bleu 32 ! bleu 32 ! en avant ! En avant !
Le joueur passe de nouveau le ballon à Whitney qui, lui, le repasse à Clark. Ayant le ballon, Clark sans penser aux conséquences, fonce sur quatre joueurs adverses et les écarte d'un coup de tête et semble bien parti. Puis tout à coup, en voyant un mur de joueurs un peu plus loin, il décide de prendre de la vitesse et de faire un super-saut et les dépasse sans faire de mal à personne. Une fois passé le mur, la caméra nous montre quand même les joueurs qui ont fait le murs tomber au sol tandis que Clark écarte un autre joueur adverse en le faisant tomber, lui aussi. Il utilise alors sa super-vitesse, tandis que Jonathan, de son côté, observe la scène avec beaucoup de déception.
Alors que Clark continue toujours de courir à grande vitesse, le joueur qui le poursuit, tombe au sol. Dans les gradins, Jonathan se lève tout en observant la scène et commence à partir. Clark arrive au point d'arrivé et jette le ballon.
Coach Walt : Très bien jouer ! Bravo Kent !
Pendant ce temps, Clark regarde en direction des gradins et voit son père entrain de quitté le stade.
Coach Walt : Ce sont des actions comme ça que je veux voir !
Jonathan jette un coup d'œil sur le stade et reprend sa route.
Fille : C'est fou de voir ça. Il a de l'allure ce garçon, non.
Clark se trouve entre la joie et la tristesse. Il rejoint son équipe.
BUREAU DU COACH WALT
Nous voyons la télé diffusant le match de la journée. La scène du match nous montre Clark qui court avec le ballon et qui saute par-dessus des joueurs. Arrivé sur le sol, il continue sa route, tenant toujours son ballon avec avec lui, et écarte un adversaire qui se met devant lui.
Dans son siège, le coach regarde le match tandis que le principal Kwan arrive. Le voyant arriver, le coach arrête la télé.
Coach Walt, se moquant : Tiens, mais c'est mon supporter préféré.
Le principal ne semble pas d'humeur pour rigoler.
Principal Kwan : Un de vos joueurs pris en flagrant délit de fraude est venu me voir et a dit que c'était vous qui leur aviez donné le sujet.
Le coach reste toujours assis.
Coach Walt : Ohhhh ! Lequel de mes garçons vous a dit une bêtise pareil ?
Le principal, qui est entré dans le bureau, pose sa mallette.
Principal Kwan : Je n'ai pas le droit de vous le dire.
Coach Walt : Mais je suppose que vous avez déjà vu la commission scolaire pour lui demande de me suspendre ?
Principal Kwan : Vous avez beaucoup d'amis très haut placé.
Coach Walt, se moquant : Ça n'a rien d'étonnant, j'en ai entraîner beaucoup, croyez-moi. Vous n'avez pas l'air de comprendre. Je suis une institution. Vous pensez que la commission va croire qu'il y a un petit tricheur qui ment pour essayer de couvrir ses arrière ?
Il commence à s'énerver.
Coach Walt : ou bien l'homme qui a conduit l'école à la victoire pendant plus de vingt cinq ans ?
Principal Kwan : Elle ne me croira pas s'il n'y en a qu'un. Mais si j'arrive à convaincre d'autres joueurs de parler, la commission n'aura pas le choix. Vous ne pourrez plus exercé votre métier pendant toute votre vie.
Coach Walt : Vous n'arriverez pas...
Il tape du poing sur son bureau, mettant le feu à sa télé, et se lève.
Coach Walt : ...à me faire tomber...
Le principal tourne la tête vers la télé tandis que le coach fronce les sourcils. Le principal quitte son regard de la télé et refait face au coach qui est enragé.
Principal Kwan, ne comprenant pas : Mais enfin, que se passe t-il ici ?
Le coach ne dis rien. Le principal quant à lui, reprend sa mallette, jette de nouveau un œil à la télé et s'en va. Le coach reste sur place.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL - LE PARKING
Le principal sort du Lycée en direction de sa voiture. Le coach Walt regarde par la fenêtre de son bureau. Tout proche de sa voiture, le proviseur Kwan sort ses clés de sa poche et les place dans la serrure de sa voiture. Tandis que le principal monte à l'intérieur de son véhicule, le coach Walt, toujours sous les nerfs se met à parler méchamment.
Coach Walt : Pour qui il se prend celui-là ?
Kwan installé dans sa voiture, attache sa ceinture alors que le coach Walt ferme les yeux et semble se concentré. Le principal Kwan met sa clé au contact de sa voiture et commence à démarrer. Ça ne démarre pas. Il retente une nouvelle fois quand tout un coup le tableau de bord est en feu. Ne comprenant pas ce qui se passe, il retire ses main tandis que la boite à vitesse prend également feu. Dans son bureau, le coach Walt garde toujours les yeux fermés.
Principal Kwan : Oh mon Dieu, non !
