SMALLVILLE
SCRIPT VF
SAISON 1 ÉPISODE 07
« FAIM DE LOUP »
Dans la serre familiale Jodie une jeune fille qui n'aime pas son apparence physique, cueille des carottes dans une terre ou se trouve des météorites, qu'elle ramasse. Son père arrive auprès d'elle.
MR MELVILLE : Tu sais si les spaghettis ne te font pas envie, on peut commander chez le traiteur chinois.
JODIE : Ni spaghettis, ni traiteur. Je veux être présentable pour l'anniversaire de Lana.
MR MELVILLE : On dirait que tu fais une fixation sur cette soirée. Est ce que je me trompe ?
JODIE : Oh, écoute, il n'y a pas que ça. Il y a aussi tout le reste. Je n’aie pas d'amis. D'ailleurs qui voudrait d'une grosse vache comme moi. Alors j'ai pris une résolution. Désormais je ne mangerais rien d'autre que des légumes.
LYCÉE DE SMALLVILLE
Jodie est assise et coupe des corps qu'elle assemble ensuite avec sa tête. Chloé et Pete arrivent auprès d'elle.
CHLOÉ : Tu coupes les têtes des top modèle, pour ce que ça leur sert de tout façon.
JODIE: Je cherche des idées pour un tenue de soirée. Un truc que je pourrais porter à la fête de Lana. Vous voulez quoi ?
CHLOÉ : Avec Pete on a besoins d'une petite remise à niveau en algèbre et on a pensé à toi.
JODIE : Je croyais que Clark, c'était porté volontaire?
PETE : En ce moment il a plutôt l'esprit au préparatif d'anniversaire.
CHLOÉ : On t'invite même à déjeuner.
DANS LE COULOIR DU LYCÉE
Jodie se sert un cocktail de légumes sortie tout droit de sa thermos, Pete la regarde un peu dégoûte.
PETE : Ça a l'air très… appétissant.
JODIE : Maigrir, ce n'est jamais une partie de plaisir.
Elle en propose à Pete qui refuse.
PETE : Non.
JUSTIN : Hé Ross. On va faire une partie de basket, tu viens ou tu reste là à observer tes baleines ?
PETE : Me cherche pas Justin.
JUSTIN : Oh, ça va, relax, je ne savais pas que tu aimais les boudins.
Justin fait tombé son ballon de basket qui rebondi, sur la tasse de Jodie, ce qui éclabousse ses habits. Cette manœuvre délibéré a fait rigoler les amis de Justin. Jodie vexé s'en va.
PETE : Jodie, attend.
JUSTIN : Je ne comprends pas, ronde comme elle est, ça devrait lui rebondir dessus, non.
Pete lance alors le ballon de basket sur la tête de Justin.
CHLOÉ : Toi par contre, ça rebondit, mais ça sonne creux.
CHEZ JODIE
Jodie est dans la cuisine et prépare sa mixture verte.
MR MELVILLE : Jodie, on en a déjà parlé, tu priver de nourriture n'est pas la solution.
JODIE : J'en aie marre de me peser, sans voir de résultat. Marre de noter tout ce que je mange dans un calepin, et de me sentir coupable, dés que j'avale un grain de raisin de trop.
MR MELVILLE : Je sais chérie et je comprends, mais tu ne peux pas cesser de t’alimenter. Tu vas te ruiner la santé. Je te trouve très bien comme tu es. Tu es aussi belle que ta mère.
JODIE : Loin delà, je suis pas dupe. Maman n'était pas grosse.
Jodie rejoint la salle de bain et se regarde dans le miroir. Elle enlève ses chaussures et se pèse. Soudain elle a mal au ventre, elle soulève alors son pull, son ventre remue. Elle se regarde de nouveau dans le grand miroir et constate qu'elle maigri. Elle remonte sur la balance pour se peser et les chiffres descendent.
GÉNÉRIQUE SMALLVILLE
AU MANOIR
Lex cour sur un tapis d’entraînement pour un test physique.
LE MÉDECIN : Vous pouvez arrêter. C'est bon.
LEX : Déjà fini ?
LE MÉDECIN : Oui, votre cœur n'a pas l'air de faiblir une seconde.
LEX : Tant mieux. Je ne tiens pas à subir ces tests d’endurance physiques pendant 5 ans
LE MÉDECIN : Ce n'est pas à l'ordre du jour. Il faut quand même que je vous dise que j'ai reçue les résultats de analyses de sang. Vous avez un taux anormalement élevé globules blancs.
LEX : Pourquoi ? J'ai une leucémie ? Ça m'étonnerais je ne suis jamais malade.
LE MÉDECIN : Vous suivez un traitement ?
LEX : Pas le moindre.
LE MÉDECIN : Vous avez des allergies ?
