ARCTIQUE
Un hélicoptère survole les étendues neigeuses du Pôle Nord. Il s’approche d’une sorte de campement, ressemblant à une base militaire. Une personne entre dans l’une des tentes et s'arrête quelques secondes avant de demander :
Voix d’une femme : Qui est Regan ?
Au fond de la tente, un homme se retourne et se dirige vers cette femme, vêtue d’un parqua dont la capuche forme une couronne de fourrure autour de la tête. Des lunettes noires dissimulent son regard.
Femme : Qu'est-ce que vous avez fabriqué pendant tout ce temps ? Des bonhommes de neige ?
Regan : Vous vous prenez pour qui ? Vous êtes sur un site protégé !
La femme, retirant sa capuche et ses lunettes : Tess Mercer. Je peux accéder à tous les sites. Selon les instructions de Lex, je suis la présidente, directrice générale de Luthorcorp et j'ai absolument tous les droits.
L’homme reste sans voix pendant un instant. Tess Mercer fait quelques pas dans la pièce tandis que Regan se retourne après réflexion.
Regan : Vous n'êtes rien de plus qu'une obscure vice présidente, vous croyez avoir suffisamment d'envergure ?
Tess Mercer : Lex le pensais, c'est le plus important.
Elle se retourne brusquement.
Tess mercer : Je veux un rapport complet sur tous les indices que vous avez découverts : les empreintes, les traces de moto-neiges, tout ce qu'il aurait pu laisser avant de partir.
Regan, surpris : Avant de partir ?
Tess Mercer, sarcastique : Vous pouvez me croire, Lex Luthor n'est pas le genre d'homme à venir mourir au fin fond de la banquise.
Un technicien : On a un objet sur le Sonar Monsieur...
Tess Mercer se retourne et Regan se dirige vers le technicien.
Le technicien : ...A six mètres quarante de profondeurs.
Tess Mercer : Qu'est-ce que c'est ?
Le technicien : Je n'en suis pas sûr mais d'après l'imagerie ça pourrait être des restes d'humains
Regan et Tess s’approchent du Sonar.
Gros plan sur l'archer vert qui redresse la tête et observe les hommes et la femme à l'aide de ses lunettes noires, lui permettant ainsi d’évaluer les distances. Il repère au-dessus du groupe, une structure métallique. Il saisit une flèche et tire dessus. Des étincelles jaillissent de partout, affolant les hommes.
Homme : Qu'est-ce qui se passe, attention !
Tess se tourne et regarde autour d’elle.
Tout se met à exploser. Black Canary est là, elle aussi. Ses ultrasons pulvérisent tout le matériel électronique. Elle prend un de ses couteaux et le plante dans le torse d’un homme menaçant. L'archer vert lance une flèche sur un des autres hommes armés. Electrisé par la flèche, il tombe à terre. L’archer s’approche de l’image détectée par le Sonar et la visualise.
L'archer vert, voix off : Objet localisé à six mètres quarante.
Il tourne les talons pour partir. Regan lui fait face, une arme au point.
Regan : Vous savez pourquoi les cow-boys gagnent toujours ? Parce que tirer une flèche prend beaucoup trop de temps.
Un puisant Jet d’eau et de glace sorti de terre le propulse en arrière, lui faisant perdre l’équilibre. Aquaman sortant des eaux glaciales de l’Arctique attrape l’homme par le col et le projette plus loin au sol, inconscient.
L'archer vert : Très joli coup pour un poisson volant.
Aquaman : Merci.
Black Canary : Si on essayait de retrouver au lieu de se balancer des vannes
L'archer vert : On dirait qu'ils ont réussi à repéré quelque chose. On va voir ce que c'est.
Ils s’approchent tous trois d’un puis fait d’acier. Un tissu rouge se trouve au fond.
Black Canary : Oh non !
Dehors, sur la glace. Les trois acolytes regardent autour d’eux. Green Arrow tient dans sa main le blouson rouge reconnaissable de Clark.
L'archer vert : Où es-tu Clark ?
GENERIQUE
MANOIR DES LUTHOR
Une femme avance dans les couloirs du manoir. Des hauts talons, une mi-jupe droite et … un plumeau à la main époussetant de façon hasardeuse quelques objets croisés sur son passage.
Loïs, déguisée en femme de ménage, accélère le pas et fonce droit vers le bureau de Lex. La pièce est sombre. Les meubles et autres objets sont recouverts de draps blancs, illustrant un endroit laissé à l’abandon. Loïs rabat rapidement le coin d’un drap et sort de ses attirails de femme de ménage une mini perceuse. Elle place le forêt dans la serrure de la porte d’un placard. La serrure cède, laissant s’ouvrir un battant. Elle soulève le couvercle d’un écrin et découvre des clés USB. Elle ne prend une. Un bruit la fait légèrement sursauter. Elle place l'objet volé dans son décolleté et remet le drap en place, faisant mine d’épousseter les lieux.
Une femme se dresse dans l’embrasure de la porte : Tess Mercer.
Tess : Vous avez terminé.
Loïs : Oui, oui Madame.