Paniqué, il tente de sortir de la voiture, mais sans succès. Sur le siège du coté passager, la valise du principal prend feu. Il commence alors à hurler de terreur.
La caméra, au loin de la scène, nous montre que le feu s'est propagé dans toute la voiture.
Principal Kwan, hurlant : Au secours !
Alors que le coach Walt sourit en voyant la scène et s'écarte l'air satisfait de lui, Clark et Pete sortent du lycée.
Pete : Où est passé ton père ?
Clark : Il est...
Alors qu'ils discutent tranquillement, le principal Kwan continue toujours à crier de terreur.
Clark : ...Il a du rentré à la ferme.
Ils s’arrêtent de marcher lorsqu'ils entendent les hurlements du principal. S'apercevant qu'une personne est à l'intérieur du véhicule, Clark prend les devants.
Clark : Trouve de l'aide, Pete.
Pete retourne au lycée pour chercher des secours tandis que Clark se dirige vers la voiture du principal pour le sauver. Il brise la vitre de la voiture de Kwan, qui est évanoui puis arrache la porte de ses gonds et la jette au loin dans le parking. Il prend le principal pour le sortir et s'écarte alors que la voiture se met à exploser. Il plonge sur le sol pour éviter que les débris se projettes sur eux. Clark regarde le feu.
FERME DES KENT – LA MAISON
Martha, au téléphone : D'accord, je vous remercie, au revoir !
Elle rejoint sa famille à table.
Martha : Le principal Kwan va rester à l'hôpital jusqu'à la fin du week-end,
Clark : Alors, comment va-t-il ?
Martha : Il souffre de brûlure et fumée qu'il a inhalé, mais je crois qu'il s'en remettra.
Jonathan, sans regarder Clark : Y a personne qui t'a vu ?
Clark, essayant de convaincre son père : Non, personne ne m'a vu, papa. J'ai dit au médecin que pour le sortir de la voiture, je m'étais enveloppé mes mains dans mon blouson.
Martha : Il a eu de la chance que tu sois là.
Clark : Mais j'ai foiré mes essais.
Jonathan, soupirant : Ecoute, je t'ai vu jouer moi. D'accord. Tu aurais pu facilement blessé n'importe lequel de ses garçons.
Clark : Mais l'important, c'est que je ne l'ai pas fait.
Jonathan se retourne vers Clark suite à sa remarque.
Clark : Ca sert à rien d'avoir encore cette conversation, il ne me croit pas de toute façon. À propos, l'entraîneur m'a donné ton ancien poste. Tu as devant toi un coureur pour le match de vendredi.
Jonathan s'en va en colère.
Clark, déçu : Personne n'a envie de me féliciter.
Il s'en va.
Jonathan : Je voudrais bien savoir pourquoi il est si têtu.
Martha : Oh, je n'en ai aucune idée.
Jonathan : Hé, attend un peu, je n'étais pas comme ça quand j'avais son âge.
Martha : Non. Si j'en crois mes informations, tu étais un garçon qui obéissait toujours à ton père, et qui a fait une fugue en été pour aller voir jouer les Métropolis Sharks.
Jonathan : Depuis quand tu es passé de l'autre côté.
Martha : Jonathan, je veux seulement souligner que Clark n'a jamais eu une vie ordinaire, ni jeu de groupe, ni aucune compétition junior, parce qu'on avait peur qu'il blesse quelqu'un. Maintenant, il est adolescent, donne lui au moins une chance.
Jonathan : Ses dons font qu'il a des responsabilités.
Martha : Non. Je crois que ce n'est pas une question de dons, mais de faculté de jugement. Ce que tu dis à Clark, c'est que tu crois pas en lui.
Jonathan : Mais pas du tout, je crois en lui, évidemment. Si jamais il faisait une erreur et que quelqu'un soupçonne la vérité, j'ai pas du tout envie de voir des gens débarquer à la ferme pour nous retirer notre fils.
Martha : Si on ne commence pas à lui faire confiance, personne ne viendra nous le retirer, et il s'en ira par lui-même très vite.
DEVANT LE BEANERY
Chloé discute avec Clark et Pete.
Chloé : Non, votre histoire ne tient pas debout, les voitures ne s'enflamment pas toutes seules.
Clark : Les flics disent que c'est dû à un mauvais branchement.
Chloé : J'ai trouvé mon gros titre "Sauver des flammes par un footballeur de chimie".
Pete, à Chloé : Tu peux pas lâcher les baskets des sportifs ?
Chloé : J'en reviens pas de voir Clark aveuglé par les feux de la rampe du vendredi soir.
Clark : Je veux jouer au ballon, pas célébrer un culte.
Chloé, se moquant : Ouais, et moi je veux m'enrôler dans les pom-pom girl.
Ils sont à l'intérieur du Beanery. Lana arrive par une porte.
Lana : Je crois qu'il y a une place de libre.