LEX : Non.
LE MÉDECIN : Des maladies infantiles ?
LEX : De l'asthme.
LE MÉDECIN : Vous n'en avez plus.
LEX : Parti avec mes cheveux. Vous croyez que j'ai quoi ?
LE MÉDECIN : Oh, je ne crois rien, sinon je lancerais une batterie d'analyse, mais ces symptômes sont courent par ici.
LEX : Plus courent qu'a Smallville, qu'ailleurs ?
LE MÉDECIN : Oui. Mais d'après certain, ce serait dû à une contamination de l'environnement de l'usine Luthorcorp.
LEX : Ce n'est pas crédible une seule seconde. Faisons les ces analyses.
CHEZ LANA
Tante Nell planifie la fête d'anniversaire de Lana, pendant que Clark et Lana étudie.
NELL : Je veux quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Que diriez vous d'un gâteau d'anniversaire à trois étages ?
LANA : Merci tu m'as sauvé la vie.
CLARK : C'est un examen, c'est pas comme si je t'avais tiré d'un immeuble en feu.
LANA : C'est quand même sympa.
NELL : Lana. Qu'elle couleur tu veux pour les ballons ? Personnellement je mettrais bien que du blanc. Non ?
LANA : Va pour le blanc.
NELL : Bon d'accord.
LANA : Tout ce battage pour un anniversaire. Ça me déconcentre.
CLARK : Une grande fête dans le manoir de Lex Luthor, moi je trouve ça plutôt sympa.
LANA : Sauf que l'on ne m'a pas demander mon avis. Si ça avait été moi, je l'aurait fêté avec une pizza avec mes copains.
CLARK : Tu l'as dis à Nell ?
LANA : Non ! Si au fond ça lui fait plaisir, j'estime que je lui doit bien ça.
Whitney arrive.
WHITNEY : Lana. Grande nouvelle.
LANA : Tu es reçue à oxford.
WHITNEY : Je suis pris à l'essaie à l'université du Kansas.
LANA : Je suis contente pour toi.
CLARK : Félicitation.
WHITNEY : Je ne leur pas encore dit oui. Ils veulent que je vienne samedi, mais c'est ton anniversaire.
LANA : C'est Nell qui veut le fêter, pour moi, c'est un jour comme un autre. Hein Clark ?
CLARK : Ouais. C'est ce qu'elle m'a dit.
LANA : Si tu veux y allez, vas-y.
CLARK : Bon à toute à l'heure.
LYCÉE DE SMALLVILLE
Devant le lycée, Chloé, Pete et Clark marchent.
PETE : C'est une bonne nouvelle pour toi ça, mon petit Clark.
CLARK : L'université du Kansas lui offre une bourse et Lana l'embrasse à pleine bouche. Pas de quoi se réjouir.
CHLOÉ : Moi non plus, je ne suis pas toujours le cheminement tortueux de sa logique.
PETE : Lana n'aura pas cavalier samedi soir.
Jodie est dehors attable.
JODIE : Bonjour Pete.
PETE : Jodie ? Tu as l'air...
JODIE : Moins grosse.
CHLOÉ : Je ne l'aurais pas dit d'une façon aussi brutal, mais, ouais.
CLARK : Tout va bien ?
JODIE : Oh, très bien oui, mon régime commence à faire effet. J'ai même dû le racheter des vêtement.
PETE : Ça te va très bien.
JODIE : Merci d'avoir prit ma défense hier. Il n'y en aurait pas beaucoup qui aurait osé.
PETE : Il y en a pas beaucoup qui aime Justin.
JODIE : Ouais. Dis, hum...je voulais te demander. A l'anniversaire de Lana, tu y vas seul ou tu as déjà quelqu'un ?
CLARK : Non, il n'a personne.
JODIE : Euh, alors ça te dirait d'y allez avec moi ?
CLARK : Il serait ravie.
JODIE : Génial. Bon, ben à plus tard.
PETE : Salut.
CHLOÉ : J'hallucine.
PETE : Je plaît aux femmes, fait toi une raison.
CHLOÉ : Qu'est ce que tu raconte ? Je te parle de Jodie, on dirait qu'elle a maigri en une seule nuit.
CLARK : Si c'est le cas, tout le lycée va vouloir connaître son secret. Allez vient.
CHEZ LES KENT
Lana arrive chez les Kent.
LANA : Bonjour.
MARTHA : Lana. Je t'en pris, entre.
JONATHAN : Tient bonjour Lana. Est ce que ça te dirait un petit café au lait ?
LANA : Non merci. J'en ai servie tellement j'en suis dégoûté. J'apporte la liste courses pour ma fête.
MARTHA : Oh, tu aurais dû téléphoner.