Tess : Et le parquet, est-ce que vous l'avez ciré ? Tacher d'être efficace, entendu.
Lois, se retournant enfin, ramassant ses affaires : Je ne savais pas que les secrétaires de Lex étaient engagés pour surveiller l'efficacité des femmes de ménages.
Tess : Je ne suis pas plus secrétaire que vous vous êtes femme de ménage. J'étais impatiente de pouvoir faire la connaissance de la célèbre journaliste, Lois Lane.
Elle touche le col en dentelle du chemiser de Lois qui d’un geste à peine perceptible lui fait lâcher le tissu.
Tess : Vous aimez vous déguiser ?
Loïs : Si vous êtes pas sa secrétaire, vous êtes qui au juste ? Vous êtes la potiche de service ?
Elle toise avec dédain la femme se tenant devant elle.
Tess : Je comprends pourquoi Monsieur Luthor vous a offert cette place de journaliste... C'était pour mieux vous contrôler. Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas autant de patience.
Loïs : Je ne suis pas ici pour le journal, je suis ici pour ma cousine, Chloé Sullivan.
Tess : Je ne crois pas qu'elle se cache sous un fauteuil.
Loïs : Lex a fait arrêter Chloé par le Département de la Sécurité du Territoire mais la NSA affirme n'avoir aucune trace de Chloé. Je voudrais vérifier les relevés téléphoniques de Lex depuis le jour de l'arrestation, je veux le nom de l'agent qui l'a appelé.
Tess : Monsieur Luthor a une confiance absolue en notre justice, Mademoiselle. Je suis sure que s'il a fait arrêté votre cousine c'est qu'il avait une raison.
Loïs : On l'a arrêter pour l'empêcher de dire la vérité, et vous ne réussirez pas à la faire taire.
Un homme et une femme entre dans la pièce.
Femme : Mademoiselle Mercer...
Tess : Raccompagnez Mademoiselle Lane.
Femme : Très bien.
Loïs, se dégageant d’un geste agacé : Hé ça va.
Tess : La prochaine fois prenez un chiffon en microfibre, ça fait des miracles.
Loïs : J'essaierais d'y penser.
Loïs, le sourire aux lèvres, quitte la pièce escortée par l’homme et la femme. Tess la regarde partir, perplexe.
BLACK CREEK, MONTANA
Chloé est assise sur un siège métallique, la tête appuyée sur le dossier. Elle fixe un écran sur lequel des images de toutes sortes défilent. Une électrode relie le front de Chloé aux machines situées devant elle. Un homme, derrière une grille la surveille. Elle semble enfermée dans une sorte de laboratoire.
Homme, s’adressant à Chloé : C'est bon. Prenez votre temps, celui-là est particulièrement difficile.
Chloé, récitant rapidement une liste de mots : Une maison, un tigre, un arbre, un immeuble, une voiture, un grille-pain, un ballon, une poupée, un parapluie, un banc, un trombone.
Homme : Et le logarithme ?
Chloé : La septième image revient quatre fois plus vite après le sixième sicle.
Homme, semble stupéfait : Impressionnant !
Chloé, arrachant les électrodes de son front et se levant de son siège : Ok, j'ai un QI plus élevé que la moyenne, mais ce n'est pas une raison pour que le gouvernement m'enferme ici comme un rat de laboratoire.
L’homme, la rejoignant dans la pièce ressemblant à une cage géante : Vous êtes spéciale, Chloé.
Chloé : Non j'ai rien de spéciale. Je suis une informaticienne qui s'est retrouvée au mauvais endroit en voulant pirater des informations.
Homme : Avec des facultés cognitive qui sont supérieures à notre ordinateur le plus puissant. J'ai du mal à vous croire quand vous dites que ces facultés se sont développés en une seule nuit.
Chloé : Je vous l'ai répétée des centaines de fois, c'est exactement ce qui s'est passé. Je me suis évanouie et quand j'ai repris conscience j'étais différente.
Ray : D'accord. Un autre test.
Il se dirige vers l’ordinateur et l’écran se trouvant devant le siège où était assise Chloé.
Chloé : J'ai une meilleure idée. Au lieu de m'obliger à faire des puzzles, vous pourriez m'envoyer devant un tribunal, laissez-moi au moins appeler un avocat.
Ray : Nous avons déjà parlé de ça.
Chloé : Vous savez dans quel pays on est, on est en Amérique, je connais mes droits.
Ray : le jour où vous avez volé des informations classées secrètes défenses dans l'ordinateur de la NSA, vous avez perdu tous vos droits. C'est un crime de haute trahison.
Chloé : Je ne suis pas une espionne ! Je veux un procès. Vous aller me garder enfermer dans cette espèce de Guantanamo encore combien de temps ?
Ray : Si vous rester ici, nous vous offrirons la possibilité de retourner chez vous dans quelques mois. Vous repartirez libre. Sinon vous serez condamner par un tribunal et ils vous enverrons en prison pendant vingt ans. Vous avez le choix !
Il quitte la pièce, laissant Chloé sans autre choix que de rester.
La suite bientot