Clark : Lana ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Lana, prenant un plateau : Je vais prendre votre commande.
Chloé : Mais tu le fais pour le club des supporters, une œuvre de charité, un peu comme si tu étais serveuse pour un soir ?
Lana : Oui, je suis serveuse, et c'est ni par charité ni en tant que supporter, et j'accepte les pourboires.
Clark : C'est vrai, tu es vraiment serveuse ?
Lana, montrant son badge : J'ai même eu un badge avec mon nom.
Pete : C'est ton premier jour.
Lana : Et oui.
Clark : Où est ton collier ?
Lana : C'est super strict ici. Pas de bijou et pas de chaussure ouverte.
Clark : Oui, tu as l'air … d'une serveuse.
Lana se met à rire.
Lana : Si encore je connaissais la différence entre un café allongé décaféiné et un café au lait allégé.
Chloé : Dans ce cas, je vais prendre seulement un café.
Lana, partant au comptoir : D'accord.
Pete : Hé, ça fera trois.
Ils trouvent une table et s'y installent.
Chloé, trouvant le plateau de Lana : Tient, elle a oublié ça.
Elle le donne à Clark qui va immédiatement le rendre à Lana.
Clark : Hé, Lana ! Tu as oublié ton plateau.
Lana : Merci. Ca m'est arrivé souvent aujourd'hui.
Clark : C'est toujours dur au début.
Clark s'assoit et discute avec Lana.
Clark : Tu as quitté le club des supporters ?
Lana : Tu as l'air surpris.
Clark : Oui, c'est vrai, j'suis étonné. Mais il faut reconnaître que ce n'est pas un crime, pourtant tu semblais aimé ça.
Lana : Ma mère le faisait déjà et aussi ma tante. Je crois qu'il est temps de rompre le cercle vicieux.
Clark : Qu'est-ce que Whitney en dit ?
Lana : Tu es son coéquipier, pose lui la question.
Clark : C'est quand même dingue ! Quand j'arrive dans l'équipe, toi tu l'as quitte. En faite, j'espérais te voir plus souvent.
Lana : J'ai un emploi à mi-temps, rien ne t'en empêche de venir me voir ici.
Tous les deux s'échangent un sourire.
Patronne : Lana, la table trois, attend sa commande depuis cinq minutes. Si elle refroidit, je la retiens sur vos pourboires.
Lana : D'accord, je suis désolé.
Patronne : Ne soyez pas désolé, travaillé plus vite.
Elle jette un œil sur Clark, qui repart s'asseoir auprès de Chloé et Pete.
Chloé : Clark Kent est devenu joueur de football américain, et Lana Lang une serveuse.
Pete : Bah y a pas de mal à ça.
Chloé : Je sais. J'avais seulement besoin de faire le point pour revenir à la réalité.
Pete fait un signe de tête à Chloé pour qu'elle regarde en direction l'équipe de foot.
Trévor Chapell, à ses coéquipiers : L'entraîneur veut nous voir tout de suite sur le terrain.
Tous, partent en direction du terrain.
Chloé : Qu'est-ce qui se passe chez tes coéquipiers déchus ?
Pete : J'en sais rien.
Chloé, se levant d'un coup : A demain.
Clark, revenant auprès d'eux : Chloé !?
Chloé : Heu … je, je dois m'en aller, on se voit demain, d'accord ?
Lana arrive avec sa commande et dit au revoir à Chloé, mais rentre dans une personne et fait tomber les verres. Tout le Beanery applaudit l'action.
SMALLVILLE HIG SCHOOL - STADE
Coach Walt : Félicitations ! Je n'ai encore jamais vu un groupe d'adolescents faire preuve d'une stupidité pareil. Lequel d'entre-vous a parlé ? Lequel ? Ce n'est pas l'un d'entre-vous ... qui a dit à Kwan que c'était moi qui vous avait donné les sujets ?
Trevor : Quelle Faculté nous prendra avec la mention tricheur sur nos dossiers ?
Coach Walt : Alors c'est toi, Trevor ! Pourquoi ça ne me surprend pas !
Il donne une gifle à Trevor qui tombe sur le sol. Les jets d'eau qui arrose le stade se transforment en jet de feu. Les joueurs sont inquiet.
Joueurs : C'est quoi ça ? Qu'est-ce qui se passe ?
Coach Walt : Je vous assure … que rien … ne se dressera entre moi et mon héritage ! Vous allez rentrer chez vous, et vous allez tous la fermer, c'est piger ?
Il quitte ses joueurs enragé, après qu'ils aient approuvé sous les jets de feux qui continuent à coulés. Plus loin, Chloé, derrière une barrière, prend une photo de la scène.
MANOIR DES LUTHOR
Lionel Luthor arrive en tonitruant.
Lionel : Félicitation Lex, on parle de toi dans les pages business pour une fois.
Lex, assis à son bureau : J'ai dit à Dominic il y a deux jours ce que j'allais faire.