LANA : Trop heureuse d'avoir l'occasion de m’enfuir de chez moi. On dirait que Nell prépare un mariage royal.
MARTHA : Ah, oui, effectivement.
Clark arrive en portant 3 cagettes de fruits.
CLARK : Oh, papa, je t'aie planté tes poteaux. Il y avait du granite en dessous, mais je l'ai pulvérisé.
LANA : Tu m'impressionne.
CLARK : C'est pas dur avec une masse.
JONATHAN Allez au boulot. j'ai pas le temps de jouer.
CLARK : Nell ne t'a pas encore demandé de poser pour d’immortalisé dans la glaise.
LANA : Pourquoi tu crois que je me planque.
CLARK : Ma pauvre je compatis et Whitney qui te laisse toute seule.
LANA : Je sais. J'envisage de monter en douce dans sa voiture et de m'enfuir avec lui.
CLARK : Boycotter ta propre fête, je suis sûr que ça ferait sensation.
LANA : Je ne peux pas faire ça à Nell. Mais je trouve intimident d'être soudain le centre d'intention.
CLARK : Je suis là, si tu ne veux pas être toute seule, samedi. Je pourrais t'aider pour repousser les assauts de tes admirateurs.
LANA : Ce serait sympa.
CLARK : Génial.
LANA : Je ferais mieux de rentrée, avant que Nell envoie des secouristes à ma recherche. Clark, cette fois, promets moi de ne pas me faire faux bon.
CLARK : Je te le promets.
LANA : Au revoir.
MARTHA : Oui, au revoir. Repousser les assauts de ses admirateurs.
CLARK : C'est défendu ?
MARTHA : Non, ce n'est pas défendu. J'ai peur que tu te fasse des illusions.
CLARK : Maman c'est juste une amie, d'accord.
MARTHA : Une amie. Oh, et puis cela ne me regarde pas, tu as raison. Tu as une idée de ce que tu vas lui offrir ?
CLARK : Pas encore. Et toi tu en as une ?
MARTHA : Ma mère avait coutume de dire, que l'importance, c'est que ça vienne du cœur.
CHEZ JODIE
Jodie est entrain de faire sa mixture de légumes aux météorites dans le blender, son père entre.
MR MELVILLE : Jodie tu es sûre que ça va ? Tu as l'air un peu…
JODIE : Non, ça va, je suis en pleine forme. J'ai même un cavalier pour la fête de Lana.
MR MELVILLE ; Oh, Jodie, je suis content pour toi. Mais je tiens absolument à ce que tu manges autre chose que cette bouillie de légumes. D'accord ?
JODIE : T'as raison. Ça suffit ! J'en ai marre de compter les calories. J'arrête.
MR MELVILLE : Bon, je vais être en retard. Te couche pas trop tard. Promis ?
JODIE : Promis. Travail bien.
Jodie boit sa bouillie verte, puis elle se pèse. Elle a perdue du poids, mais son ventre gargouille. Elle ouvre le frigo et mange goulûment tout ce qu'elle y trouve. Une fois rassasier, elle s'assoit, puis soudainement elle fixe son mixeur et devine que c'est le jus de légume qui est responsable de ce qu'elle subit, folle de rage elle le jette dans le mur.
Plus tard dans la nuit, Jodie est dans sa voiture qu'elle conduit sous la pluie, elle mange des hamburger, lorsque surgit au milieu de la route un cerf, elle tente de s'arrêter, mais elle le percute. Choqué mais saine et sauve, elle décide de sortir de la voiture et se dirige vers le cerf, son ventre gargouille toujours, elle décide alors de s'attaquer au cerf.
CHEZ LE KENT
Dans la grande Clark observe avec son télescope Lana et Whitney, qui pour son anniversaire lui offre un livre.Chloé arrive.
CHLOÉ : Tu prends ta dose matinal de Lana.
CLARK : On frappe avant d'entrée.
CHLOÉ : C'est une grange je te signal.
CLARK : Tu as une raison précise d'arriver plutôt, ou c'est juste pour me casser les pieds.
CHLOÉ : Un peu des deux. Tu as vu le cerf qui s'est fait écraser, sur la route 5 hier soir ?
CLARK : Et alors, je ne vois pas ce que ça à d'extraordinaire.
CHLOÉ : Il y a un article dans le journal, les services vétérinaire dise que la mort est dû à une cause inconnue.
CLARK : Et alors ?
CHLOÉ : Inconnue comme un pare-chocs, lancé à plus de 100 à l'heure.
CLARK : J'adorerais échafaudé des théories avec toi, mais là j'ai du boulot. Sans compter que j'ai toujours pas de cadeau pour Lana.
CHLOÉ : Tes parents ils connaissent du monde au service vétérinaire, non ?
CLARK : C'est un des avantage d'êtres fermier.
CHLOÉ : Si on y passait avant, aller en cour ? Tu pourrais user de ton influence, on prendrait quelque photos. Je t'aiderais pour ton cadeau, c'est promis.
CLARK : D'accord. Mais je veux qu'il soit exceptionnel.
CHLOÉ : Tout de même moins exceptionnel que ce que tu m'as offert l'an dernier.
AU SERVICE VÉTÉRINAIRE
Dans une salle, sur une table d'examen, le cerf repose. Dans le couloir Chloé et Clark arrivent.
CHLOÉ : C'est une façon royal d'user de ton influence. Je pourrais utiliser vos toilettes ?
CLARK : Tout ça pour jeter un coup œil sur du gibier écrasé.
CHLOÉ : Voilà le cerf. C'est fermé à clé. Je vais voir si je trouve un gars de l'entretient.
Clark profite que Chloé soit retourné pour ouvrir la porte.
CLARK : Chloé c'est ouvert.
CHLOÉ : Comment tu as fait ?
CLARK : J'ai du magnétisme.
Chloé sort son appareil photo, pendant que Clark ferme les stores.
CHLOÉ : Soulève le drap.
CLARK : On dirait une momie.
CHLOÉ : Le rapport dit que le cerf à perdu 80 pourcent de sa masse graisseuse. Comme s'il était mort par liposuccion.
CLARK : T'en conclu quoi ? Qu'un vampire liposuceur se balade en ville ?
CHLOÉ : On est à Smallville Clark. Berceau de l'étrange et du surnaturel.
AU MANOIR
Lex est sur son ordinateur et tape l'adresse du journal la Torch.
LEX : Smallville, la ville la plus étrange d'Amérique.
CHEZ JODIE
Le père, inquiet pour sa fille Jodie, frappe à la porte de la salle de bain.
MR MELVILLE : Chérie, qu'est ce que tu fais là dedans ? Est ce que tu es sûre que ça va ?
JODIE : Oui papa, ça va.
MR MELVILLE : Écoute, je vais être obliger de m'absenter plusieurs jours. Il faut que j'ailles à Métropolis. Si je ne veux pas perdre mon client, j'ai pas le choix.
JODIE : Et du compte rentrer quand ?
MR MELVILLE : Pas avant dimanche. Ce qui veut dire que je ne serais pas là pour le grand soir.
JODIE : Ça fait rien, ce n'est pas mon mariage, non plus.
MR MELVILLE : Est ce qu'il me serait possible de te voir avant que je partes ?
JODIE : C'est que là, tout de suite, je suis en petite tenue.
MR MELVILLE : chérie ce serait peut-être une bonne chose, qu'on aille voir quelqu'un tous les deux.
JODIE : J'ai pas besoins d'un psy.
MR MELVILLE : Mais tout ce que je demande, c'est que tu puisses d'observer dans la glace et t'accepter comme tu es.
JODIE : Papa. Je suis heureuse comme ça.
Dans la salle de bain Jodie tient une photo d'elle et son père. Le sol de la salle de bain est couvert d'emballage de pizza et de hamburger.
LYCÉE DE SMALLVILLE
A la Torch Lex regarde des coupures de journaux qui sont affiché sur le mur, quand Clark arrive.
CLARK : Ne me dit pas que t'as la nostalgie de tes années de Lycée.
LEX : Je suis venus voir le principal. L'école à un besoins urgent de renouveler son parc informatique. Je peux peut-être me rendre utile.
CLARK : En récompense il donneront ton nom à un plat en sauce. Qu'est ce qui t'amène ?
LEX : Tu sais mon DG à Luthorcorp, depuis le temps qu'il me rebat les oreilles avec sa fille super journaliste pour la Torch. J'ai eus envie de la rencontrer. En son absence j'admirais le décore.
CLARK : Oui, Chloé à un dada relier tout ce qui se passe de bizarre à Smallville à ma pluie de météorite.
LEX : Ah, théorie intéressante.
CLARK : Tout le monde trouve ça dingue.
LEX : Peut-être pas. Tu te souviens où t'étais quand c'est arrivée ?
CLARK : Pas vraiment. C'était avant mon adoption.
LEX : Moi je me souviens. J'étais là, à Smallville. Ma mère voulait que je profite un peu de mon paternel. Il devait faire un saut à Smallville pour affaire, juste le temps de conclure un marché. Il m'a emmené avec lui. C'est marrent comme la vie peut basculer en un jour.
CLARK : Ouais, comment ça ?
LEX : Lorsque la première météorite est tombé, j'étais dehors, dans un champs de maïs. On aurait dit qu'un ras de marée fonçait sur moi… Puis plus rien le trou noir. Lorsque j'ai rouvert les yeux, j'étais à l'hôpital de Métropolis complètement chauve.