Lionel : Oui, mes toutous sont efficaces, il m'ont fait un rapport.
Lex lui fait un sourire narquois.
Lionel : Je ne te croyais pas assez stupide pour passer à l'action.
Lex : Si c'était un problème, il fallait me téléphoner, père.
Lionel : Nous devons rendre compte de nos décisions, et ce n'est pas parce que tu es mon fils que tu dois espérer un traitement spécial.
Lex : Je n'ai jamais rien espéré de ta part !
Lionel : Laisse tomber le coup de la fierté blessée, ça marchait peut-être avec ta mère mais n'essaie pas avec moi.
Il s'approche de Lex.
Lionel : Tu connais très bien mes sentiments pour toi.
Lex : Ils m'ont valu de me retrouver dans cette usine pourrie !
Lionel : Lex, sais-tu que les Césars envoyaient leur fils dans les endroits les plus reculés de leur empire pour qu'ils fassent une idée précise sur ce qui se passait dans le monde ?
Lex : Si ça peut te donner bonne conscience.
Un court silence s'installe.
Lionel : Très bien ! Voilà ce que je te propose pour sortir de cette…impasse.
Il prend un fleuret.
Lionel : Nous allons nous affronter. Si tu gagne, je te laisse impliquer ton plan, et si je gagne, tu licencies vingt pour cent du personnel. La question qu'il faut se poser c'est "est-ce que tu es...assez fort pour affronter ton vieux père ?"
Lex observe son père, et son regard montre qu'il accepte le défi.
Changés, les deux milliardaires s'affrontent sur un duel d'escrime. Lionel fait une roulade sur la table de billard et vient se placer derrière.
Lionel : Surveille ta position, Lex. Tu te découvres sans songer aux conséquences.
Lex : Si j'avais besoin de tes commentaires, je m'offrirais un de tes livres.
Lionel, se moquant : Tu sais quel est ton problème, Lex ?
Lex : Vas-y, dis-le-moi !
Lionel : Tu es dominé par tes émotions. Tu l'as toujours été !
Après ces dernières paroles, ils enchaînent leur combat...
Lionel : Et ce défaut peut être fatal !
Mais Lex est vaincu par son père, qui désarme Lex et le pousse sur le divan.
Lionel : Je veux qu'ils soient licenciés, demain, avant midi. Suspension de séance.
Et il quitte le Manoir sous la colère de Lex.
FERME DES KENT – LA GRANGE
Clark se prépare pour se rendre à la soirée du club des supporters. Martha monte les marchent menant au loft.
Martha : Tu vas à la fête des supporters ?
Clark : J'suis comment ?
Martha : Aussi charmant que ton père.
Clark : T'es pas obligé de faire ça, maman.
Martha : De faire quoi ?
Clark : Tout pour la paix des familles.
Martha : Si des hommes de notre famille n'étaient pas aussi bornés, je n'aurais pas à le faire.
Clark : T'es d'accord avec papa ?
Martha : Non, je ne le suis pas. Je lui ai dit qu'il n'était pas raisonnable !
Clark, ravi : Merci.
Martha : Je ne veux pas dire que tu sois tout à fait innocent dans cette histoire. Si tu veux prendre tes propres décisions, il faut que tu saches que tes erreurs peuvent te poursuivre toute ta vie.
Clark : Tu me fais confiance ?
Martha, avec un petit rire : Je veux te faire confiance. Ton père le veut aussi, laisse-lui une petite chance !
SMALLVILLE HIGH SCHOOL - STADE
Pom-pom girl : Sans peur les Crows avancent ! Sans peur les Crows s'imposent ! Allez les Crows ! Allez les Crows !
SMALLVILLE HIGH SCHOOL
Chloé monte les marches du stade. Trevor Chapell sort d'une sortie de vestiaire et Chloé le rejoint avec sourire.
Trevor : Pourquoi tu voulais me voir ?
Chloé : Je veux savoir si l'entraîneur vous a donné le sujet de l'examen !
Trevor : Si tu veux évité les ennuis, cherche pas à savoir.
Chloé : Ecoute ! Que tu parles maintenant ou pas, de toute façon cette photo sera demain en première page de la Torch.
Elle montre une photo montrant le coach Walt et tous les joueurs sous les jets de feux.
Trevor : Laisse-moi tranquille !
Il quitte Chloé en colère en direction du parking, tandis que Chloé se rend à la Torch.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – PARKING
Trevor approche de sa voiture, mais une main attrape son avant-bras et le brûle atrocement.
Coach Walt : Alors Trevor, tu veux informer le journal de l'école ?
Trevor tombe à genou.
Coach Walt : Je te croyais plus malin que ça !
Trevor, pleurant de douleur : Non, je ne lui ai rien dit du tout, il faut me croire, monsieur. Elle était sur le terrain hier soir. Elle a des photos avec les jets de feux.