CLARK : J'ignorais cette histoire.
LEX: T'es pas le seul, je te rassure. Au lieu de mourir ce jour là, je m'en suis sorti avec une boule à zéro.
CLARK : Je suis désolé.
LEX : Pourquoi ? C'est pas de ta faute. Ça m'a marqué tout au long de mon enfance. A l'école on me prenait pour un cancéreux ou un monstre. Moi je ne voyais pas ça comme une tare. C'est dans cette singularité que je puisais ma force.
CLARK : Tu te demande jamais ce que tu serais devenue, si tu n'étais pas sorti ce jour là.
LEX : A quoi bon, on ne changera pas le passé. Mais ce que je crois, c'est que mon avenir sera plus brillant que celui du gosse de riche puant qui se baladait dans les maïs.
Chloé arrive.
CHLOÉ : Monsieur Luthor.
LEX : Appelez moi Lex. Clark m'a exposé votre super théorie sur les météorites.
CHLOÉ : Merci.
LEX : Grâce à elles, on arrêterait de considérer mon usine, comme la source de tout les maux de Smallville.
CHLOÉ : Oui, c'est la théorie dominante.
LEX : Vous êtes a seule à prendre les météorites comme tête de Truc ?
CHLOÉ : Oui, faut croire. Oh, il y aussi Monsieur Hamilton.
CLARK : Je ne sais sais pas, si les gens estime quelqu'un qui vend des fragments de météorite en plastique aux touristes.
CHLOÉ : Ouais.
LEX : C'est vrai que ça n'inspire pas tellement confiance. Si vous voulez un boulot pour l'été, appelez moi, j'ai des amis à l'inquisiteur. Bon on se voit demain nous. Il paraît que tu es le cavalier de Lana, t'as bien joué.
CLARK : Oh, c'est juste pour la forme.
LEX : Bien sûr. Offre lui un truc sympa.
CLARK : Ouais.
LYCÉE DE SMALLVILLE
PETE : Jodie je t'ai pas vu en cour. Ça va ?
JODIE : Ça va mieux. Je dois couvé une sorte de gastro, je peux rien manger.
PETE : Tu devrais aller voir l'infirmière.
JODIE : Non ! C'est rien ça va passer.
PETE : Tu n'as pas l'air bien.
JODIE : Je dois me reposer c'est tout. Il faut que je sois en forme demain soir.
PETE : Écoute, si tu ne te sens pas t'attaque, on à qu'a annuler.
JODIE : Ça ira t'inquiète. Je ne raterais ça pour rien au monde.
JUSTIN : Salut Jodie. Te cache pas je t'ai vu.
JODIE : Je ne me cachais pas.
JUSTIN : Ça t'a drôlement bien réussi la gym.
JODIE : Tu ferais bien de suivre mon exemple.
JUSTIN : Ça va ?
JODIE : Ça me fait ça quand j'ai trop faim. Alors ça te plaît ce que tu vois.
JUSTIN : Plutôt, ouais.
JODIE : Je pari que ça ne te déplairait pas d'en voir un peu plus. Suis moi.
DANS LE STADE
Lana est assise sur les gradins du stade, lorsque Clark arrive.
CLARK : La conjuration des imbéciles.
LANA : Première édition.
CLARK : Un cadeau anticipé ?
LANA : De Whitney. J'en revenais pas.
CLARK : Sympa comme cadeau.
LANA : Oui, ça c'est Whitney. Il donne parfois l’impression de vivre sur une autre planète et d'autre fois comme avec ce cadeau, il te surprend vraiment.
CLARK : Et sur le front des réjouissance ?
LANA : J'ai capitulé. J'ai dis à Nell de prendre toutes les décisions à ma place.
CLARK : Ça te traumatise les anniversaires, ou quoi ? Il y en a bien un qui t'a laissé un bon souvenir.
LANA : Un oui. On était allé au drive-in.
CLARK : Je ne vois pas Nell aller au drive-in.
LANA : Non, c'était avec mes parents, on s'est garé au premier rang, juste devant de façon à ce que l'écran replisse tout le pare brise. J'avais l'impression d'être grande tout à coup, juste parce que j'étais assise à l'avant avec eux. Il y avait un Bugs Bunny, juste avant le film, ça je m'en souviens, et j'avais froid, alors maman m'a emmitouflé dans son pull.
CLARK : Tu devais être heureuse.
LANA : Je me suis endormie avant même que le film commence. Bien au chaud entre mes parents, avec un profond sentiment de sécurité, que je n'ai plus ressentie depuis.
CLARK : C'est un souvenir merveilleux.
Jodie et Justin entre sous le stade ou se trouve la chaufferie. Jodie enlève sa veste.
JUSTIN : Ça va ? On sera tranquille.
JODIE : Parfait.
JUSTIN: J'espère que...tu crois pas que je parlais sérieusement quand je te traitais de…
JODIE : De grosse vache. Tu trouvais ça amusant de me traiter de tous les noms, de me faire pleurer, au point ou j'en vienne à souhaiter mourir, plutôt que de grossir.
JUSTIN : Qu'est ce que tu veux que je te dise ?
JODIE : Je sais, pas que tu regrettes.
Soudain Jodie attaque Justin, juste au moment ou Clark passe devant l'entrée qui mène à la chaufferie. En entendant du bruit, il entre et regarde avec sa vison a rayon X, il voit alors deux êtres qui se battent. Sans hésiter il défonce la porte de la chaufferie et entre, il trouve Justin en état de choc.
JUSTIN : Aide moi.
CHEZ LE DR HAMILTON
Lex arrive chez le docteur Hamilton. Il entre dans une grange,où il trouve sur une étagère des météorites, qu'il est sur le point de saisir.
DR HAMILTON:Non ! Ne touchez pas à ça ! Vous êtes porteur de germe.
LEX : Veillez m'excusez docteur Hamilton.
DR HAMILTON: Vous êtes un fondu d'internet.
LEX : Je ne comprends pas.
DR HAMILTON: Il n'y a que pour venir me débusquer dans mon repaire ; les fondus d'informatique.
LEX : Je ne suis qu'un admirateur.
DR HAMILTON: Aaaahhh…
LEX : Lex Luthor.
DR HAMILTON: Le fils du milliardaire. Les minéralogistes n'ont pas d'admirateur. Venez.
LEX : Même ceux qui ont eu entre leur main les premières pierres lunaires.
DR HAMILTON: Ça remonte à loin, j'étais un scientifique respecté, à l'époque.
LEX : Vous savez qu'on a un point commun, tous les deux. Moi aussi j'ai été viré de l'université de Métropolis.
DR HAMILTON: Aaahhh…
LEX : Depuis que j'ai appris certaines choses sur mon état de santé, vos travaux ont revêtus un certain intérêt à mes yeux
DR HAMILTON: Vous croyez que les météorites y sont pour quelque chose ?
LEX : Vous n'avez pas une théorie qui dit, que le météorites modifie la structure cellulaire. Vos recherches mériteraient d'être subventionnées.
DR HAMILTON: Ah, je vois. Disons que je m'auto subventionne et que je garde mes résultats pour moi.
LEX : Vos fonds proviennent des touristes.
DR HAMILTON: Puisqu'elle vous intéresse tant que ça, c'est météorites. Tenez c'est cadeaux. Et c'est tout ce que j'ai à vendre. Alors contentez vous en !
LEX : Quand vous changerez d'avis, vous serez où me trouver.
A LA CAFETERIA DU LYCÉE
CHLOÉ : J'ai appelez l'hôpital ce matin. Justin est dans le coma. Il a perdu tellement de graisse qu'il est en état de choc. Il n'a rien pu dire à la police.
CLARK : Il va falloir que tu révises la théorie du vampire liposuceur.
CHLOÉ : Il serait sûrement mort, si tu n'avais pas été là.
CLARK : Mais pourquoi, quelqu'un aurait-il besoins de voler des lipides ? Tu as une idée.
CHLOÉ : Non ! Je suis sur que c'est pas courent comme trouble alimentaire.
CLARK : Jodie ?
JODIE : Oh, salut ! Qu'est ce que vous faites là ?
CHLOÉ : On devait réviser l'algèbre. Tu te souviens ?
JODIE : Oh zut, j'avais complètement oublié.
CHLOÉ : Je vois que tu as fait un croix sur le jus de légume.
CLARK : Tu es sûr que ça va ? Pete nous a dis que tu avais été malade hier.
JODIE : Oh, oui. Je me sens beaucoup mieux.
CHLOÉ : Ça y est, le régime c'est fini ? C'est plus un sujet tabou ?
JODIE : Je meurs de faim, je n'aies rien mangé de la journée. C'est la fête ce soir, ça me rend un peu nerveuse.
CHLOÉ : Ouais.
JODIE : On se voit ce soir, alors.
CHLOÉ : Tu as vu comme elle s'empiffre.
CLARK : Ouais j'ai vu. Faut que je file, on verra ça plus tard.
CHLOÉ : Si tu veux. Hé tu vas où là ?
CLARK : A la chasse aux cadeaux d'anniversaire.
CHLOÉ : Tu as une idées ?
CLARK : Ouais, ce ne sera pas un chèque cadeau.
AU MANOIR
Au manoir de Lex, les préparatifs de l'anniversaire de Lana avance. Lana observe du haut de la mezzanine, lorsque Lex la rejoint.