Le coach regarde en direction du bâtiment.
Coach Walt, entre ses dents : Ok.
Il relâche le bras de Trevor.
Coach Walt : Attends, je vais arranger ça !
Et il part, laissant Trevor sur le sol.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LA TORCH
Chloé est sur son ordinateur et rédige la première page du lendemain. Elle dépose à la suite de son article, la photo du coach et des joueurs.
Chloé, lisant son titre :"Jouer avec le feu !"
Ailleurs dans un couloir, le coach Walt, près d'une borne d'incendiaire, déclenche le feu et le bureau de Chloé se met à s'enflammer, ce qui cause la perte des preuves. Elle se recule vers la fenêtre lentement puis rapidement lorsque le feu se propage de partout. Le coach Walt se concentre toujours sur l'incendie.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LE STADE
À la fête, Clark et Pete sont présents. Ce dernier arrive vers son ami.
Pete : Hé, t'a vu Chloé ?
Clark : Non.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LA TORCH
Chloé essaye tant bien que mal de trouver quelque chose pour se sortir de là, mais elle voit Clark à la fête. Elle ouvre sa fenêtre et l'appelle.
Chloé : Clark !
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LE STADE
Il l'a voit se débattre à la fenêtre et voit le feu à l'intérieur. Il quitte les autres pour aller à son secours.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LA TORCH
Elle referme la fenêtre, s'enveloppe de sa veste sur sa tête puis saute sur le bureau pour passer à travers le feu. Sa veste prend feu. Elle l'enlève rapidement. Elle tente de sortir par la porte de la Torch, mais une immense barrière de feu bloque l'accès. Elle tente de revenir en arrière, mais une autre colonne de feu se forme.
Clark est en super-vitesse. Il longe un couloir puis tourne dans un autre. Il monte par la suite, les escaliers menant au premier.
Chloé, paniquant : Au secours !
Clark : Chloé !
Le coach, toujours devant la borne d'incendie, rouvre les yeux et le feu cesse.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – LA TORCH
Clark, arrivant à la Torch : Chloé !
Chloé : Clark !
Elle le prend dans ses bras pendant que Clark regarde les alentours. Quelques minutes après l'incendie, Clark et Chloé sont toujours à la Torch.
Clark : La Torch a brûlé, tu ne trouves pas ça ironique ?
Chloé le regarde complètement détruite.
Clark, voyant l'expression de Chloé : Je voulais juste te faire rire un peu.
Chloé, reprenant la parole : Ce n'était pas un incendie ordinaire. C'était comme si le feu savait ce que je faisais.
Clark : Et tu crois que c'était l'entraîneur qui le contrôlait ?
Chloé, sure d'elle : Oui, regarde les faits. Le principal Kwan lance une enquête sur le scandale des tricheries. Walt tente de le brûlé dans sa voiture. Ensuite, un des joueurs lâche le morceau et il les menace tous avec des jets de feux. Quand je veux publié la photo, c'est le journal qui part en flamme.
Clark : Tu veux dire qu'il a lui-même organisé la fraude. Tu débloques Chloé.
Chloé, tentant de le raisonner : Il est obsédé par l'idée de gagner son deux-centième match. S'il a aidé quelques crétins à passer leur examen, c'est pour assuré sa présence dans le panthéon des sports scolaires.
Clark : Tu as un double de la photo ?
Chloé : Non. Et ça va être dur de récupérer les dossiers.
Clark : Donc, on a pas de preuves !
Chloé : Trevor Chapell.
Clark : Pourquoi Chapell ?
Chloé : C'est lui qui a parlé au principal, j'en suis persuadée. Il est prêt à avouer, je le sais, mais, je...je crois qu'il a la trouille de moi. Seulement, je sens qu'avec toi il parlerait peut-être.
BEANERY
Lex est assis à une table avec des documents. Lana arrive pour prendre sa commande. Lex, dans ses pensées, l'a voit.
Lex, avec sourire : Lana ! Qu'est-ce qui se passe, Nell t'a jeté à la rue ?
Lana : J'ai décidé de vendre ma force de travail.
Lex : Tu as bien fait. Tu vas devenir l'employée du moins en un rien de temps.
Lana : Pour l'instant, je détiens le record du plus grand nombre d'assiettes cassées dans la journée.
Lex : Et bien, je prendrais mon capuccino dans une tasse jetable, alors.
Elle quitte Lex pour chercher sa commande. Clark arrive au même moment.
Lana : Tiens, la star du football de la ville est parmi nous ce soir ?
Clark : Attends de voir, comment je joue. Est-ce que tu as vu Trevor ?
Lana : Non, il n'est pas venu.
Clark : Comment tu t'en sors aujourd'hui ?
Lana : C'est une de ses journées où je pleurerais volontiers.
Clark : Mais, moi je pense que c'est cool que tu aies un job.
Lana : Je trouve que c'est dur, je ne pourrai pas aller te voir jouer demain, les nouvelles serveuses sont du soir. Bon, je peux te servir quelque chose ?