LEX : Qu'en penses tu ?
LANA : Je t'avoue que ça me …
LEX : Que ça te ressemble pas du tout. Alors, il n'a pas pu venir le footballeur. Dommage.
LANA : Je savais que ça te briserait le cœur. Il a postulé pour une bourse à l'université du Kansas. Il ne pensait pas l'avoir, mais il y a eu un désistement.
LEX : Ouais, je sais. Nell m'a raconté. Tu sera beaucoup mieux au bras de Clark. Amuse toi bien.
CHEZ LES KENT
CLARK : T'as pas encore fini ?
MARTHA : Ne craint rien. Tu sera à l'heure, pour la première fois de ta vie, d'ailleurs. A propos tu as trouvé, quoi offrir à Lana ?
CLARK : Oui. Lex m'a donné une idée.
MARTHA : Alors, c'est quoi ?
CLARK : Qui c'est qui se mêle de mes affaires ?
MARTHA : Et qui est ce qui va apprendre à repasser ? Bonjour Chloé.
CHLOÉ : Bonjour madame. Clark, jette un coup d’œil là dessus.
CLARK : Tu n'es pas encore habillé ?
CHLOÉ : Non je n'ai pas eu le temps. Il faut absolument que tu jettes un coup d’œil sur ce devis.
CLARK : Travaux de carrosserie, remplacement d'un pare-brise et d'une portière suite à choc frontal avec gibier.
CHLOÉ : C'est un devis pour la voiture de Jodie.
CLARK : Tu crois qu'elle a des ennuies ?
CHLOÉ : Elle vie près de l'endroit où la grosse météorite c'est écrasée.
CLARK : Et elle se met soudain à maigrir, rien qu'en buvant du jus de légumes ayant poussé en pleine terre sous leur serre.
CHLOÉ : Ça a dû affecter son métabolismes, elle maigrie trop vite. Ce qu'elle mange ne lui suffit plus.
CLARK : Son corps réclame plus de graisse.
CHLOÉ : Exactement.
CLARK : Il faut qu'on la retrouve.
CHLOÉ : Jodie voulait aller à cette fête et rien ne l'en empêchera.
CLARK : Pete !
CHEZ JODIE
Jodie est habillé d'une belle robe de soirée rouge, elle se regarde dans le miroir.
JODIE : C'est parfait.
Pete arrive avec un joli bouquet de fleur et sonne à la porte, Jodie vient lui ouvrir.
PETE : Oh, salut Jodie.
JODIE : Salut.
PETE : De jolies fleurs pour ma jolie cavalière.
JODIE : Elle sont vraiment belle.
PETE : Ta robe aussi.
JODIE : Elle appartenait à ma mère.
PETE : Tu n'es pas malade ?
JODIE : Non, ça va. J'ai très faim.
PETE : Je vois bien que ça ne va pas. Viens je vais te conduire à l'hôpital.
JODIE : Non! Tu as toujours été sympas avec moi. Je t'en supplie va t-en !
PETE : Jodie !
JODIE : Laisse moi !
PETE : Jodie où vas tu ? Jodie ? Allez ouvre. Jodie.
Pete ouvre la porte pour retrouver Jodie qui s'est caché dans la cuisine.
PETE : Jodie? Jodie t'es là haut ?
JODIE : Je t'en supplie Pete va-t-en. C'est pas ma faute.
PETE : Jodie ?
JODIE : Je voulais juste être mince. J'en pouvais plus, ça peut se comprendre, non. Oh, Pete s'il te plaît rentre chez toi.
PETE : Pourquoi tu te caches, hein ?
JODIE : Je ne veux pas te faire de mal.
PETE : Mais enfin tu ferais de mal à… Mais qu'est ce qu'il t'arrive, bon sang ?
JODIE : S'il te plaît va-t-en !
Jodie change alors de comportement et s'attaque à Pete. Pete se retrouve légèrement assommé sur le sol. Jodie est sur le point de se nourrir de Pete, lorsque Clark arrive.
CLARK : Jodie ? Pete ?
Jodie prend la fuite et laisse Pete étendue sur le sol.
CLARK : Ça va Pete ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Clark laisse Pete sur le sol pour poursuivre Jodie, qu'il retrouve dans la serre. Mais en arrivant il est affaiblie par les météorites.
CLARK : Jodie !
Jodie l'assigne d'un coup de pelle derrière la tête.
JODIE : Pourquoi tu ne me laisse pas tranquille?
CLARK : Tu es malade. Quoi que tu es fait, ça ne doit pas être irréversible.
JODIE : Je voulais juste être mince.
CLARK : Jodie, je ne te reconnais plus.
JODIE : Ouais. Qui te dis que c'est pas moi, la vrai Jodie, hein.
Jodie continue de donner des coups de pelle sur Clark, mais quand elle est le point de se nourrir, elle aperçoit son reflet dans les vitres qui se sont brisées, quand Clark est tombé dedans. Elle change d'avis.
JODIE : Regarde moi, je suis un monstre. Ça ne peut plus durer, faut que j'arrête ça !
De colère elle casse les canalisations de gaz, et les lampes, Clark se précipite sur elle afin de la sauvé de l'explosion. Entre temps Pete s'est enfin remit de son coup sur la tête. Il cherche Jodie et tombe sur Clark prenant soins de Jodie qui est inconsciente.
PETE : Jodie ?
Pete arrive sur le lieu de l'explosion.
CLARK : Pete ! Viens là ! Dépêche toi !
PETE : Clark ? Est ce qu'elle va bien ?
CLARK : Oui, je crois, mais il faut la conduire à l'hôpital.
AU MANOIR
Lana se cache de ses invités. Elle est déçue par Clark qui n'est pas venu comme il l'avait promit. Lex vient auprès d'elle et essaye de la réconforter.
LEX : La reine du bal s'esquive. Tu es bien la reine du bal ?
LANA : Si on en croit les cartons d'invitations.
LEX : Ouais. On va dire que tu es sortie, histoire de prendre l'air. J'ai passé 18 réveillons de Noël planqué dans une armoire. Alors je sais ce que c'est.
LANA : J'ai l'impression que les renforts ne viendront plus.
LEX : Je connais Clark, il viendra. Si rien ne l'en empêche.
LANA : C'est un jour comme un autre.
CHEZ LE KENT
MARTHA : Qu'est ce qui c'est passé ? La police nous à appelé.
CLARK : Ça va je n'ai rien.
JONATHAN : Et Pete ?
CLARK : Il a une bonne migraine, mais à part ça il va bien. Il on emmené Jodie à l'hôpital de Métropolis, son père va la rejoindre.
MARTHA : Et toi qui te faisait une joie d'aller à cette soirée.
CLARK : J'ai promis à Lana que j'y serais. Je suis vraiment pas quelqu'un de fiable.
JONATHAN : Tu vois mon grand, quand on s’investit pour les autres, un moment ou un autre, on est forcément amené à faire des sacrifices.
CLARK : Comme Lana ?
MARTHA : Oui, peut-être, mais… tu as fait un choix.
JONATHAN : Où tu vas ?
CLARK : Je ne suis pas obliger de tout sacrifier.
AU MANOIR
Lex ouvre une lettre comportant ses examen médicaux.
CHEZ LE DR HAMILTON
Lex revient le voir.
DR HAMILTON : Ah ! Vous voulez encore des cailloux ?
LEX : Il parait que je suis en parfaite santé.
DR HAMILTON : Mes félicitations. Je suppose que vous ne viendrez plus m'importuner.
LEX : Je vous offre mon aide et vous vous faites le difficile. Ça m'a intriqué. Donc j'ai fouillé un petit peu. Je croyais que l'université de Métropolis, vous avait viré à cause de vos théories sur le météorites. Mais en fait, c'était à cause de vos relations avec vos élèves. Je me demande si la police Smallville est au courent.
DR HAMILTON : Fichez le camp.
LEX : Tenez, j'ai quelque chose pour vous. Je me contrefiche du passé. J'aime l'idée qu'on peut toujours repartir à zéro. Vous voulez prouver au monde que vous aviez raison depuis le début. Ce chèque devrait vaincre vos dernières résistances.
DR HAMILTON : Ce que vous me demander, peut prendre des années.
LEX : Je suis du genre patient.
DR HAMILTON : Dites moi. Pourquoi un fils de milliardaire, s’intéresse-t-il autant à un tas de cailloux tombé du ciel, il y a 12 ans ?
LEX : Ça je ne le dis qu'aux gens en qui j'ai confiance.
CHEZ LANA
Clark est devant la fenêtre de la chambre de Lana, il lance des cailloux sur la vitre, afin qu'elle ouvre la fenêtre pour qu'il puisse lui parler.
LANA : Tu arrive un peu tard pour l’apéro.
CLARK : Je suis désolé.
LANA : Je te l'avais dit, les anniversaires joyeux, je n'y crois plus depuis longtemps.
CLARK : Et si je te prouvait que ça existe. Je t'ai fait faux bon, d'accord. Mais laisse moi au moins te donner ton cadeau.
LANA : Quand ?
CLARK : Maintenant.
Lana et Clark sont dans la voiture et visionne un film de Bugs Bunny.
LANA : Passe moi le Pop corne.
CLARK : Lana.
LANA : Oui.
CLARK : Joyeux anniversaire.
LANA : Chut.
FIN