Clark : Oui. Un café s'il te plait.
Lana : C'est partie !
Clark : Merci.
Elle part tandis que Clark s'approche de Lex, qui s'est replongé dans ses papiers.
Lex : La rumeur dit que tu fais partie de l'équipe de football du lycée ?
Clark, s'assoyant : La rumeur dit vrai.
Lex : Mes félicitations ! C'est ton père qui doit se réjouir.
Clark : En fait, il veut pas que je joue, ça le fait paniquer. Ça m'étonne vraiment de mon père, il veut que je prenne mes propres décisions, et quand je le fais, il est pas d'accord.
Lex, le comprenant : Je vois, et tu rentres tard le soir en espérant qu'il va dormir et qu'ainsi tu éviteras les silences embarrassants qu'il y a entre vous.
Clark, étonné : Comment tu le sais ?
Lex : Les Luthor sont incollables au niveau des silences embarrassants.
Ils s'échangent un sourire.
Clark : Qu'est-ce que tu fais ?
Lex, saisissant un dossier : Oh, j'essaye de choisir les pauvres types qui auront la tête tranchée. Mon père veut que je licencie vingt pour cent du personnel.
Clark : C'est la seule solution ?
Lex : Quand mon père a pris une décision, il n'est pas question de revenir en arrière.
Lana, arrivant : Si ça peut vous réconforter, vous auriez dû voir la tête de ma tante quand j'ai choisi ce job. J 'écoute pas aux portes, mais j'ai entendu ce que vous disiez.
Clark, regardant Lana : On est tous dans le même bateau.
Lex : Ah nan, vous avez tenu le coup et vous faite ce que vous voulez, moi j'ai craqué !
Il prend sa tasse et trinque.
Lex, levant sa tasse : A vous qui m'avez inspiré.
Clark : Oh ouais, un joueur de football américain plus une serveuse, on est vraiment deux rebelles.
Lana : Et vive la révolution !
Lex boit une gorgée de son capuccino.
Lana, se levant de l'accoudoir : Comment il est ?
Lex : Ca va, il est parfait !
Lana : Génial.
Elle s'en va. Clark attend qu'elle s'éloigne assez pour demander :
Clark : C'est ce que tu voulais ?
Lex : Pas du tout, non.
QUELQUE PART EN VILLE
Clark entre dans une maison sans frapper à la porte.
Clark : Trevor ! C'est Clark Kent. Il faut qu'on discute.
Trevor : Va-t'en ou il va revenir !
Clark, le voyant : L'entraîneur ?
Trevor : Et quand il est en colère...
Clark, s'approchant de Trevor : Qu'est-ce qu'il t'a fait ?
Trevor : Avec moi il est vachement dur, enfin...moi et plusieurs autres. Il croit qu'il est notre père ou je sais pas. C'est comme ça qu'il justifie son attitude en tout cas. Un jour, j'ai raté une passe, il m'a ramener chez moi, il m'a frappé au ventre, et...m'a dit de ne pas recommencer.
Clark : Pourquoi t'en as pas parlé ?
Trevor, en colère : Il m'a dit que je serai viré de l'équipe et que je ne passerai pas dans l'autre classe.
Clark : Il vous a donné le sujet de mathématique ?
Trevor approuve d'un hochement de la tête.
Clark : Trevor, ai confiance en moi.
Trevor, s'emportant : C'est ce que le principal Kwan a dit ! Ta vu ce que l'entraîneur lui a fait ?
Clark, observant son poignet : Qu'est-ce que tu t'es fait au bras ?
Trevor : C'est rien, c'est juste une petite brûlure.
Clark tente de toucher son bras, mais Trevor s'emporte.
Trevor : C'est rien !
Clark, sérieux : Fais-moi voir ça Trevor.
Trevor hésite puis, finalement, tend son bras à Clark. Celui-ci enlève le bandage de l'avant-bras et voit la brûlure devenue plus foncée.
Trevor : Il a un pouvoir dingue, mais si je le dis, il va me faire cramer.
Clark le regarde.
SAUNA DU COACH WALT
Clark arrive devant le Sauna, ouvre la porte et voit l'entraîneur qui est assis dedans.
Coach Walt : Kent ! Pourquoi t'es pas avec tes copains aux vestiaires, hein ?
Clark : Je ne vais pas entré sur le terrain, et vous non plus !
Coach Walt : Ecoute, je ne sais pas quel est ton problème, Kent, mais si tu veux me chercher, je peux te dire que ce n'est pas le moment.
Les météorites qui se trouvent dans le Sauna, commencent à changer d'apparence. Clark se sent mal. Il se colle contre le mur sous le regard du coach Walt. Il regarde ses mains qui recommences à avoir un aspect anormal.
Clark : J'ai vu ce que vous avez fait à Trevor.
Coach Walt, se ruant sur Clark : Trevor, il aurait dû la fermer !
Clark faiblit.
Coach Walt : Qu'est-ce qui t'arrive Kent ? Il fait trop chaud pour toi, hein ?
Il lui donne un coup de poing au ventre et le projette avec force contre le mur. Dans sa chute, il entraîne les météorites avec lui sur le sol. Il tente de se relever avec peine.
Coach Walt : Bon, tu m'excuseras, mais j'ai encore un match à gagner.
Il quitte le Sauna puis ferme la porte à clé. À l'intérieur, Clark peine toujours à se relever.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – STADE
Le match est sur le point de commencer. Les équipes sont prêtes.
Whitney, à ses coéquipiers : Bleu 32 ! Arrière !
Il fait une passe arrière à un de ses joueurs, qui recule et lance le ballon au loin. Un de ses coéquipiers l'attrape et fonce sur un adversaire, qui le fait tomber.
Dans les gradins, Martha et Jonathan arrivent. Ce dernier a le sourire aux lèvres. Martha aperçoit Chloé assise toute seule.
Martha : Chloé.
Chloé, aux Kent : Hey, salut Madame kent ! Hey, salut Monsieur kent !
Martha : Notre lycéenne sinique a l'air d'avoir changé d'avis.
Chloé : Oui, j'ai décidé de mettre un peu de coté mes opinions pour soutenir mes amis.
Martha, regardant Jonathan : Han oui, on essaye d'avoir la même philosophie.
Jonathan : Où est Clark ?
Chloé : J'en sais rien. On devait se voir avant la rencontre, mais je l'attends toujours. Je le croyais avec vous deux.
Jonathan, hochant la tête : Hmmm...
VESTIAIRE
Toujours étendu sur le sol à cause des météorites, Clark en saisi une et tente de la lancer à travers la petite vitre se trouvant sur la porte. Mais en vain.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – STADE
Les deux équipes se retrouvent au point central du stade et forme à nouveau un cercle. Au coup de sifflet, les deux équipes repartent de plus belles. Un joueur de l'équipe du lycée a le ballon entre ses mains et fonce dans le tas. Il commet une faute.
Jonathan descend sur le terrain et voit Pete, assis le banc de touche.
Jonathan : Hé, Pete.
Celui-ci l'entend pas.
Jonathan, lui donnant une tape sur l'épaule : Pete.
Pete : Salut.
Jonathan : Tu as vu Clark ?
Pete : Non, je ne l'ai pas vu de la journée.
Coach Walt, arrivant : Jonathan, tu connais les règles : pas de parents sur le terrain.
Jonathan : Je cherche Clark !
Coach Walt : Alors, bienvenu au club, j'en ai besoin aussi. Faut croire que ce n'est pas vraiment un gagneur.
Chloé écoute la conversation tandis que le coach se retourne pour regarder le match. Jonathan repart.
Jonathan, à Chloé : Personne ne l'a vu.
Chloé : Je crois que l'entraîneur ment.
Jonathan, ne comprenant pas : Qu'est-ce que ça veut dire, Chloé ?
Chloé : Euh...venez !
Jonathan : Je vais fouiller les vestiaires, toi, tu vas voir dans les classes.
Le coach Walt observe la briève discussion entre Jonathan et Chloé.
Coach Walt, à un homme : Je m'absente un instant.
Homme : Quoi, on est en plein match, et...
Coach Walt : On arrive à la mi-temps !
Il suit Jonathan dans les vestiaires.
VESTIAIRE
Clark jette une météorite et fissure la petite fenêtre. Il en prend une autre avec du mal puis la jette sur la vitre et passe à travers. Il s'évanoui.
Jonathan cherche Clark dans tous les coins.
Jonathan : Clark !
Il aperçoit la petite fenêtre casséé ainsi que de la fumée verte. Il s'y approche. Il regarde à l'intérieur et découvre Clark mal en point.
Jonathan : Clark !
Clark tente de bouger, mais ne fais pas grand chose.
Jonathan, défonçant la porte : Clark ! Clark ! Clark ! Attends j'arrive !
Il donne un coup de pied et la porte s'ouvre avec fracas. Il rentre à l'intérieur du Sauna.
Jonathan : Est-ce que ça va ? Tu m'entend ?
Clark, affaibli : Ce sont des météorites.
Jonathan : Viens.
Il tire son fils en dehors du Sauna, mais le coach Walt est là, et tient entre ses mains un extincteur. D'un coup, il frappe Jonathan par le dos avec l'objet. Puis tente de cogner Clark par la même occasion Mais en quelques secondes, son corps a retrouvé son aspect normal, et avec sa super-force, il croise ses bras pour se protéger des cous fatals de l'extincteur. Puis au bout de seulement quelques millièmes de seconde, il projette le coach à travers une immense vitre qui se brise sous le violent coup et tombe sur un banc. Il se relève avec quelques douleurs. Clark approche.
Clark : Est-ce que vous voulez un coup de main ?
Coach Walt, les dents serrées : Ce que je veux, c'est gagner ce match.
Clark : Il est trop tard pour ça.
Le coach se concentre puis ferme les yeux. Un incendie se déclenche derrière Clark, qui le regarde apparaître sans crainte. Il voit également une autre colonne se déclencher devant lui. Le coach rouvre les yeux tandis que Clark passe sans difficulté à travers le feu sous le regard apeuré du coach.
Coach Walt : T'as fait ça comment ?
Clark, retirant sa veste : C'est dans les gênes.
N'appréciant pas, le coach tente de lui donner un coup de poing, mais Clark l'esquive et le projette contre un mur de l'endroit des douches. Le coach se relève.
Clark : Laissez tomber, vous avez perdu.
Le coach ne dit pas un mot, puis tout d'un coup, il crie en levant les bras, et provoque des jets de feux sortant de la plomberie des douches. Sous le regard de Clark, le coach brûle vif.
MANOIR DES LUTHOR
Plus tard dans la soirée, Lionel revient rendre une visite à Lex.
Lex, se levant de sa chaise : Deux voyages dans la semaine, c'est vraiment flatteur, ça.
Lionel, lui montrant le journal : Qu'est-ce que c'est ?
Lex : C'est ma nouvelle proposition. J'ai trouvé comment réduire le budjet de fonctionnement de vingt pour cent sans licencier une seule personne.
Lionel : Lex, je t'ai bien spécifié qu'il fallait licencier du personnel.
Lex : Pourquoi ? Avec ce plan, tu seras plus apprécié.
Lionel : Il ne s'agit pas de ça.
Lex : Attention, contrôle tes émotions.
Il prend un fleuret entre ses mains.
Lex : On pourrait faire une revanche ou est-ce que tu crains d'affronter ton fils ?
Lionel, voyant son petit jeu : Tu as trouvé !
Lex : Trouver quoi ?
Lionel : L'occasion de défier ton père §
Lex, rigolant : Je ne sais pas ce que tu détestes le plus. Le fait que mon plan marche ou que tu n'y aies pas pensé avant.
Lionel : N'oublie pas qu'ont ne bâti pas des empires avec des rapports comptables.
Lex : Papa, si tu savais ce que je me sens capable de faire.
Il sourit.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – PARKING
Jonathan et Clark sortent du lycée.
Jonathan : J'suis désolé que t'ai pas pu jouer.
Clark : T'es venu voir si je blessais personne ?
Jonathan : Si je suis venu, c'est pour soutenir mon fils.
Clark : J'ai dit pas mal de choses...que je regrette.
Jonathan : Ecoute, je comprends ce que tu ressens et j'ai confiance en toi. J'ai confiance, mais je crois qu'il reste...sûrement une part de moi qui a peur pour toi, c'est inévitable quand on est parent.
Ils s'échangent un sourire.
Clark : Merci papa.
Ils repartent bras-dessus et bras-dessous.
SMALLVILLE HIGH SCHOOL – STADE
Clark marche tout seul et Lana apparaît.
Lana : C'est paisible.
Clark, se retournant : Lana ? Je croyais que tu travaillais.
Lana, se rapprochant : Je dois dire que...j'en ai eu assez. Je ne suis pas vraiment faite pour être serveuse.
Ils commencent à marcher.
Clark : Ca c'est évident. Qu'en pense ta tante ?
Lana : Elle dit que c'était le signe que je devais retourner jouer les majorettes sur les stades.
Clark, rigolant : Les parents ont les changera pas.
Lana, plus sérieuse : J'ai appris pour l'entraîneur. C'est bizarre, non ?
Clark : Il a gagné son deux centièmes match, mais...il l'a pas vu.
Lana : Tu continueras à jouer ?
Clark, s'arrêtant de marcher : Je sais pas si c'est un sport pour moi. Mon père jouait au football, et même mon grand-père. Il est temps de rompre le cercle vicieux.
Lana se met à rire.
Lana : Plutôt courte ma carrière. Pourquoi on a changé d'avis ?
Clark : Je ne sais pas. Quand j'suis entré sur le terrain, soudain j'ai compris que j'avais plus envie de jouer.
Lana : Je trouve ça injuste.
Clark sourit.
Clark : Qui a dit que la vie était juste ?
Lana : Ca ira, tu crois ?
Clark : J'ai parfois envie de hurler.
Lana : Faisons-le, alors.
Clark : Tu veux faire quoi ?
Lana : Hurler. Je peux hurler avec toi.
Clark : T'es sérieuse là ?
Lana, rigolant : Oui, très.
Clark : Bon, à trois...
Il commence à se retourner.
Clark : Un...deux... trois...
Clark et Lana commencent à crier dans le stade, désormais vide. Ils mettent leur bras en forme de croix.....
Fin de l'épisode
Ecrit par adri280891